Archives de catégorie : société

Tati : le tribunal désigne Gifi comme repreneur

Après des semaines d’une interminable attente, le tribunal de commerce de Bobigny s’est enfin prononcé. GIFI a été désigné comme repreneur de Tati. Thomas Hollande, l’avocat d’une partie des salariés s’est exprimé sur cette annonce.

L’enseigne Tati placée en redressement judiciaire début mai, a été repris par GIFI, a annoncé le tribunal de commerce de Bobigny.

Faisant parti du groupe GPG et présidé par Philippe Ginestet, GIFI était en concurrence avec plusieurs enseignes à bas prix comme La Foir’Fouille, Centrakor, Stokomani, Maxi Bazar et Dépôt Bingo. Tati avait été mis en vente par son propriétaire Eram en mars dernier et avait menacé 1.428 emplois sur 1.700. Le pôle Agora Distribution (groupe Eram) avait enregistré une perte nette de 148,5 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 346,7 millions d’euros en 2016.

« Ça a été long, stressant et dur » avoue une des salariées de Tati, la décision du tribunal met fin à une période très difficile à supporter pour les salariés de l’enseigne au vichy rose.

1.428 emplois conservés

« 82,5% » des effectifs sont ainsi repris s’est félicitée la CFTC dans un communiqué. L’offre du groupe GPG était la « mieux-disante socialement », avait estimé Eram avant l’examen des offres par le tribunal le 19 juin. Outre les 1.428 emplois directs et 109 magasins repris, ainsi que le maintien de l’enseigne Tati, GPG va poursuivre les contrats de 24 franchisés.

C’est une page qui se tourne pour l’enseigne fondée en 1948 par Jules Ouaki, et le magasin devra définir sa nouvelle stratégie.

Une blogueuse meurt suite à l’explosion d’un siphon

La blogueuse fitness Rebecca Burger est décédée dimanche 18 juin suite à l’explosion d’un siphon à chantilly. La veille, son siphon a explosé et la capsule de gaz l’a percutée au niveau du cœur sur le thorax comme le rapporte « 60 millions de consommateurs ». La jeune femme a fait un arrêt cardiaque avant de décéder à l’hôpital.

Blogueuse connue dans le monde du fitness et âgée de 33 ans, Rebecca Burger est décédée des suites de blessures causées par l’explosion d’un siphon à chantilly reçu dans son thorax. « Malgré l’intervention des secours, la jeune femme n’a pas pu être sauvée » explique le magazine 60 millions de consommateurs.

C’est sur Instagram, où elle comptait plus de 194 000 d’abonnés que son compagnon a annoncé le drame à tous ses fans.

Des ustensiles défectueux

Le magazine spécialisé 60 millions de consommateurs rappelle les dangers de ces appareils. « À la suite d’un défaut de conception, la tête en plastique de l’appareil se révèle beaucoup trop fragile pour résister à une mise sous pression. Le siphon peut alors exploser et blesser l’utilisateur et les personnes aux alentours ». Entre 2009 et 2013 une quinzaine de marques, dont Ard’Time, la marque de l’ustensile qui a causé la mort de la blogueuse, a commercialisé des « produits défectueux ».

Ainsi, une soixantaine d’accidents, parfois graves, a été recensée par l’association de défense des consommateurs ces dernières années.

Canicule : un gratte-ciel privé de climatisation à Lyon

À Lyon, dans la fameuse tour de la Part-Dieu, la climatisation est en panne depuis près de trois semaines. Il fait plus de 30° dans les locaux. Environ 1200 salariés sont impactés, tout comme les machines.

C’est une panne qui dure depuis le début du mois de juin dans « Le Crayon » à Lyon. Il fait 36 degrés avec un taux d’humidité de 65% à l’intérieur. Des conditions très difficiles pour les 1200 salariés qui y travaillent. Une femme raconte que des moyens ont été mis en place pour les travailleurs « on a deux bouteilles d’eau par jour chacun et un ventilateur personnel » a-t-elle affirmé.

53 entreprises sont logées dans le bâtiment au total et certaines ont décidé de transférer leurs salariés dans un bâtiment plus frais. Pour les autres, des humidificateurs d’air ont été mis en place. Mais cela ne suffit pas, le personnel démarre la journée avec une température de 36 degrés, et il est impossible de rafraîchir les locaux car les fenêtres ne s’ouvrent pas, et donc impossible de les ouvrir la nuit.

