Cigarette électronique : trois ans après, où en est-on ?

Depuis quelques années maintenant, la cigarette électronique fait partie intégrante du paysage français. Mais comme tout produit nouveau, un flou médical entoure toujours les effets de la vapoteuse. Dans le Vapostore du 14ème arrondissement, les Parisiens viennent tout de même essayer la vapoteuse, sans peur.

(Angle : Après la démocratisation de la cigarette électronique, sait-on si c’est dangereux ou non ? Où en est-on aujourd’hui ?)

« Ha, ça fume beaucoup ici ! – Oh non Monsieur, ça vapote ! ». A la vue des deux hommes devançant la vitrine de la boutique, c’est un habitué du quartier qui lâche ces quelques mots.

Ici, dans le Vapostore du 14ème arrondissement de Paris, les clients affluent, déjà sûrs de leur choix. On veut arrêter de fumer pour de bon. Pour cela, rien de mieux que la cigarette électronique.

Depuis environ deux ans, le VapoStore a ouvert ses portes au pied de la Tour Montparnasse. Il fait désormais partie intégrante de cette nouvelle tendance que représente la e-cigarette.

Hugues, le créateur du Vapostore, a fait de ce petit local d’une trentaine de mètres carrés un véritable salon d’accueil pour les nouveaux vapoteurs.

Les couleurs sont vives, chaudes, et envoutantes, à l’image de cette âpre fumée s’échappant des cigarettes électroniques. Sur le côté droit de la seule et unique pièce du magasin, une sorte de mini bar est installée contre le mur violet de la pièce. Plusieurs petites structures de rangement sont exposées sur ce plan de travail, remplies de différents liquides à e-cigarette. « A l’image de quelques boutiques en Europe, nous souhaitons proposer un lieu où les gens peuvent prendre le temps de choisir les produits les plus adaptés à leur consommation, en variant par exemple les goûts et la dose de nicotine présente dans les liquides » explique Hugues.

Ce sont justement ces liquides qui créent le débat un peu partout en Europe. Composé principalement de propylène glycol, de glycérine végétale et de nicotine, les études commandées par les professionnels du métier restent encore floues. En cause notamment, le manque d’années d’expérience et d’expertises sur le sujet. Christophe, vendeur et associé de Hugues depuis un an, ne se soucie pas de ce flou médical. « Personnellement, j’ai arrêté de fumer du tabac en une semaine. Cela fait un an que je « vape », et je n’ai pour l’instant aucun effet nauséabond ». 

Mais depuis la démocratisation de la cigarette électronique, la légende urbaine veut que le liquide contenu dans les vapoteuses soit aussi nocif que les cigarettes originales, voire pire. Œdèmes pulmonaires dus à la vapeur d’eau inhalée, empoisonnement par ingestion de liquide, accélération du rythme cardiaque… La consommation de ces liquides à vapoteuse fait débat. « Il est clair qu’il n’est tout simplement pas recommandé de fumer quoi que ce soit. Cependant, la cigarette électronique est effectivement un bon moyen de sevrage pour arrêter le tabac. Le point le plus important est de diminuer le taux de nicotine inhalé quotidiennement » prévient le Dr Jean-Louis Roynard, chef du service cardiologie à l’Hôpital de Dax.

Il peut tout de même arriver, « pour des personnes par exemple sujettes à des problèmes d’asthme », que certaines formes d’oedèmes lésionnels se forment sur les parois des poumons à cause d’une consommation excessive de cette e-cigarette. « D’autre part, l’ingestion de glycérol végétal peut aussi provoquer des allergies chez certaines personnes. Mais pour le moment, je n’ai jamais entendu parler de ce genre de problème en France » explique le Docteur Roynard.

En bon commercial, Hugues, aux côtés d’un de ses clients, affirme même que « la vapeur d’eau inhalée ne contient aucun dioxyde de carbone, et donc plus d’oxygène. Mon sang reçoit donc plus d’oxygène, ce qui fluidifie sa circulation ». Un argument très vite réfuté par le Docteur Roynard, « l’air respiré étant évidemment toujours meilleur que de la vapeur d’eau… ». 

