Fondé en 1978, Le Figaro Magazine demeure la référence incontournable dans le domaine de l’information culturelle et politique du week-end. Figure iconique de la presse hebdomadaire, ce magazine, décrypte depuis quarante ans l’actualité générale, en l’éclairant grâce à des dossiers thématiques. Une publication sobre et moderne, où la fibre de l’actualité se transmet de génération en génération de journalistes. Un titre de presse prestigieux, entre passion et tradition.
Avant-propos
Le Figaro Magazine est un guide culturel et politique, qui offre chaque semaine des balises de compréhension à son lectorat sur la place de la France dans les relations internationales. Immersion dans les locaux de la rédaction, au 14 boulevard Haussmann (Paris, 9e) à la rencontre de Maurice Beaudoin, fondateur du journal et du reporter Pierre de Boishue.
Contexte
Conservateur et libéral, Le Figaro Magazine demeure depuis quarante ans la référence de la tribune médiatique de la Droite française. Paru, le 07 octobre 1978, le premier numéro du Figaro Magazine découle de la volonté de Robert Hersant de voir s’imposer sur le marché de la presse, un journal d’information exclusivement dédié aux électeurs centre-droit. En compagnie de ses proches collaborateurs Louis Pauwels et Maurice Beaudoin, le Figaro Dimanche, supplément culturel du week-end, devient le Figaro Magazine. Innovant dans sa ligne éditoriale, celui-ci se présente alors comme le premier hebdomadaire politique et culturel, le plus lu du pays. A la une de ce premier numéro, une interview inédite du président de la République de l’époque, Valéry Giscard d’Estaing, accompagnée des confidences exclusives de Richard Nixon. Dans les Années 80, le succès est tel que le journal réinvente sa formule, avec les nouvelles pages de sa rubrique culture et la parution de son premier titre de presse féminine, du Figaro Madame. Malgré son ouverture aux thématiques sociétales, internationales et culinaires, celui-ci demeure très apprécié par les partisans de la Droite radicale comme Alain Griotteray et Alain Peyrefitte, pour ses prises de position contre la gauche invasive de Mitterrand et les grèves étudiantes de 1986.
▲ Le premier numéro du Figaro Magazine paru le 07 octobre 1978 dresse à la une, un bilan des années VGE et un éditorial particulièrement d’actualité sur la liberté de la presse (©️Figaro)
Depuis la parution du premier magazine, les grands noms du journalisme vont se succéder dans ses colonnes pour y signer des chroniques houleuses et libérées, à l’image de Jean d’Ormesson, Michel Droit et Jacques Chancel. Avec sa ligne éditoriale laissant place aux débats d’idées et aux reportages, le lecteur se forge plus facilement son opinion quant à l’évolution de la société. En 2014, une nouvelle formule est mise en place sur la maquette de ce « news magazine », pour faciliter sa lecture tels les grands titres américains. Aujourd’hui encore, l’esprit Figaro est assuré par la relève de ses éditorialistes chevronnés, comme Frédéric Beigbeider, Eric Zemmour, François d’Orcival… qui mettent tout en œuvre pour rendre plus accessible la compréhension de l’actualité au grand public.
Économie
Le seul magazine culturel et politique qui couvre toute l’actualité le week-end depuis 1978. C’est avec le Figaro Magazine que commence l’aventure du « news magazine » en France. Aujourd’hui dirigé par Guillaume Roquette et propriété du groupe Figaro Medias, le Figaro Magazine demeure le leader de la presse politique en nombre de lecteurs.
Chiffres
• Le Figaro Magazine, c’est 21 000 000 exemplaires par an • Le Figaro Magazine, c’est plus de 100 000 lecteurs par semaines ; • Le Figaro Magazine, c’est près de 4 700 000 abonnés, soit les un tiers des ventes annuelles du journal.
Analyse
Le Figaro Magazine est un hebdomadaire mensuel tiré à 400 000 exemplaires par mois et distribués partout en France. Il existe depuis quarante ans maintenant et est devenu au fil des années le leader n° 1 de l’information politique et culturelle.