Une situation invivable 

Beaucoup de salariés souffrent de maux de tête, vomissement, et certains font des malaises. Nul ne sait jusqu’à quand cette situation va durer,. Etant un problème de climatisation assez conséquent, il pourrait nécessiter plusieurs mois de travaux et beaucoup d’argent.

Carton plein pour les parcs parisiens

Quand les températures grimpent et que le soleil est au rendez-vous, les parcs parisiens font le plein. Les habitants de la capitale y retrouvent calme et fraîcheur. Ouverts tôt le matin et jusqu’à tard dans la nuit pour certains (quand d’autres ne fermeront pas leurs portes de l’été), les parcs sont des lieux prisés des Parisiens.

Par cette chaleur et ce beau temps, les parcs sont les endroits les plus exploités par les citadins parisiens. En plein cœur de la ville, tous les espaces verts sont prisés des habitants. Il n’y qu’à se balader au Jardin du Luxembourg pour voir que toute la surface de la pelouse (celle autorisée) est envahie par des Parisiens qui bronzent, qui jouent ou se reposent.

Certains parcs peuvent ouvrir très tôt le matin, parfois dès 7h et peuvent fermer tard le soir, généralement 21h, permettant aux Parisiens dont l’emploi du temps est très serré, d’aller faire leur petite course matinale ou après le travail le soir.

Des parcs ouverts toute la nuit

Cet été comme l’année dernière, certains parcs, dont la liste figure ci-dessous, resteront ouverts toute la nuit :

– Le square Louis-XIII (4e)
– Les jardins des Grands-Explorateurs Marco-Polo et Cavelier-de-la-Salle (6e)
– Le parc Kellermann (13e)
– Le parc André-Citroën (15e)
– Le parc Martin-Luther-King (17e)
– Le parc des Buttes-Chaumont (19e)
– Le square Séverine (20e)

De quoi ravir les Parisiens puisqu’ils pourront passer leur soirée au frais dans ces parcs en cas de fortes chaleurs cet été.

Travail : je stresse, donc je médite

La France figure parmi les plus mauvais éleves du stress au travail. Plus d’un quart des salariés avouent subir une pression trop grande. Et quand il faut ajouter à une longue journée de travail l’éducation des enfants et toutes les tâches quotidiennes, difficile de trouver un moment à soi. Pour de nombreux professionnels, chaque instant doit pourtant pouvoir devenir un moment propice à la détente. Un sujet de Charlotte Gorzala.

Prendre du temps pour soi dans son environnement professionnel serait vraiment bénéfique pour chaque employé. Aux États-Unis, en Allemagne ou en Suède, dans de nombreuses entreprises, une pause pour méditer est acceptée et même conseillée. Aujourd’hui, le stress au travail concerne entre 20 et 25% des salariés français.

D’après une étude irlandaise « Third European Quality of Life Survey – Quality of Life in Europe : Impacts of the Crisis » publiée par Robert Anderson, Hans Dubois, Tadas Leoncikas et Eszter Sandor, Eurofound et parue en décembre 2012, à la question : « Je me suis senti particulièrement tendu », 5 % des Français répondent « en permanence » (contre 3 % en moyenne européenne), 13 % « la plupart du temps » (contre 9 %), 13 % « plus de la moitié du temps » (contre 11 %) en 2011.

Et environ 56 % des Français déclarent qu’ils sont tellement fatigués qu’ils n’arrivent pas à assurer toutes leurs tâches domestiques en rentrant du travail.

Prévention et exercices de méditation

Des exercices permettraient de prévenir ce stress et de l’éviter. D’après Judith Benitah, sophrologue, il faudrait privilégier une bonne respiration, qui est fondamentale. D’autres techniques peuvent soulager le stress comme le massage assis ou encore les séances de sophrologie qui peuvent être prises en charge par certaines entreprises. 3,2 millions de Français seraient exposés à un risque élevé de burn-out qui est un épuisement professionnel, et qui est souvent la conséquence de trop de travail, trop de pression.

En France, ces méthodes séduisent de plus en plus les entreprises car il est vrai qu’un salarié moins stressé est un salarié plus performant.

