Les parents « encourageants » offrent un meilleur avenir à leurs enfants

Les parents ne doivent pas être trop stricts, ni trop sévères, ou cette éducation aura de mauvaises répercussions sur leurs enfants. 

Ce n’est pas en étant trop sévère ni trop indulgent avec votre enfant que vous l’aiderez à bien grandir. C’est en tout cas ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’université de Kobe (Japon), l’une des plus prestigieuses universités du pays. Ils ont interrogé 5 000 adultes sur la façon dont ils ont été éduqués, en se basant sur 4 critères : l’indépendance, la confiance, l’intérêt qui leur a été accordé et la quantité de temps passé ensemble. Le groupe de recherche, mené par un professeur d’économie et de sciences sociales, a utilisé ses critères pour différencier 6 types de parents : les encourageants, les stricts, les indulgents, les négligents, les sévères et les modérés. Une fois le type de parents identifié, les 5 000 personnes ont été interrogées sur leur salaire moyen, leur mentalité positive, leur réussite universitaire et leur sentiments de sécurité. Les résultats de cette étude sont visibles sur deux diagrammes :

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On voit que ceux qui ont reçu une éducation “encourageante” (supporting) arrivent en tête dans tous les domaines à l’âge adulte (niveau de salaire, de diplôme et de bien-être). A l’inverse, ceux qui ont eu des parents sévères (harsh) ont les plus faibles résultats.

R.G.

Vacances en tribu : l’éducation des enfants est un grand sujet de dispute

D’après une étude de Belambra sur les séjours “en tribu”, 73 % des Français apprécient de partir en vacances à plusieurs. Mais 35% d’entre eux estiment que l’éducation des enfants est un sujet de discorde.

Aujourd’hui, trois quarts des français aiment partir en vacances en « tribu », leurs principales motivations étant l’ambiance et la convivialité. Le chiffre monte même jusqu’à 84% d’entre eux lorsqu’ils ont plus de 3 enfants ! Mais il existe deux types de parents en vacances, ceux qui sont flexibles, et ceux à la discipline de fer. Alors forcément, quand deux de ces couples partent en vacances ensemble, c’est le drame. « Est-ce que les enfants mangent à table avec les adultes ? À quelle heure doit-on les coucher ? Ont-ils le droit de jouer aux jeux vidéo ? » Les accrochages peuvent être nombreux au niveau de l’éducation. Pour que tout se passe bien, il faut que les parents se mettent d’accord avant de partir en vacances. « L’éducation des enfants est un sujet sensible. L’avis exprimé sur l’enfant des autres est “touchy”, et les enfants des autres qu’on est supposé “aimer”, “apprécier”, cristallise parfois les conflits, les désaccords sur des valeurs soi-disant “morales” souvent non négociables. D’où les crispations. Si bien que la tribu, qui a parfois été créée sur une logique d’empilage ou de grappe plus que de choix raisonné et attentif, peut sur le sujet des enfants, devenir une greffe qui ne prend pas », décrypte le sociologue Ronan Chastellier pour l’étude de Belambra. Mais rassurez-vous : bien que la progéniture pose parfois problème, l’étude démontre que l’année suivante, 14 % des Français repartent en vacances avec la même bande… car leurs enfants l’exigent !

R.G.

Unesco : un orphelinat « connecté »

« Heavenly Home » est un orphelinat situé à la frontière de la Thaïlande et du Myanmar. Il a été l’un des premiers sites choisis pour le projet de l’UNESCO Bangkok intitulé « Alphabétisation mobile pour les enfants déscolarisés ». Il a pour but d’améliorer les compétences de bases en lettres et en calcul des enfants migrants.

L’UNESCO, True, Microsoft et le ministère thaïlandais de l’éducation ont fourni à plusieurs centres d’apprentissages des tablettes contenant une appli créée par L’UNESCO. Elle propose plus d’un millier de ressources d’apprentissage en Birman, en Thaï et offre un accès à la télévision par satellite avec des programmes éducatifs, ainsi qu’un accès gratuit à Internet. Financée par Microsoft, cette application permet aux enfants d’accéder à du contenu qui leur est normalement hors de portée. Fondé il y a 10 ans dans la ville de Mae Sot par Lily, qui avait été chargée d’accueillir un bébé abandonné de six mois, l’orphelinat accueille aujourd’hui 73 enfants à pleins temps. Elle et son mari, supplée par une équipe de 11 personnes s’occupent des enfants trop jeunes pour aller en cours pendant la journée, et proposent aussi des services de gardes aux enfants de travailleurs immigrés. Ce nouveau système d’orphelinat « connecté » a d’ores et déjà portés ses fruits: Ann arrivé  à l’orphelinat l’âge de 1 ans, est maintenant une brillante élève qui va passer en 7e classe, soit l’équivalent du collège en France.