Le contenu : reportages (Yémen, en opération avec nos forces spéciales), actualités (Les têtes politiques de Caarl Meeus), chroniques (Les insolences d’Éric Zemmour), débats (Le match : Charlie Hebdo vs Médiapart), guide culturel (sorties ciné, pages Histoire), arrêts sur images … tous ces traitements rédactionnels entretiennent le dynamisme éditorial du Figaro Magazine.
Les cinquante-deux numéros hebdomadaires ne bénéficient d’aucune subvention ni d’aide et vivent grâce au financement privé du groupe Le Figaro.
En bref
Le Figaro Magazine est édité par Société du Figaro, SAS au capital de 16 860 475 euros, immatriculée au Registre du commerce et des sociétés sous le numéro RCS 542 077 755 00131, dont le siège social est situé au 14, boulevard Haussmann, à Paris (9e). Contact : 01.57.08.57.81 ; figmag@lefigaro.fr.
Vidéo : Guillaume Roquette présente la structure financière et les développements éditoriaux du premier hebdomadaire de France
Équipe de rédaction
Fondé par Robert Hersant, Louis Pauwels et Maurice Beaudoin
Président : Serge Dassault
Directeur général : Marc Feuillée
Directeur des rédactions : Alexis Brézet
Directeur de la rédaction du Figaro Magazine : Guillaume Roquette
Directeur délégué de la rédaction : Jean-René Van der Plaetsen
Directeur adjoint de la rédaction (culture et art de vivre) : Jean-Christophe Buisson
Directeur général adjoint : Maurice Beaudoin
Directeur de la photo et des reportages : Cyril Drouhet
Conseiller éditorial : Anne-Sophie von Claer
Rédaction en chef (France) : Caarl Meeus
Rédacteur en chef des relation extérieures : François Delétraz
Rédactrice en chef (France) : Véronique Grousset
Rédacteur en chef adjoint (France) : Ghislain de Montalembert
Grands reporters : Christophe Doré, Charles Jaigu, Guyonne de Montjou
Chroniqueurs : François d’Orcival, Eric Zemmour,
Rédacteur en chef (reportages) : Jean-Marc Gonin
Grands reporters : Olivier Michel, Jean-Louis Tremblais, Cyril Hofstein
Rédacteur en chef adjoint (culture) : Nicolas Ungemuth
Journalistes (pôle culture) : Clara Géliot, Pierre de Boishue, Valérie Lejeune
Chroniqueurs : Frédéric Beigbeder, Stéphane Hoffmann, Philippe Tesson
Rédactrice en chef adjointe (tourisme) : Bénédicte Menu
Reporter (tourisme) : Guillaume de Dieuveult
Rédactrice en chef (art de vivre) : Laurence Haloche
Journalistes (pôle art de vivre) : Pascal Grandmaison, Frédéric Martin-Bernard, Sylvain Resser
Chroniqueurs (pôle art de vivre) : Maurice Beaudoin, Philippe Bouvard, Eric Neuhoff
Chroniqueurs (esprits libres) : Patrice de Méritens, Jean Sévillia
Rédactrice en chef (patrimoine et immobilier) : Carole Papazian
iPad : Nathalie Jérôme
Rédactrice en chef (SR-révision) : Sylvie Marcovitch
Chef de service (service photo) : Marie-Sylvie Demarest
Service photo : Isabelle Dureuil, Jean-François Guerri, Wanda Schmollgruber
Documentaliste : Annick Chappellier
Chef de studio (service maquette) : Cyril Delabarre
Service maquette : François Cachelou, Sandrine Kauffmannn Corinne Laguerre, Philippe Raillier, Bruno Signorino
Chef d’édition : Philippe Lacoudre
Première Secrétaire de Rédaction : Véronique Dequatremard
Révision : Anne Cadet, Hélène Froni, Pierre Illias, Laeticia Quintano
Infographie : André de Chastenet, Olivier Cailleau
Administrateur de la rédaction : Nathalie Hervo
Directrice juridique : Bénédicte Wautelet
Directeur industriel : Marc Tonkovic
Groupe Figaro Médias, diffuseur de magazines populaires
Régie publicitaire du groupe Figaro, Figaro Médias assure la diffusion et la commercialisation de l’ensemble des produits de la marque. Sous la direction de Chantal Follain de Saint Salvy, ce service commercial est chargé de la vente des principales revues du groupe, ainsi que du développement et de la diversification des supports digitaux sur le marché publicitaire. De ce fait, MEDIA.figaro assure des études régulières et des prospectives, sur la fidélisation et l’engagement de l’audience par l’intermédiaire des campagnes variées. Des titres comme Le Figaro Magazine, Le Journal des Femmes, Le Figaro Madame, TV Magazine, Sports24.com, Le Journal du Net ou L’Internaute font partie de ce vaste catalogue de presse qui dynamise les nouveaux contrats du secteur web-marketing.
