Nice : deux belles histoires dans la nuit de l’attentat

L’attentat de Nice a entraîné une multitude de réactions sur les réseaux sociaux : un bébé retrouvé grâce à Facebook et un enfant a été sauvé dans la foule…

L’attentat de Nice a tué 84 personnes. Il a, une nouvelle fois, suscité l’effroi dans tout le pays, mais a aussi provoqué une vague de solidarité, notamment sur les réseaux sociaux. Des groupes Facebook ont été crées, tels que « Solidarité Nice », où des photos de rescapés étaient publiées, permettant à de nombreuses personnes de retrouver leur proche. On vous raconte deux belles histoires qui se sont déroulées pendant cette nuit tragique.

Solidarité

Quelques instants après l’attaque, la famille d’un bébé de 8 mois, a lancé un appel sur Facebook. Il était dans sa poussette lorsque le mouvement de foule l’a séparé de ses parents. La famille, horrifiée, a posté un message de recherche qui a été partagé plus de 22 000 fois en seulement quelques heures : « Nous avons perdu notre bébé 8 mois. Amis niçois si vous l’avez vu, si vous y étiez, si vous l’avez recueilli, svp contactez-moi. » Grâce à la solidarité des internautes, une heure après que le message ait été publié, l’enfant a été retrouvé. La famille du bébé a alors posté un long message de remerciement auprès du « sauveur » de l’enfant ainsi qu’à tous les internautes ayant envoyé des messages de soutien.

Un acte héroïque

Loïc était en train d’assister au feu d’artifice du 14 juillet sur la promenade des Anglais avec son fils de 7 ans. Le camion blanc du tueur a alors foncé dans leur direction. Le père, paniqué, n’a pas eu le réflexe de pousser son petit garçon. C’est un autre homme, Thierry, qui a tiré vers lui le petit bonhomme et l’a mis hors de danger. « C’est une médaille qu’il mérite, confie Loïc, il a fait comme si c’était son enfant (…) Toute ma vie, je lui serai redevable ! », raconte Loïc sur Facebook. Il a d’ailleurs lancé un appel sur le réseau social, afin de retrouver le sauveur de son enfant.

L’enquête, pour comprendre cet acte abominable, se poursuit, alors qu’un deuil national de trois jours, décrété samedi, culminera ce lundi 18 juillet 2016, avec une minute de silence.

R.G.

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