Tous les articles par Éléonore Korady

Je m'appelle Eléonore, j'ai 17 ans et je suis actuellement en première année à l'EFJ à Paris. Je suis titulaire d'un baccalauréat ES option section européenne. J'aimerai devenir journaliste reporter spécialisée dans les événements culturels.

Festival de Cannes : projection mouvementée pour « Okja », film Netflix

 

Ce vendredi 19 mai, « Okja », le film de Bong Joon-Ho était au programme de ce troisième jour au Festival de Cannes. Le long métrage américano-coréen produit par Netflix s’est arrêté au début de sa projection. Un problème technique en serait la cause d’après un communiqué de presse.

À peine le film commencé, la projection s’est soudainement arrêtée et la coupure a duré entre 7 et 8 minutes. D’après les journalistes présents, un problème de format empêchant le film d’être correctement diffusé en était à l’origine. Le rideau ne s’était pas complétement levé et cachait une partie de l’écran et notamment la tête de l’actrice principale, Tilda Swinton. Les services techniques chargés de la projection se sont excusés auprès de l’équipe du film, des réalisateurs ainsi qu’auprès des spectateurs présents dans la salle.

Netflix pas le bienvenu au festival

Cette interruption n’a pas été le seul problème rencontré lors de la projection. Après la reprise du film, le logo du producteur a été hué par la salle et les trois-quarts des spectateurs sont sortis avant la fin de celui-ci selon un journaliste de TCM Cinéma qui a relaté l’événement sur Twitter.

La polémique Netflix avait déjà été le point fort de la dernière conférence de presse du jury lors du premier jour du Festival et avait soulevé différentes opinions. « Ce serait un énorme paradoxe que la Palme d’Or ou un autre prix décerné à un film ne puisse pas être vu en salles » avait déclaré Pedro Almodovar, le président du jury de cette 70ème édition. De quoi bien animer cette troisième journée de compétition.


Article écrit dans le cadre de mon stage à CNEWS

 

Qui sont les ministrables du premier gouvernement d’Edouard Philippe ?

Des noms circulent depuis plusieurs jours mais rien n’a vraiment fuité. Qui intégrera le gouvernement d’Edouard Philippe ? Tentative de réponse avant l’annonce de la composition de ce premier gouvernement du quinquennat Macron ce mercredi à 15h.

Respecter la parité hommes/femmes, la balance gauche/droite ou encore ouvrir le gouvernement à la société civile, tels sont les critères très importants pour former le nouvel entourage d’Edouard Philippe. Plusieurs noms circulent déjà mais rien de confirmé.

Des noms très entendus

Parmi les noms qui courent, ceux que l’on entend le plus sont ceux de Jean Yves Le Drian, unique membre du gouvernement Hollande à avoir été « en marche » avec Macron et qui devrait probablement être à ses cotés à la Défense ou ailleurs.
Autre nom attendu : celui de François Bayrou pour la Chancellerie ou les Affaires Etrangères.

Pour le ministère de l’intérieur, des soutiens de la première heure tels que Richard Ferrand, Christophe Castaner ou encore Gerard Colomb seraient attendus.
A Bercy, l’économiste Jean Pisani Ferry serait favori.

Des nouveaux au gouvernement

 

De nouvelles têtes pourraient bien rentrer au gouvernement tel que Marc Ferracci pour le ministère du Travail et l’Euro député Sylvie Goulard aux affaires européennes. Pour l’éducation, un député écologiste : François De Rugy. Et enfin un nom dont on parle beaucoup pour l’écologie, Nicolas Hulot qui a refusé mainte fois ce ministère, se laissera-t-il convaincre cette fois ?

La réponse ce mercredi à 15h.


Article écrit dans le cadre de mon stage à CNEWS

Assises du Journalisme à Tours : 10 ans, ça se fête !

Des professionnels, des futurs journalistes et le grand public se réunissaient ce 15, 16 et 17 Mars 2017 pour assister à la 10ème édition des Assises du Journalisme à Tours. L’édition tourangelle a bien atteint ses objectifs et a, cette année, mis l’accent sur le journalisme de demain et plus particulièrement dans 10 ans.