La nouvelle ligne TGV révolutionne Bordeaux

La SNCF teste ce mercredi sa nouvelle ligne Paris-Bordeaux. Une vraie révolution pour la ville, en plein essor depuis quelques années. Et un vrai avantage pour les voyageurs régulier qui verront leur trajet réduit d’une heure.

La SNCF teste ce mercredi sa nouvelle ligne Paris-Bordeaux. Une vraie révolution pour la ville, en plein essor depuis quelques années. Et un vrai avantage pour les voyageurs régulier qui verront leur trajet réduit d’une heure.

Un nouveau quartier se construit à Bordeaux avec l’apparition de milliers de logements, tout près de la gare qui va désormais accueillir sa nouvelle ligne Paris-Bordeaux. Un trajet de 2h, qui fera donc gagner 1h20 de trajet aux voyageurs. Un réel avantage pour les clients qui prennent ce trajet régulièrement tout comme pour les parisiens qui décident de venir s’installer à Bordeaux et qui font le trajet tous les jours.

Pour répondre à la demande exponentielle des voyageurs, le président de la SNCF promet 35 000 sièges, soit environ 18,5 allers retours directs Paris-Bordeaux, par jour.

Hausse des prix

La bonne nouvelle sera peut-être ternie par une hausse des prix sur cette nouvelle ligne à grande vitesse. Même si les clients sont plus qu’heureux de pouvoir gagner plus d’une heure de trajet par voyage, ils se montrent sceptiques quant à la hausse des prix des billets qui ont déjà commencé à augmenter jusqu’à ‘’25€ par billet’’, selon une habituée.

Avec 1h20 de trajet en moins, des parisiens pourraient décider de venir s’installer dans le Sud-Ouest, le prix du logement y étant nettement moins cher qu’en pleine capitale. De quoi faire grimper les prix, jusqu’à 15% par an, à Bordeaux et agacer les Bordelais, qui peinent désormais à trouver des logements bon-marché dans le centre-ville.


 

Un festival « interdit aux blancs » à Paris ?

La polémique gonfle depuis le dimanche 28 mai. Le festival Nyansapo a prévu de réserver certains de ses espaces aux seules « femmes noires », excluant de fait les personnes blanches. L’interdiction fait grincer des dents jusque dans la mairie de Paris, où Anne Hidalgo a annoncé se tenir prête à porter plainte contre les organisateurs.

Plusieurs espaces « non mixtes » excluant les personnes blanches, c’est comme cela qu’est organisé le festival afroféministe prévu du 28 au 30 juillet 2017 à la Générale, une salle parisienne. La maire de Paris, Anne Hidalgo s’est exprimée via plusieurs tweets en affirmant qui’elle demandait « l’interdiction de ce festival » et « se réserve également la possibilité de poursuivre les initiateurs de ce festival pour discrimination ». L’élue a aussi condamné « avec fermeté l’organisation à Paris de cet événement interdit aux Blancs« .

« Une faute sur le plan politique »

La préfecture de police affirme dans un communiqué dimanche soir qu’elle « n’a pas été saisie, à ce jour, de l’organisation d’un tel événement ». Michel Delpuech, le préfet de police indique « qu’il veillera au respect rigoureux des lois, valeurs et principes de la République ». L’association SOS Racisme juge le festival comme une « faute – sinon une abomination – car il se complaît dans la séparation ethnique là où l’antiracisme est un mouvement dont l’objectif est post-racial ».

L’été dernier à Reims avait eu lieu un « camp d’été décolonial » qui avait déjà subi des critiques. Il s’agissait d’un « séminaire de formation à l’antiracisme », qui était exclusivement réservé aux victimes du « racisme d’Etat » ou les « racisés », excluant les personnes blanches.

La sécurité des salles de concerts renforcée en France

L’attentat en Grande-Bretagne a aussi des répercussions en France. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, annonce un renforcement de la sécurité autour des événements culturels mais aussi sportifs.

« Nos forces de sécurité sont mobilisées sur le territoire », a assuré le ministre de l’intérieur, suite à la réunion avec les responsables des services de sécurité et de renseignement. « Nous avons donné un certain nombre de consignes aux organisateurs d’événements sportifs, culturels – et évidemment en cette période de l’année, ils s’en déroulent beaucoup – de manière à ce que la protection de nos concitoyens soit partout assurée », a-t-il précisé.