Pour le moment, le principal effet déjà constaté par les vapoteurs se trouve surtout dans leur portefeuille. David Fremiot, consommateur d’e-cigarettes depuis plus d’un an, remarque « une baisse conséquente de mes dépenses dans tout ce qui se rapporte à la cigarette. Faites le calcul : quand je fumais du tabac, cela me revenait à environ 25 euros par semaine. Désormais, je ne dépense pas plus de 5 euros chaque semaine, le prix d’un flacon ». D’ailleurs, grâce au succès de la vapoteuse, Hugues compte même descendre les prix de ses liquides…

Et à la vue du succès des cigarettes électroniques, d’autres se sont dernièrement lancés dans la création… d’un « e-joint ». Vous ne rêvez pas, une cigarette électronique de cannabis est en passe d’être commercialisée aux Pays-Bas. Et avec le succès de cette drogue en France, il se pourrait que ce pétard électronique débarque un jour dans l’Hexagone…

Encadré 1 : Le 30 avril dernier, la ministre de la Santé Marisol Touraine annonçait une nouvelle restriction concernant les cigarettes électroniques. La Ministre a choisi d’interdire le vapotage « dans certains lieux publics ». En d’autres termes, le ministère de la Santé prévoit de donner carte blanche aux maires pour définir les lieux dans lesquels seraient interdites les e-cigarettes. Le projet de loi, lui, ne devrait être que « dans quelques mois ».

Encadré 2 : La cigarette électronique fait beaucoup parler d’elle, mais en fait, comment fonctionne-t-elle ? « A la manière d’un véritable objet ludique », tout peut être modifié sur une vapoteuse. Ces changements peuvent tout d’abord s’opérer sur la partie principale de la cigarette, l’atomiseur. Alimentée par une petite batterie, cette résistance chauffe le liquide contenu dans le réservoir. Sur les modèles haut de gamme, il est d’ailleurs possible de gérer la puissance de la résistance pour obtenir une fumée plus ou moins dense. A l’intérieur de cet atomiseur, il est aussi possible de changer le fil de résistance, permettant d’intensifier le goût de la vapeur d’eau.

 

Boite Noire : 

A l’occasion de ce reportage sur les vapoteurs, j’ai pu tout d’abord affronter les contraintes de la réalisation d’un reportage en une journée. En effet, je pensais premièrement m’orienter sur un angle différent, plus axé sur l’enquête. Comme me l’a annoncé le vendeur d’e-cigarettes, les lobbys du tabac et les lobbys pharmaceutiques tentent d’endiguer l’inflammation du marché des vapoteuses. J’aurais désiré en savoir plus sur ce sujet, et pouvoir mettre au jour certaines pratiques de ces lobbys.

Le temps manquant, j’ai donc dû m’orienter sur un angle plus classique, à savoir une sorte de bilan sur le plan médical.

Hormis cela, je n’ai eu que très peu d’autres contraintes lors de ce reportage.

Interview rapide : les cadeaux diplomatiques

En politique, le cadeau entre hommes de pouvoirs est devenu une banalité. Derrière un respect de la convention se cache une réelle volonté de corruption et le conflit d’intérêt. AU Canada, il existe même une boutique de cadeaux diplomatiques à l’aéroport.

Monica Lundvisk, Chef du département protocolaire du ministère des affaires étrangère de Suède, pays référence au niveau de la transparence du secteur public.

Que représente un cadeau protocolaire aux yeux des ambassadeurs?
Lors de leurs visites certains diplomates reçoivent des cadeaux. Ces cadeaux sont des cadeaux de moindre importance. Ils relèvent plus d’un symbole amical que d’une volonté d’acheter un objet.

Le Ministère des affaires étrangères suédois ne donne en principe pas de cadeaux aux diplomates accredités en Suède. Quand un ambassadeur a obtenu son accréditation d’un gouvernement il est coutume d’offrir un déjeuner pour souhaiter la bienvenue. Dans l’esprit diplomatiques les repas ont remplacé les cadeaux.

Quelles sont les lois en vigueur en Suède concernant la réception de cadeau lors de missions diplomatiques?

Les cadeaux reçus par nos diplomates sont en général des cadeaux à faible coup. Ainsi le présent peut être gardé s’il ne dépasse pas 400 Couronnes (40 euros). Si l’objet est d’une valeur supérieur il doit être placé sous l’autorité supérieur ministériel, dans un coffre.