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Au congrès Vinci : des ateliers, des débats, des workshops et des remises de prix sont au programme.
La première journée commence bien, en effet, elle annonce plusieurs débats tout aussi intéressants les uns que les autres.
Ils commencent par une rétrospective des 10 dernières années, de 2007 à 2017, le grand bouleversement du journalisme, ensuite s’enchaine un débat entre formateurs et étudiants sur le thème abordant la question de leur métier dans 10 ans.
Une des plus grosses conférences de la journée a été animée par Laurence Benhamou, journaliste média à l’AFP aborde le sujet des «Fake News» et de la post-vérité. Conférence si intéressante qu’elle a été obligée d’être déplacée dans l’auditorium à cause du trop grand nombre de personne voulant y assister. Les journalistes Alexandre Pouchard et Luc Hermann, le sociologue Gérald Bronner et le vice-président de l’ODI Pierre Ganz étaient présents pour débattre autour de ces sujet actuels que sont ces «fake news». Cette journée était aussi une journée signée EMI (éducation aux médias et à l’information). Plusieurs ateliers et débats se sont animés autour de ce concept, puis s’en ai enchainé une remise de prix.

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Lauréat du prix Education aux Médias et à l’Information.

De 20h30 à 22h30 s’est déroulé une conférence sur un sujet d’actualité : les présidentielles. Aujourd’hui, le rôle du journaliste politique bouleverse les codes sociaux, les suffrages populaires. Et c’est la question des médias qui échangent davantage sur les forums internet, pour mieux comprendre l’intérêt de la demande électorale de ses lecteurs qui s’est discutée.

Pour la deuxième journée, le thème des ateliers était principalement sur l’émergence des nouveaux médias. Des intervenants dont leur médias se sont lancés cette année sont venus en parler devant une salle comble, dont «Explicite», «Les Jours» ou «The Conversation».

Interview réalisée par les éltudiants de l’EPJT.

Des conférences sur l’avenir des hebdos et des quotidiens dans 10 ans ont été animés par des journalistes de plusieurs médias (Eric Mettout de l’Express, Cyril Petit du JDD ou encore Franck Annese de SoPress ou encore les directeurs de la rédaction du Parisien, de Nice Matin et de Libération). Pour l’avenir des quotidiens, il reste encore flou et pleins de doutes quant à ceux des hebdos, il dépendra de la capacité des médias à s’adapter à la nouvelle temporalité imposée par la mise à disposition immédiate de l’actualité chaude.

Un rapport sur la Loi Boche (permettant aux journalistes de renforcer leur liberté, leur indépendance et d’encadrer davantage les médias) s’est faite dans une grande tension où deux grandes idées s’opposaient : Le CSA face à la loi Bloche et l’utilisation de celle-ci par les journalistes. Les échanges se sont finalement transformés en altercation et l’animateur a été contraint de mettre fin à la conférence sur cette opposition.

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Remise de prix des Assises par Anne Claire Coudray.

Cette journée s’est terminée sur la tant attendue remise des prix des Assisses du journalisme 2017 par Anne Claire Coudray, présentatrice du JT sur TF1 et présidente du jury des Asisses 2017.

Interview réalisée par les étudiants de l’EFJ

La dernière journée a été animée par des débats mêlant le statut du journaliste dans 10 ans face aux robots qui seront à coté de nous pour la rédaction des articles et face à l’information qui devient de plus en plus gratuite, la question du contenu de la télévision dans 10 ans s’est posée aussi.Cette journée a notamment a été signée par les débats du salon du livre du journalisme et tout au long, une remise de prix des livres s’est faite pour les différents auteurs et livres présents aux Assises.

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Salon du livre 2017

En résumé, ces trois jours ont été forts en débats/conférences sur l’avenir des médias et du métier de journaliste, sur les nouveautés de ceux-ci, des intervenants récompensés par une remise de prix des Assises et un salon du livre pour être au coeur des débats et de l’info.

Pari réussi pour cette 10ème édition des Assises du Journalisme de Tours, et on se dit à l’année prochaine ?

Amber Run, parlons peu, parlons bien !

Si il y a bien un groupe à suivre, c’est Amber Run. Les britanniques viennent tout juste de sortir leur deuxième album “For A Moment, I Was Lost”.

En Angleterre, les petits groupes indépendants sont nombreux, ils jouent dans la rue, se font connaitre dans les bars, mais tous n’arrivent pas à percer sur la scène internationale.