❖ Audiences AEPM du Figaro Magazine en 2017. (©FigMag)
Focus : Clara Géliot, 2 passions pour 1 métier
Depuis 2000 à la rédaction, Clara Géliot, journaliste cinéma au Figaro Magazine anime actuellement les pages cultures de l’un des plus prestigieux hebdomadaires de France. Aussi passionnée que curieuse, elle assure la bonne distribution et la valorisation des actualités culturelles du moment au sein du magazine. Un entretien rythmé, qui vous plongera dans les coulisses du métier de critique cinéma.
Interview - Jean-Christophe Buisson : « Nous attirons chaque semaine, ceux qui désirent assouvir leurs connaissances politiques et culturelles de l'actualité. »
Directeur adjoint de la rédaction du Figaro Magazine, Jean-Christophe Buisson nous guide sur les sentiers mystérieux de la presse culturelle et sur les coulisses de la fabrication de l’hebdomadaire. Entretien exclusif sur le rapport des Français avec la presse traditionnelle.
Pouvez-vous nous définir la notion de journalisme culturel ?
Jean-Christophe Buisson : « Le journalisme, c’est un métier, en tout cas en presse écrite, où il existe plusieurs rubriques parmi lesquelles il y a de la politique, de l’économie, du sport et puis une rubrique culture. Qui elle-même, recouvre plusieurs domaines dont généralement le cinéma, la littérature, l’art, le théâtre et ces pages sont faîtes par des journalistes, capables de faire aussi bien des enquêtes que de la critique. La critique est ce qui différencie vraiment la culture des autres domaines par cette spécificité. C’est peut-être ça la différence du journaliste culturel, c’est qu’il embrasse toutes les fonctions du journalisme traditionnel avec plus cette exercice qui n’existe pas ailleurs, qui est la critique de l’art et de l’esthétique, ce qui suppose des connaissances, une expérience, une expertise sur certains sujets. C’est difficile de demander à tous les journalistes de parler de littérature s’ils non pas une formation ou une culture minimale. Je pense que tout le monde peut-être journaliste avec une formation minimale. Il faut de la curiosité, une capacité de synthèse, un peu de talent d’écriture, non pas pour faire du journalisme culturel, parce que c’est une profession qui n’existe pas, mais pour faire du journalisme dans la rubrique culture. Il faut avoir une formation supplémentaire pour compléter ses connaissances des arts. On peut difficilement faire critique littéraire si on n’a pas à minima des connaissances sur les classiques, la littérature contemporaine et si on ne lit pas au minimum trois ou quatre livres par semaine, en ayant déjà lu beaucoup plus. Mais pour moi, le journalisme culturel n’existe pas, car journaliste, c’est un seul métier qui quelle que soit la rubrique ou la matière, répond à des obligations et des codes qu’on décline selon les rubriques. »
Quelle place occupe la rubrique culture au sein du Figaro Magazine ?