Aujourd’hui la Suède fait partie des nations les plus transparente à l’échelle mondiale? Quel a été le processus pour endiguer la corruption?

La Suède et les pays Scandinaves en général n’ont jamais eu la réputation de nation corrompu. Nous avons toujours souhaité le plus de transparence possible en publiant toutes les dépenses. La corruption n’existe quasiment pas chez nous. Plus il y a de transparence, moins il y’a de corruption.

Interview : rencontre avec Teki Latex pour la sortie de la nouvelle compilation Sound Pellegrino

A l’occasion de la sortie de la compilation SND.PE, vol. 4 : Melodic Mechanisms sur son label Sound Pellegrino, MyBandNews a rencontré Teki Latex,  le DJ-rappeur-producteur qui est plus que jamais un incontournable de la scène musicale française.

En presque 20 ans de carrière, qu’est ce qui a changé chez Teki Latex ? 

Teki Latex : Quand j’avais 20 ans, j’étais fan de rap donc je voulais en faire à tout prix parce que j’avais des choses à dire, je voulais m’exprimer, crier au monde que j’existais et de faire de la scène. À cette époque, j’avais vraiment le feu sacré, je voulais avoir une vie de rappeur, serrer des meufs et me faire de la thune grâce à ma musique. Aujourd’hui, j’ai vu comment ça se passait, j’ai exploré différents styles de musiques comme la pop avec mon album solo. J’ai fait le tour de tout ça, je n’ai plus envie d’être sur le devant de la scène justement, être DJ ça me fascine, j’ai toujours été admiratif devant Orgasmic par exemple. Puis le label Sound Pellegrino est aussi un nouveau défi dans lequel je m’investis à fond. 

 

Pourquoi choisir de sortir uniquement des compilations de Sound Pellegrino ? 

T.L : La réalisation d’un album est super longue et compliquée. Mais ça arrive, la prochaine étape de Sound Pellegrino est la sortie de l’album de Matthias Zimmermann, un DJ allemand, qui est un peu notre artiste fétiche. C’est le genre de mec qui sample un peu tout et rien, comme le bruit des oiseaux au Jardin des plantes. On aime bien son côté « collage de sons » qui ne viennent pas des sources de production habituelles, ce qui donne de la musique électro un peu hybride. Son album sera donc le premier album sorti par Sound Pellegrino. Il sortira un peu avant la fin de l’année et ça va être chant-mé. Pour revenir sur le système des compilations et des EP, on s’est tout simplement rendu compte que ça attirait l’attention plus facilement, c’était une manière cool de faire une sorte de photographie de ce qui nous plaisait à un moment donné. Les compilations c’est vraiment pratique !

Qu’est ce qui prime justement dans cette nouvelle compilation ?

T.L : Dans la dernière, c’est la mélodie qui prime. En fait, à chaque fois on essaie de trouver un nouvel angle. Sur l’avant-dernière compilation, l’angle était vraiment basé sur le beat, les percussions. Cette fois-ci, on s’est vraiment basé sur la mélodie. On pioche dans nos coups de cœur par rapport à cette envie, on choisit les bons DJs qui sont en accord parfait avec ce que l’on veut pour telle compilation. Ils n’ont pas vraiment carte blanche, il faut que le morceau proposé rentre dans le thème ou que le DJ crée un morceau spécialement pour la compilation en rapport avec l’identité de Sound Pellegrino aussi. On a reçu des sons géniaux mais qui ne rentraient pas dans ce qu’on recherchait. 

 

Comment faites-vous pour réunir tous ces artistes au sein d’une même compilation ? 

T.L : Maintenant, ça se précise un peu plus, on part d’une base qui est notre store d’artistes et ensuite, on brode autour de la direction dans laquelle va la compilation. Le noyau dur, les artistes qui font partis de la famille Sound Pellegrino et qu’on retrouve sur les quatre compilations, Dj Orgasmic, Koyote, Joe Howe, Mathias Zimmerman et même les japonais de Crystal, ont toujours été là. Après, des petits Français qu’on a découvert récemment viennent se greffer, notamment Doline, les Strasbourgeois Medicis & Vanshift et aussi Voltery qu’on a connu en allant jouer à Strasbourg dans un club techno génial qui s’appelle le Rafiot. En plus de ça, on retrouve Chilly Gonzales qui est un ami de toujours, Moleskin, un Londonien, qui est mon véritable coup de cœur de l’année 2014, ainsi que CYPHR et Sudanim, deux autres Anglais qui sont très bons. 