R.G.

Attentats de Magnanville : le petit orphelin pris en charge

À 3 ans, le petit garçon de la famille Salvaing a vu son père et sa mère se faire assassiner. Comment peut-il s’en remettre ? Est-il possible de grandir sans ses parents ? Quelles sont les solutions pour apaiser la détresse du petit ?

Il a été séquestré dans la nuit du 13 juin par Larossi Abbala, qui a tué sous ses yeux sa mère, Jessica Salvaing, et son père, Jean-Baptiste Salvaing. L’enfant du couple de policiers est orphelin depuis cette tragique nuit, mais il n’est pas seul. Outre la prise en charge assurée par ses grands-parents et le fait que lui et son demi-frère aient été nommés « pupilles de la nation », les deux frères sont désormais pris sous l’aile d’Orphéopolis, l’orphelinat mutualiste de la police. Cette association accompagne financièrement et affectivement les enfants dont au moins un parent policier est décédé. Créée en 1921 pour répondre à l’augmentation du nombre d’orphelins d’après-guerre, elle accueille aujourd’hui plus de 1 400 orphelins, l’accompagnement pouvant aller jusqu’à leurs 30 ans. Orphéopolis s’appuie sur 110 salariés et un réseau de 750 policiers bénévoles. Elle reçoit des dons quotidiens qui lui permettent de mettre en place un accompagnement social de qualité : « Chez nous, les enfants sont seuls dans leur chambre, avec une salle de bain dédiée, dans des villages adaptés », explique le directeur général de l’association, Dominique Gilton. Depuis les attentats de janvier 2015, les dons envers Orphéopolis ont augmenté de 10 %, et à l’annonce de la mort tragique du couple Salvaing, l’association a sans doute enregistré une hausse des dons.

« Quoi qu’il arrive, ces enfants seront toujours accueillis chez nous à bras ouverts », confie Dominique Gilton.

R.G.

Doit-on forcer les enfants à finir leurs repas à la cantine ?

L’Association de parents indépendants (API) de l’école primaire Jean Jaurès, à Toulouse, accuse le personnel du centre de loisirs associé à l’école d’obliger les enfants à terminer leurs repas.

Les parents d’élèves de l’école primaire Jean Jaurès, qui accueille 300 enfants, demandent « l’arrêt immédiat de l’alimentation par la contrainte ». Pour en arriver à cette conclusion, API et FCPE avaient élaboré un questionnaire intitulé « Je déjeune à la cantine », remis aux parents d’élèves. Sur les 300 couples, 198 y ont répondu, et plus d’une centaine d’enfants ont livré des commentaires accusateurs contre le personnel encadrant : « On nous oblige à manger même quand on n’aime pas, même si on a goûté », ou « J’aimerais que l’on ne me force pas à manger lorsque je n’ai pas d’appétit, ou bien que j’ai goûté et je n’aime pas le repas servi. » Les résultats du questionnaire ont été envoyés à Marion Lalane Laubadère, adjointe aux affaires scolaires à Toulouse, qui réagit ainsi : « Il est important que les enfants goûtent aux différents plats sans être forcés à les terminer, dans le cadre d’un éveil à l’alimentation et au goût. » Vincent Cramallère-Rouchi, chargé de direction au Francas, ajoute : « Nous incitons l’enfant à goûter tous les plats, mais jamais nous ne le forçons à manger. Ce questionnaire nous interpelle. Nous organiserons une rencontre avec les parents à la rentrée. »

R.G.

Calais : vers une scolarisation des enfants migrants ?

Dans la jungle de Calais, au centre de réfugiés Jules-Ferry, l’école promise par l’Etat est opérationnelle. Près de quarante enfants sont inscrits. Deux modulaires ont été installés en plein milieu du centre.

La nouvelle école du centre de réfugiés de Calais est ouverte depuis le 23 mai, un centre qui accueille entre 3 000 et 5 000 personnes. « On travaille d’abord sur le français, raconte Sylvain Bellard, l’un des deux enseignants, pour que cela devienne la langue de communication. Ensuite, on essaie d’apprendre les mathématiques (…) Les enfants sont vraiment avides d’apprendre. Ils sont souvent déçus quand c’est l’heure de partir. » Outre le fait qu’elle se situe en plein milieu d’un camp de réfugiés, cette nouvelle école est presque comme les autres. Des petits bureaux d’enfants y sont installés, des lettres et des chiffres accrochés au mur, ainsi qu’une grande mappemonde. Les deux salles seront bientôt informatisées.