Jean-Christophe Buisson : « C’est une place assez importante depuis toujours. C’est-à-dire que quand Le Figaro Magazine a été créé en 1978, l’idée des fondateurs, c’était que ce journal allait être novateur dans ce sens qu’il paraîtrait le week-end, sous la forme d’un hebdomadaire. À l’époque, les hebdomadaires qui existaient étaient des news tels Le Point ou L’Express qui paraissaient en début de semaine et qui avaient pour vocation de donner une information sérieuse, plutôt politique, international ou économique. Le pari des fondateurs du Figaro Magazine, c’est de dire, les gens lisent aussi le week-end et prennent le temps de s’arrêter un peu plus sur l’actualité, car ils travaillent moins et se reposent. Ils sont dans une parenthèse de loisir et de détente. On va leur faire un journal hebdomadaire qui va encourager cette idée-là. Tout ça était avant 1980 et d’un ministère du temps libre, des 39 Heures, donc c’était assez révolutionnaire surtout pour un journal qui était assez de Droite. C’était parier sur le fait qu’on avait besoin d’un hebdomadaire pour accompagner le week-end qui n’existait pas encore. Et donc, que faisons-nous le week-end quand on ne travaille pas ? Soit on voyage, soit on va aux expositions, soit on lit des livres. Immédiatement, Le Figaro Magazine avait l’idée de se présenter comme un supplément du Figaro, en présentant des actualités politiques et internationales, mais en faisant une large part aux voyages, aux rêves, aux évasions esthétiques et géographiques. Et notamment par la culture. Donc très vite, l’ADN du Figaro Magazine c’est d’avoir des pages cultures conséquentes avec des grands critiques littéraires, cinéma et théâtre. Ça, c’était il y a quarante ans et depuis les choses ont évolué. Par contre, ce qui n’a pas évolué et qui la réputation du Figaro Magazine, c’est de passer de choses sérieuses comme la politique puis d’autre part au tourisme et à la culture. Ces deux rubriques représentant toujours la moitié du journal, ce qui est le seul hebdomadaire à avoir ça, le week-end, et l’idée de la culture, c’est de mélanger – étouffées par des grandes pubs – à la fois des critiques, des interviews, des reportages. Dans le cinéma, c’est l’idée d’avoir notamment des tournages exclusifs, des rencontres exclusives. Cette ligne-là, cela fait quarante ans que cette année que Le Figaro Magazine l’a fait perdurer, et on n’y a jamais mégoté. »
En quoi consiste vos principales missions en tant que responsable éditorial de la rubrique culture du Figaro Magazine ?
Jean-Christophe Buisson : « Elles sont identiques à celles des autres responsables de rubriques du journal. C’est une activité qui se décompose en trois temps : Prévoir (récolte d’informations sur les sorties à venir au cinéma …) // Repérer (grâce à mes collaborateurs ce qui va être important et mériterait une place dans le journal) // Fabriquer (je décide de l’aménagement du papier qui sera prétexte à un reportage ou à une critique, de une ou plusieurs pages). Et là mon métier, c’est de demander à un journaliste de se mettre sur le sujet, de l’accompagner sur le service photo , de définir un angle, de définir une taille de caractères, de définir un délai pour rendre. Et ensuite de superviser le montage du sujet en termes de maquette, du choix de la taille des photos dans la maquette, des textes qui sont faits. Et enfin, la dernière étape de ce que l’on appelle l’editing, à savoir les titres, les légendes des photos, la présentation générale. Et d’insérer ce sujet-là, au bon moment par rapport au reste du journal, afin d’éviter les répétitions d’articles au sein du magazine. Il y a aussi des contraintes qui sont extérieurs à la rubrique culture elle-même et mon rôle de rédacteur en chef consiste à être en harmonie à la fois avec les membres de son service ainsi que ceux qui lui sont extérieur, pour faire en sorte que telles ou telles critiques s’insèrent de manière harmonieuse avec le reste du journal. Le métier, ce n’est pas que de s’occuper de sa rubrique, c’est de s’insérer dans un organe plus grand tel un orchestre symphonique.
D’après-vous, pour quelles raisons Le Figaro Magazine, réussit-il à demeurer le leader sur le marché de la presse hebdomadaire ?
Jean-Christophe Buisson : « Je crois que c’est un rendez-vous original, parce que personne ne peut dire à l’avance ce qui va paraître dans Le Figaro Magazine, puisque encore une fois mon mélange parfois des reportages de guerre à de l’évasion en tourisme sur certains sujets uniques, que nous-mêmes connaissons. Des sujets cultures avec sa richesse de ressources photographiques, des chroniqueurs et des éditorialistes qui exclusivement attachés au Figaro Magazine, comme Philippe Tesson pour le théâtre et Frédéric Beigbeder pour la littérature, qui sont des gens suivis, qui ont leurs opinions, leurs styles, leurs voix particulières qu’on ne trouve que chez nous. Chacun d’entre eux, est un rendez-vous en soit. Et puis ce mélange des rubriques, qui est quelque chose d’extraordinaire. Le Figaro Magazine est encore un beau magazine avec son très beau papier glacé et le soin qu’il apporte à la photographie. Et donc on met beaucoup d’argent dans la photographie, mais on est plus beaucoup à le faire à l’exception de Paris Match, pour valoriser nos papiers cultures et évasion. Nous, on sait que l’on peut attirer à la fois des gens qui aiment la culture et la politique, et qui trouveront chaque semaine de quoi satisfaire leur plaisir de lecture. »
Comment envisagez-vous l’avenir du Figaro Magazine ?