 

Quels sont les futurs projets du label Sound Pellegrino après l’album de Mathias Zimmerman ?

T.L : Le prochain maxi sera surement celui de Doline, le maxi de Koyote est quasiment prêt et on a un prochain très bon EP de Track ID qui est déjà prêt, ils en avaient déjà fait un  en 2014. Maintenant, le véritable but de Sound Pellegrino est de sortir des EPs. Tout le noyau de Sound Pellegrino en a au moins un de prévu, on ne sait pas exactement quand on va le sortir mais ce n’est qu’une question de temps. 

SND.PE, vol. 4 : Melodic Mechanisms, nouvelle compilation de Sound Pellegrino, en écoute ci-dessous :

Interview : rencontre avec la Fine Equipe pour la sortie du 3ème volume de la Boulangerie

La Fine Equipe vient de sortir le volume 3 de la Boulangerie, composé encore une fois de divers morceaux hip hop mis en forme en partie par la Fine Equipe mais aussi par plusieurs Beatmakers, comme 20syl ou le duo Jukebox Champions. MyBandNews est allé rencontrer deux membres du groupe, Chomsky et oOgo, dans leur studio.

 

MyBand News : Comment s’est créée la Fine Equipe ? 

Chomsky & oOgo : A la base, le début de la fine Equipe se passe à Marseille. J’étais (oOgo) au lycée avec Blanca, on a commencé à faire du scratch ensemble et on a entendu parler de Gib, on a directement eu une bonne affinité artistique. A partir de là on a fait du son à trois. A cette époque c’était surtout des sons un peu « chelou », toujours avec beaucoup de scratch, qu’on faisait le soir en fumant beaucoup, c’était bien bizarre. Puis on s’est mis à faire des émissions de radio, toujours à Marseille et c’est vraiment ça qui a dessiné la Fine Equipe puisqu’on se voyait régulièrement pour préparer ces émissions. Là, on voulait plus, du coup on est montés à Paris pour faire une école d’ingénieurs du son et parce que dans notre milieu tout se passe à Paris. On s’est plus intéressés à la production et à la composition, on a acheté des vieilles machines pour sampleurs et on a rencontré Chomsky. Le premier volume de la Boulangerie est sorti en 2008 et notre univers musical s’est réellement construit à partir de ce moment. 

 

Pourquoi ce délire autour de la pâtisserie ? 

C & O : Au moment où on a eu envie de sortir le premier volume de la Boulangerie, Jay Dee (J-Dilla) a sorti son album Donut deux ou trois jours avant de mourir. C’était vraiment une très grosse influence pour nous et les sons étaient dans le même délire, du coup il nous a donné envie de sortir un album dans ce genre avec que des instrumentales hip hop et du sample. C’était une sorte d’hommage en restant dans la bouffe. On l’a juste francisé en appelant l’album la Boulangerie. Puis comme ce sont des sons très courts et sans parole on pouvait facilement les titrer avec des noms de pâtisseries. 

 

Sur le volume 3, quel changement trouve t-on par rapport aux deux premiers ?

C & O : Le principal changement c’est l’évolution dans le son, parce qu’on a changé de matériel, et on s’est également adaptés au changement dans le milieu du beatmaking, influencé par une nouvelle génération de beatmakers. Aujourd’hui, au niveau du matériel on utilise des ordinateurs avec des plugs qui offrent des possibilités plus grandes, avec de nouveaux synthés, des nouveaux codes et la façon de faire de la musique qui a changé avec de nouvelles influences. On a également fait beaucoup de concerts, et le fait de jouer un morceau en live te fait réfléchir différemment à comment le composer, pour qu’il passe bien en live. On a aussi fait participer des artistes de la nouvelle génération comme SuperpozeFakear ou Everydayz qui ont apporté un nouveau son dans le beatmaking, avec plus qu’un sample et un beat comme on faisait dans le hip hop pur. 

 

Comment avez-vous regroupé les différents artistes qui sont sur l’album ? 