Amber Run est un groupe originaire de Nottingham plutôt rock alternatif dont le style est très proche de celui de Kodaline ou encore Seafret…

« 5am », leur premier album, sorti le 20 avril 2015 mêle nostalgie et passion. Leur premier single « I Found » donne bien le ton de celui-ci. Des paroles passionnées et un beat apaisant, la suite de l’album est dans le même esprit. « Noah » et « 5am » sont les deux autres singles qui marquent le style d’Amber Run.

«Il est si facile d’écrire et de diffuser de la musique, donc il est plus difficile de se démarquer de la foule.» avoue le guitariste Will Jones.

A l’époque, l’album avait plutôt bien marché auprès des auditeurs, mais les critiques n’étaient pas du même avis. De nombreuses revues les avaient alors critiqués sur leur manque d’originalité. De plus, ayant étant abandonné par leur label RCA/Sony Music et leur batteur, le groupe ne savait pas s’il devait ou même pouvait continuer et pensait sombrer comme la plupart des petits groupes indépendants.

C’est ce 10 Février 2017 qu’Amber Run dévoile tout de même leur nouvel album « For A Moment, I Was Lost ». Un titre qui pourrait résumer leur état d’esprit quant au destin de leur groupe.
Ils avaient sorti 4 singles pour la promotion de celui-ci, dont « Stranger », une chanson dont le groupe revendique la signification comme « la peine de souffrir pour votre art » et montre ainsi leur dévouement quant à leur musique.

«Lorsque vous traversez des moments vraiment difficiles, vous vous rendez compte si oui ou non vous le voulez vraiment» confie le bassiste Tom Sperring sur leur nouvel album.

Leur deuxième album est assez représentatif de leur période suivant la sortie de leur premier opus est n’est donc pas tout rose. Exprimant la noirceur de ces dernières années, le rendu est plutôt exceptionnel.

Tout comme « 5am », les chansons restent mélancoliques mais arrivent à se distinguer avec un rythme un peu plus vif. Le premier morceau «Insomniac» est un très bon exemple avec son intro rythmée au piano. Ou bien encore « No Answers » qui est un morceau qui penche beaucoup plus vers le rock comparé aux reste des chansons comme « Fickle Game » ou « Island » qui rejoignent plus le style doux et nostalgique de leur premier album.

Ayant tout le potentiel pour rejoindre la scène internationale, Amber Run ne fait surement que commencer !


Les rencontres francophones de la vidéo mobile 2017

Les étudiants en première année à l’EFJ ont été sollicités par l’entreprise Samsa.fr pour couvrir les premières rencontres francophones de la vidéo mobile le 02 Février 2017 à l’ambassade de Roumanie, à Paris.

Nous devions nous occuper de la couverture en « live tweet » des différentes conférences sur le compte twitter @videomobile2017.
Nous étions ensuite chargés d’interviewer sur téléphone les différentes personnalités présentes, de monter les vidéos, et les publier instantanément sur les différents réseaux sociaux (Facebook , Youtube…).


Voici les interviews que j’ai réalisé en binôme avec Léa Dubois-Romo.

  • Jean Guillaume Santi, responsable Snapchat Discover chez Le Monde.fr

  • Alexis Delahousse, Directeur de rédaction à BFM Paris.

  • Fabrice Lorvo, avocat spécialisé dans le Droit des médias.

Et dernière interview de l’organisateur pour un bilan de la journée. Réalisé avec Hugo Protat.

  • Philippe Couve, directeur de Samsa.fr et organisateur de l’événement.


Si vous avez raté l’événement, voici un récapitulatif de la journée réalisé par Léa et moi sur Twitter:

Très engagé, Depeche Mode est de retour !

Depeche Mode fait son retour avec un avant goût de leur quatorzième album «Spirit» qui sortira le 17 Mars 2017.

En effet, ce 2 Février, le groupe britannique a sorti un nouveau single, chose qu’ils n’avaient pas fait depuis 4 ans. «Where’s the revolution» est un morceau très engagé politiquement et donne un assez bon aperçu de leur prochain album.

Le groupe ne change pas de style musical, même après 40 ans de carrière.
C’est donc avec une intro électronique que débute le morceau. Pourtant, les paroles ne sont pas habituelles, ceux-ci parlant souvent d’amour et de croyance, décide de parler dans ce morceau de politique et d’humanité.