Jean-Christophe Buisson : « Le Figaro Magazine subit la même crise que ses confrères ! Une crise structurelle qui est celle du journal papier, qui est concurrencée par la numérisation de la société. Qui touche beaucoup plus les news, que des titres comme Le Figaro Magazine, parce que ces journaux sont concurrencés par la rapidité des services d’information d’Internet. Aussi, il faut savoir que les kiosques de journaux sont de moins en moins nombreux sur le territoire français. Par définition, quand on ne peut plus acheter le journal sans faire dix kilomètres en voiture ou deux kilomètres à pied, et bien par définition vous vous rabattez sur l’offre numérique. Nous offrons donc pour suivre ce mouvement, une offre numérique, pour ne pas se figer sur l’exclusivité du papier. Mais, je pense que ce qui sauve le magazine, c’est encore une fois, son offre papier très original. L’offre papier propose un format élégant, avec une belle lisibilité de ses articles plutôt que s’arracher les yeux en les lisant à l’écran. Notre objectif, c’est de continuer à imprimer des magazines papiers tout en ayant une offre parallèle parfois, avec un site d’abonnement, sur le net et dans vos boîtes aux lettres. Et beaucoup de gens sont rassurés de pouvoir garder du papier. Il y a un rapport particulier, entre les Français et les journaux qui font que ceux-ci ne disparaîtront pas. La structure du Figaro Magazine, en terme de lecture et d’écriture est quand même beaucoup plus agréable sur papier que sur un écran (…) je pense que notre manière de survivre c’est de garder ces deux modèles en parallèle et donc je pense que l’un ne va pas sans l’autre.»
Les aventures de Maxou au Figaro Magazine !
Le Figaro Magazine est un journal iconique du paysage médiatique Français. Lecteur passionné de cette revue riche en actualités politiques et culturelles, j’ai eu l’immense plaisir de pouvoir réaliser ce stage de deuxième année au sein de cette dynamique rédaction. Une aventure journalistique intense, inaugurée en cette période hivernale du 1er décembre 2017 jusqu’à la fin janvier avec énormément de volonté et d’investissement professionnel. En intégrant pour deux mois, la prestigieuse équipe du Figaro, Boulevard Haussmann, j’ai conscience du défi et de l’immense opportunité que cela apportera pour la suite de ma carrière.
▲ Première carte de presse dans ma jeune carrière de journaliste, concrétisée par cette riche expérience au sein de la rédaction du Figaro Magazine . (©coll.privée)
Le cinéma est un art populaire qui galvanise les opinions du grand public. C’est ainsi que m’est présentée la stylisation de la critique cinématographique par ma référente, Clara Géliot. Pour ma première affectation officielle au sein de la rubrique culture (cinéma) du Figaro Magazine, je dois réaliser des revues de presse sur les sorties des films à venir, sur la période décembre-janvier. Puis, j’ai eu l’occasion de signer mes premières chroniques de cinéma dans le numéro 1938 de l’hebdomadaire, consacrées aux films Drôles de petites bêtes d’Arnaud Bouron et La fiancée du Désert de Cecilia Atan et Valeria Pivato. Un travail vraiment singulier et pointilleux qui demandait beaucoup de connaissances en la matière notamment sur les différentes mises en scène, la profondeur des dialogues ou l’esthétique global des films présentés. Voilà la réalité du métier de critique cinéma, adapter ses connaissances si particulières à la demande populaire du lecteur, en ayant un style pêchu et accrocheur qui donne envie ou non, d’aller voir tels ou tels blockbusters. J’ai notamment évolué sur l’outil d’éditorialisation « EIDOS », qui est la maquette numérique du journal et qui me permettait d’ajuster la longueur de mes textes tout en collaborant sur le réseau intranet du Figaro Magazine à l’avancer du journal. J’ai eu la chance de découvrir tous les genres du cinéma, que ce soient les films d’auteurs, les comédies romantiques ou les thrillers à gros budgets, pour parfaire mes connaissances dans cet univers si cher à la ligne éditoriale du magazine.