C & O C’est quasiment tous des potes, des gens qu’on a croisé sur la route, à Paris en soirée, en concert ou sur les réseaux comme Soundcloud ou MySpace. Maintenant on est assez proches, que ça soit musicalement ou dans la vie, surtout avec les anciens qui ont participé aux deux premiers volumes. C’est pas un casting de beatmakers, c’est vraiment l’affinité personnelle qui prime et souvent comme on propose uniquement à des artistes qui sont dans le même délire, on leur laisse carte blanche pour créer leurs morceaux. On garde l’esprit de la boulangerie. Une des bases de nos albums c’est l’éclectisme, on est ouverts et on explore plusieurs styles de musique, même si il y a une réelle dominante soul et du beat. Les mecs nous envoient leurs morceaux et on leur fait confiance, on sait qu’il n’y aura aucun problème. 

 

Et quels sont vos futurs projets ?

C & O : Pour la Fine Equipe ça sera le dernier volume de la Boulangerie, c’était histoire de faire une trilogie et ça nous suffit. On nous parle de faire un album solo, mais on aime beaucoup ce concept un peu « bâtard » entre album et compilation. On va sortir un EP avec des voix et beaucoup d’invités, des rappeurs, comme Blu qui vient de Los Angeles, un couple de rappeurs-chanteurs qui s’appellent Dudley Perkins et Georgia Muldrow ou Green T, le rappeur de State of Mind, par exemple. On a aussi des projets avec notre label Nowadays Record, et sur la production de certains artistes. Le plus important aussi maintenant, c’est de travailler les lives, développer un beau spectacle pour s’éclater en concert encore une année. 

 

Pourquoi est-ce important de sortir vos albums en vinyle ?

C & O : C’est l’outil principal pour faire de la musique en tant que beatmaker. C’est pour rendre hommage à ce support. Avec notre label on touche aussi un public qui adore le vinyle. Nous aussi, on est des gros fans de vinyle et on est entouré par ça. C’est quelque chose de très naturel en fait, presque plus qu’un CD. 

 

La Boulangerie volume 3 est à écouter sans modération ci-dessous :

 

La coupe de la Ligue : ce spectacle

La coupe de la Ligue en France, c’est un peu le Super Ball avec une audience à l’échelle française. Son édition 2016 est encore une fois remporté par le Paris-Saint-Germain, 2-1 contre Lilles, qui s’envole pour un deuxième triplé historique sur les terres hexagonales.

Maitre Gim’s en concert d’ouverture, un hors-jeu non siflé, une égalisation sur un coup franc la faute au mur parisien bien trop laxiste, un carton rouge pour le jeune et talentueux Adrien Rabiot et une boulette du très admiré gardien du LOSC, Vincent Enyama, qui donne la victoire au PSG, la finale de la Coupe de la Ligue a offert un spectacle exaltant pour tous les amateurs de football français.

Elle n’a cependant pas dérogé à la règle. Depuis sa création en 1994, la finale de la compétition entre les équipes de Ligue 2 et de Ligue 1, a toujours été remportée par le club qui ouvrait le score. Ce fut le cas hier soir quand Pastore marque le but du 1-0, face au portier lillois, gêné par le latéral gauche parisien, Kurzawa.

Une action de jeu qui révèle toute la complexité de la règle du hors-jeu. La question qu’il se pose pour les novices est « mais il ne touche pas le ballon, si ? ». Au diable cette question, l’important est de savoir si le joueur fait action de jeu ou non. Dans ce cas, l’ancien monégasque interagit puisqu’il gène le gardien adverse tout en revenant d’une position de hors-jeu. Bien la peine de payer un cinquième arbitre totalement dépourvu de conscience professionnel et sans aucun faculté de prise de décision.

Ce cinquième arbitre est-il si nécessaire ? Regards gênés, rires nerveux et détournements de conversation qui en disent long sur la réponse. Aucun n’a encore changé le cours d’un match à part en ne prenant aucune décision contraire à celle de l’arbitre principal. A ce moment du match, l’action va très vite et il est tout à fait compréhensible que l’arbitre central n’a pu voir correctement ce qu’il s’est passé. Cependant le cinquième homme, situé seulement à deux mètres du litige et sans rien à faire pendant 90 minutes, aurait pu, aurait du signaler la faute et déterminé un tournent du match juste, à l’avantage des Lillois.