Pas de risque zéro

Des contrôles d’identité plus vigilants et des fouilles corporelles : tels sont les moyens mis en place à l’entrée des salles de concert ou des stades. Ce contrôle ne dérange pas les spectateurs et leur permet de se sentir plus en sécurité lorsqu’ils assistent aux différents évènements qu’ils soient culturels ou sportifs. Depuis l’attentat au Bataclan en novembre 2015, les dispositifs de sécurité ont été renforcés et les effectifs augmentés pour permettre le bon déroulement de ces manifestations.

Néanmoins, le risque zéro n’existe pas. Si les contrôles prennent trop de temps, à cause des nombreuses mesures de sécurité, les files d’attentes risquent de s’allonger. Elles pourraient alors vite devenir des cibles d’acte terroriste.

La Chapelle-Pajot : une pétition lancée contre le harcèlement

Polémique dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Les femmes seraient interdites de fréquenter certaines rues, occupées exclusivement par des hommes. Mais des habitants du quartier crient à la manipulation. Reportage au cœur du quartier.

Depuis quelques semaines, une pétition circule en ligne mettant en avant le fait que certaines femmes ne se sentiraient plus en sécurité en fréquentant certaines rues du quartier de la Chapelle. La pétition a déjà récolté plus de 18 000 signatures

La place de la Chapelle, la rue Pajol, la rue Philippe de Girard, la rue Marx Dormoy, la station de métro et le boulevard de la Chapelle sont des secteurs fortement évités par les femmes du XVIIIème arrondissement. Une d’elles se confie et affirme avoir pris l’habitude de mettre ses écouteurs en passant dans les alentours pour ne pas avoir à entendre les remarques des hommes, qui pourraient être insultantes ou grossières.

Sentiment d’insécurité

Même si ce sentiment d’insécurité est assez fort pour certaines femmes et les poussent à ne plus sortir de chez elles, il reste du moins mitigé. D’autres femmes ne se sentent ni en danger ni agressées.

Pour mettre fin à cela, les signataires de la pétition en appellent aux autorités telles que la Mairie et la Préfecture de police de Paris, qui seraient « déterminées à agir » en annonçant « une augmentation des contrôles de police » et « des actions de sensibilisation » comme elles l’ont indiqué dans un communiqué.


Article écrit dans le cadre de mon stage à CNEWS

Un lundi noir pour la Pologne

Dans le pays de Jean Paul II, le droit à avorter est un droit fragile que les femmes espèrent maintenir…

Lundi 03 octobre 2016, journée noire pour la Pologne. Des centaines voire des milliers de femmes défilent contre le projet de loi « pro-vie » qui interdirait totalement les femmes d’avorter, dans un pays catholique où le droit à l’avortement est déjà très restreint.

En effet depuis plus d’une semaine, le débat a affolé la majorité de la population féminine polonaise qui n’aurait, si cette loi était votée, plus le droit d’avorter pour quelconques raisons. Aujourd’hui la loi qui autorise l’IVG est réduite à 3 cas seulement : en cas de viol, de grossesse mettant en danger la mère ou d’handicap du fœtus.

Pour protester un appel à manifester à été lancé par les femmes polonaises sur Facebook, des personnalités du monde, comme Juliette Binoche, ont soutenu leur cause, que ce soit sur les réseaux sociaux, en partageant des photos d’elles vêtues de noir, en tweetant avec « #BlackProtest ».

A l’étranger, des femmes européennes ont siégé devant les ambassades polonaises, comme à Paris ou encore à Bruxelles.

Pour manifester contre cette loi dans les actes, beaucoup de femmes ont décider d’aller au travail ou encore à l’université habillées de noir, elles ont également appelés à boycotter cette journée, en n’allant pas au travail, ou en manifestant dans les rues de Varsovie et devant les parlements.

Alors qu’il y a 70 ans en France l’avortement était passible de la peine de mort, les lois et les mentalités évoluent, c’est pourquoi le droit l’avortement est un combat que les polonaises espèrent mener jusqu’au bout.

L’IVG est depuis des décennies un combat constant pour certaines femmes du monde, prendre la décision de mettre fin à une grossesse revient à elles, si cette loi était votée, cela reviendrait à réduire leurs droits et leurs libertés.