Le glocal: penser global, vendre local

Le Salon Presse au Futur s’est déroulé ce mercredi 23 novembre. Le glocal: penser global, vendre local, voici une des problématiques qui s’est posé lors d’une conférence. A l’heure où la presse écrite se métamorphose en presse digitale, comment les annonceurs s’adaptent à ce nouveau marché?

“Ceci n’est pas une crise, c’est une métamorphose”. Le philosophe Michel Serres ne s’était pas trompé. La presse régionale ou nationale n’a plus le choix, elle doit s’adapter ou mourir.

Le glocal: contraction de global et local, là est tout le concept. C’est l’adaptation d’une stratégie de vente globale ou mondiale à une stratégie locale. En d’autres termes, s’adapter aux conditions locales suivant l’endroit où le produit est vendu et la personne atteinte.

Pour Bruno Ricard, directeur adjoint Régie 366, il faut tenter de convaincre les annonceurs nationaux que leurs campagnes seraient plus pértinentes dans un contexte local.“Ce qui attire les lecteurs c’est la proximité.” souligne t-il.
“Sauf que la presse est une industrie qui, par définition, distribue le même produit au plus grand nombre.” objecte Jean Pierre Kerraoul, président et directeur général de Sogemedia. Comment alors sortir de l’ornière?

Par la qualité des contenus bien-sûr !

«Il faut être capable de surprendre» estime Hubert Coudurier, directeur de l’information Telegram. Selon ce patron de presse nous assistons à une révolution culturelle. “Les lecteurs aujourd’hui semblent plus attirés par des articles relayant sur internet des théories du complot que par les médias classiques”, déplore t-il.
C’est pourquoi nous devons à tout prix être extrêmement exigeant sur les contenus et élever le débat.

Vendre localement et s’adapter aux attentes des lecteurs semble être une des solutions à la crise qui sévit dans la presse.