Bien que l’arrivée de cette école soit un premier pas de l’Etat vers la scolarisation des migrants, elle intervient près de cinq mois après l’inauguration de l’école laïque du chemin des Dunes. Situé au cœur de la jungle mais considérée comme un « lieu de vie », elle n’a pas été détruite durant le démantèlement. Ses enseignants bénévoles continuent de donner des cours aux enfants, afin qu’ils puissent peut-être un jour, s’intégrer dans notre société. 

R.G.

Les nouveaux pères ne veulent pas être comme ceux d’hier

11 000 papas ont été interrogés dans le cadre d’une enquête publiée par l’Union nationale des associations familiales (UNAF), ce jeudi 16 juin, sur le rôle du père aujourd’hui. Les résultats démontrent une évolution des représentations et des attentes paternelles.

Comment les hommes se perçoivent-ils en tant que pères ? Quelles sont leurs difficultés ? Comment se sentent-ils ? L’UNAF a envoyé un questionnaire intitulé « Et le père aujourd’hui ? » dans 48 départements : « Nous avons voulu donner la parole aux pères à travers un questionnaire qui sollicitait véritablement leur expression », révèle Marie-Andrée Blanc, présidente de l’UNAF.

Les résultats révèlent un changement dans les mentalités : 38% des pères considèrent donner une éducation « totalement différente » à leurs enfants que celle qu’ils ont reçue de leur propre père, 48% agissent de manière « plutôt différente », et uniquement 14% déclarent les élever de la même manière. L’opinion que les pères se font d’eux-mêmes par rapport à la société est partagée : 56% d’entre eux pensent que leur rôle est considéré comme « moins important que celui de la mère », 42% pensent qu’ils sont égaux, et seulement 1% jugent que le père est plus important.

Certains pères ont le sentiment qu’ils ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Plus d’un père sur deux pense que la justice prend des décisions injustes concernant le lieu de résidence des enfants en cas de rupture conjugale. Le questionnaire comportait une question ouverte : « Qu’est-ce qu’un bon père ? »Les principales réponses sont « être à l’écoute, être disponible et aimant, mais aussi exercer de l’autorité et de la protection (…), et favoriser l’épanouissement de ses enfants. »

Enfin, on peut noter une hausse de la participation de l’homme au niveau des tâches ménagères. Ça tombe bien, ce dimanche c’est la Fête des pères ! Une bonne occasion pour les familles d’encourager les papas à poursuivre leurs efforts.

R.G.

La durée idéale du sommeil pour les enfants est de 8 à 16 heures.

Une étude de l’Académie américaine de médecine a établi pour la première fois la durée de sommeil idéal pour les enfants selon leur âge. Parue ce lundi, elle résulte de plus de 860 études scientifiques qui portent sur le sommeil des enfants et de ses conséquences sur leur santé.

Tout parent s’est déjà posé cette question : « mais combien de temps mon bébé doit-il dormir ? » Des experts américains ont tenté d’y répondre en publiant ce lundi une moyenne d’heure idéale de sommeil selon l’âge de l’enfant.

La durée idéale du sommeil pour un nourrisson est de 12 à 16 heures jusqu’à ses 1 an puis, pour les bébés de 1 a 3 ans, elle est de 11 à 14 heures, sieste incluse. Les enfants de 3 à 5 ans doivent dormir entre 10 et 13 heures, ceux de 6 à 12 ans environ 9 à 12 heures. Selon l’étude, respecter ces horaires permet d’améliorer l’attention et la mémoire de l’enfant qui, en a grandement besoin durant sa période d’apprentissage. En revanche, si l’enfant dort moins, il aura plus de risques de se blesser, de développer de l’hypertension artérielle, de l’obésité et un diabète. L’étude démontre que les adolescents ne se reposent pas assez. Entre 13 et 18 ans, ils devraient dormir 8 à 10 heures par jour, or 30% d’entre eux manquent de sommeil. Outre l’altération de la concentration dû à la fatigue, les adolescents dormant peu sont plus facilement irritables. Un manque de sommeil peut entrainer une dépression, et favorise les pensées suicidaires.

L’étude rappelle qu’un sommeil réparateur ne dépend pas uniquement du nombre d’heures qu’un enfant dort, mais aussi des conditions dans lesquelles il est. L’enfant doit adopter un rythme régulier d’heure de lever et de coucher, afin que le corps puisse s’y habituer et pleinement se recharger.

R.G.