▲ Rencontre pittoresque avec l’animateur préféré des Français, Nagui, de passage dans les studios du Figaro TV. (©Mathilda Hautbois)
Mon expérience journalistique au sein de la rédaction du Figaro Magazine a vraiment couvert tous les domaines de la culture. À la demande du rédacteur en chef, Jean-Christophe Buisson, je signe quelques papiers dans les rubriques Histoire et Littérature du journal. Par ailleurs, j’ai également assisté Adeline Sombert et Nicolas Ungemuth dans leurs tâches quotidiennes sur la documentation de l’actualité. Dans ce sens, j’ai bénéficié d’un grand accompagnement pédagogique de la part de Jean-Christophe Buisson, qui m’orientait sur les différentes méthodes de travail et process à recourir pour parfaire ma formation journalistique. En outre, j’ai eu l’immense plaisir de retrouver avec beaucoup de bonheur mes camarades étudiantes de l’EFJ, Léa Dubois (Figaro Culture) et Mathilda Hautbois (Figaro Mobile), avec qui je partageais de grands moments de complicité. Ce stage de deux mois dans les locaux du Figaro Magazine fut riche en rencontres (J.Sévilla, M.Beaudoin, F.Beigbeder …) et en instants solennels, qui me feront grandir dans cette optique future de m’accomplir au sein de cette profession exaltante.
Contributions journalistiques
L’ensemble de mes travaux est présenté dans la liste ci-dessous. Quel privilège, mais aussi quel plaisir que de pouvoir écrire quelques lignes, dans les colonnes du plus célèbre hebdomadaire de France. Un travail enrichissant, qui m’a permis d’exercer ma passion pour le journalisme culturel. Bonne lecture à tous !
Figaro Magazine n°1938 – 15/16 décembre 2017
- Beaux livres : critique Origines de Bernadette Gilbertas et Olivier Grunewal ;
- Beaux livres : critique Habiter la planète de Sandra Piesik ;
- Beaux livres : critique TERRE(s) de Thomas Pesquet ;
- Cinéma : critique Drôles de petites bêtes ;
- Cinéma : critique La fiancée du désert ;
Figaro Magazine n°1939 – 22/23 décembre 2017
- Culture : critique exposition « Marlène Dietrich » à la Maison Européenne de la Photographie ;
- Cinéma : critique Ferdinand ;
- Cinéma : critique Kedi, des hommes et des chats ;
Figaro Magazine n°1940 – 29/30 décembre 2017
Figaro Magazine n°1941 – 5/6 janvier 2018
- Cinéma : critique Vers la Lumière ;
- Histoire : critique URBS : la fondation de Rome d’Alexandre Grandazzi ;
Figaro Magazine n°1942 – 12/13 janvier 2018
Figaro Magazine n°1943 – 19/20 janvier 2018
Figaro Magazine n°1944 – 26/27 janvier 2018
Figaro Magazine n°1945 – 2/3 février 2018
Figaro Magazine n°1946 – 9/10 février 2018
- Culture : critique spectacle « Piano Furioso » à l’Apollo Théâtre ;
- Cinéma : critique Belle et Sébastien 3 ;
- Cinéma : critique Stronger ;
- Littérature : critique Juste une orangeade de Caroline Pascal.
Postface
« Le bon journalisme réveille les nantis installés dans leur confort, et réconforte les affligés » rappelle l’écrivain Will Self, sur les missions éditoriales et l’éthique du journaliste. Ce sentiment d’implication et de volonté rédactionnelle, je l’ai véritablement ressenti en effectuant ce stage au sein de la plus prestigieuse rédaction de France. Le Figaro Magazine, une entreprise compréhensive et formatrice, qui bouleversera à jamais ma jeune vision du monde des médias.
Merci à toute l’équipe du Figaro Magazine, Yannick, Clara, Armelle, Pierre, Maurice, Jean-François, Nicolas, Guillaume et Jean-Christophe pour ce stage généreux et passionnant. Une belle aventure inoubliable dans ma jeune carrière de journaliste.