Même si Dave Gahan, le leader du groupe, ne qualifierait pas l’album de politique, les paroles restent tout de même très engagées : «Qui prend vos décisions ? Vous ou votre religion ?
Votre gouvernement, vos pays
Vos junkies patriotes».

«Le single parle définitivement d’humanité, et de notre place au sein de celle-ci. Si nous voulons que les choses changent, une révolution, nous devons en parler et nous occuper de ce qui se passe dans le monde.» déclare t-il dans une interview pour Rolling Stone.

«Where’s the revolution» est donc une réponse face aux événements de l’année 2016 (Attentats, Brexit, Election de Trump…) et marque le retour des anglais avec un album qui s’annonce «puissant tant au niveau musical que de son message».

Le groupe britannique passera en France le 12 mai à Nice, le 29 mai à Lille et le 1er juillet à Paris au Stade de France pour leur tournée «Global Spirit Tour».


Guess who’s back, back again : le retour d’Ed Sheeran

Plus d’un an après avoir fait une pause sur les réseaux sociaux, Ed Sheeran vient d’annoncer son retour !

C’est ce 1er Janvier 2017 qu’Ed Sheeran décide de souhaiter une bonne année à sa façon en annonçant la sortie d’une première chanson le vendredi 5 janvier.

Le jeune britannique de 25 ans révèle la date de sortie de son troisième opus «÷» (divide) qui sortira le 3 Mars 2017 !
En effet, le 13 décembre 2015, l’auteur, compositeur et interprète avait posté sur Instagram les raisons de son break sur la toile.

Après 5 ans d’intense travail, il avait déjà sorti plusieurs EP, albums dont «+» (plus) sorti en 2011 et «x» (multiply) sorti en 2014 et il avait fait le tour du monde plusieurs fois pour notre plus grand plaisir.

Sa pause était principalement dû au fait qu’Ed Sheeran n’avait, selon lui, pas assez profité du monde et de ce qu’il pouvait offrir.

Ayant fini sa tournée le 12 Décembre, et avec un troisième album en cours d’écriture, c’était l’opportunité pour lui de s’écarter le plus possible de la technologie pour voyager et profiter.

Et c’est le 13 Décembre 2016 que le «gingerhead» fait son retour sur les réseaux. Pas beaucoup d’explications, juste un fond bleu qu’il poste sur Instagram, Facebook et Twitter.

On pouvait alors imaginer la couverture de son 3ème opus «», puisque son premier album «+» était orange, et «x» était de couleur verte.

Ces deux albums furent tout deux des succès, le premier grâce à «The A Team», «Lego House» ou encore «Drunk» et le deuxième avec la chanson qui est passé en boucle «Sing», «Don’t» ou bien la magnifique ballade «Thinkng Out Loud».

En attendant la sortie tant attendue de «÷» voilà ce dont est capable l’anglais !


2016 en quatre minutes : DJ Earworm relève le défi !

Avec 2017 à l’approche, on a tendance à se remémorer les souvenirs de l’année qui est sur le point de se terminer.

DJ Earworm, Jordan Roseman de son vrai nom, vient de sortir son mashup des chansons phares de l’année 2016 «Into Pieces». Il reprend ainsi les 25 titres les plus populaires aux Etats Unis pour en faire un mashup totalement pop. Et c’est un rendez vous annuel qu’il nous propose depuis maintenant 8 ans !

Cette année, c’est avec «Starboy» de The Weeknd que commence le remix. Et c’est l’instrumental de «This is what you came for» de Calvin Harris et Rihanna qui en est le fil conducteur. Les titres varient, on peut entendre les Twenty One Pilots qui ont cartonné cette année avec trois de leurs titres ou encore des artistes tel que Zayn, Mike Posner, les Fifth Harmony ou encore Justin Bieber qui, lui, est quasiment présent dans tous ses mashups.

Mais DJ Earworm a l’embarras du choix. Il sélectionne les chansons en fonction de leur classement au Billboard et juge par lui même si elles sont suffisamment «mixables» pour bien représenter le ‘feeling’ de l’année.

Décidément, sa série «United State of Pop» est incontournable pour les fêtes de fin d’année !