Tous les articles par Éléonore Korady

Je m'appelle Eléonore, j'ai 17 ans et je suis actuellement en première année à l'EFJ à Paris. Je suis titulaire d'un baccalauréat ES option section européenne. J'aimerai devenir journaliste reporter spécialisée dans les événements culturels.

Makeba a enfin un clip !

Vous mentez probablement si vous dites ne pas avoir dansé sur Makeba cet été…

Un an après la sortie de son album «Zanaka» et de son deuxième single, Jain nous fait voyager en Afrique grâce à son tout nouveau clip sorti hier pour «Makeba».

Récompensée des Victoires de la Musique 2016 pour l’«album révélation», Jain fait partie de ces talents français qui font parler d’eux, c’est d’ailleurs pourquoi elle a fait le tour des festivals cet été.

L’artiste française a toujours admiré la chanteuse Miriam Makeba, connue pour sa chanson «Pata, pata» et pour sa lutte contre l’apartheid. En tournant son clip à Johannesburg en Afrique du Sud, Jain lui rend ainsi hommage. Il a été réalisé par Greg et Lio, les deux mêmes réalisateurs que pour son premier single «Come» sorti en 2015, qui compte aujourd’hui plus de 44 millions de vues sur YouTube.

Les fans avaient été conquis par l’esthétisme de «Come» et ils ne seront pas déçus puisqu’elle ne change pas ses habitudes. Le style vestimentaire et les effets visuels sont tout aussi décalés, ce qui confirme le style rafraîchissant de la jeune chanteuse toulousaine.

Avec ce voyage de presque quatre minutes en Afrique, Jain fait danser la foule. Que ce soit les enfants, les personnes plus âgées, ou encore les buildings que l’ont voit bouger, on ne peut que la suivre.

Alors qu’attendez vous ?

Jain est actuellement en tournée jusqu’au 20 avril et sera de passage à l’Olympia à Paris le 07 Mars 2017.

Le glocal: penser global, vendre local

Le Salon Presse au Futur s’est déroulé ce mercredi 23 novembre. Le glocal: penser global, vendre local, voici une des problématiques qui s’est posé lors d’une conférence. A l’heure où la presse écrite se métamorphose en presse digitale, comment les annonceurs s’adaptent à ce nouveau marché?

“Ceci n’est pas une crise, c’est une métamorphose”. Le philosophe Michel Serres ne s’était pas trompé. La presse régionale ou nationale n’a plus le choix, elle doit s’adapter ou mourir.

Le glocal: contraction de global et local, là est tout le concept. C’est l’adaptation d’une stratégie de vente globale ou mondiale à une stratégie locale. En d’autres termes, s’adapter aux conditions locales suivant l’endroit où le produit est vendu et la personne atteinte.

Pour Bruno Ricard, directeur adjoint Régie 366, il faut tenter de convaincre les annonceurs nationaux que leurs campagnes seraient plus pértinentes dans un contexte local.“Ce qui attire les lecteurs c’est la proximité.” souligne t-il.
“Sauf que la presse est une industrie qui, par définition, distribue le même produit au plus grand nombre.” objecte Jean Pierre Kerraoul, président et directeur général de Sogemedia. Comment alors sortir de l’ornière?

Par la qualité des contenus bien-sûr !

«Il faut être capable de surprendre» estime Hubert Coudurier, directeur de l’information Telegram. Selon ce patron de presse nous assistons à une révolution culturelle. “Les lecteurs aujourd’hui semblent plus attirés par des articles relayant sur internet des théories du complot que par les médias classiques”, déplore t-il.
C’est pourquoi nous devons à tout prix être extrêmement exigeant sur les contenus et élever le débat.

Vendre localement et s’adapter aux attentes des lecteurs semble être une des solutions à la crise qui sévit dans la presse.

Un lundi noir pour la Pologne

Dans le pays de Jean Paul II, le droit à avorter est un droit fragile que les femmes espèrent maintenir…

Lundi 03 octobre 2016, journée noire pour la Pologne. Des centaines voire des milliers de femmes défilent contre le projet de loi « pro-vie » qui interdirait totalement les femmes d’avorter, dans un pays catholique où le droit à l’avortement est déjà très restreint.

En effet depuis plus d’une semaine, le débat a affolé la majorité de la population féminine polonaise qui n’aurait, si cette loi était votée, plus le droit d’avorter pour quelconques raisons. Aujourd’hui la loi qui autorise l’IVG est réduite à 3 cas seulement : en cas de viol, de grossesse mettant en danger la mère ou d’handicap du fœtus.

Pour protester un appel à manifester à été lancé par les femmes polonaises sur Facebook, des personnalités du monde, comme Juliette Binoche, ont soutenu leur cause, que ce soit sur les réseaux sociaux, en partageant des photos d’elles vêtues de noir, en tweetant avec « #BlackProtest ».

A l’étranger, des femmes européennes ont siégé devant les ambassades polonaises, comme à Paris ou encore à Bruxelles.

Pour manifester contre cette loi dans les actes, beaucoup de femmes ont décider d’aller au travail ou encore à l’université habillées de noir, elles ont également appelés à boycotter cette journée, en n’allant pas au travail, ou en manifestant dans les rues de Varsovie et devant les parlements.

Alors qu’il y a 70 ans en France l’avortement était passible de la peine de mort, les lois et les mentalités évoluent, c’est pourquoi le droit l’avortement est un combat que les polonaises espèrent mener jusqu’au bout.

L’IVG est depuis des décennies un combat constant pour certaines femmes du monde, prendre la décision de mettre fin à une grossesse revient à elles, si cette loi était votée, cela reviendrait à réduire leurs droits et leurs libertés.