Tous les articles par Cassandra de Carvalho

La Poudre, le podcast féministe qui fait du bien !

 Créé il y a peu, le podcast féministe La Poudre produit par la société de production Nouvelles Écoutes est un petit joyau de discussion intelligente et intime qui nous fait prendre un bon bol d’air frais !  

« Allez en place, c’est La Poudre » … Vous avez peut-être déjà entendu cette phrase ou ces mots, tout droit sortis de la bouche de Lauren Bastide. Ou alors, vous les découvrez là, écrits, mais vous n’avez aucune idée de sa voix ou de son intonation.

La Poudre est le nom donné à un podcast féministe créé par Lauren Bastide. Cette journaliste a traversé les couloirs de grandes rédactions. De Courrier International au quotidien Le Monde en passant par l’hebdomadaire féminin Elle ou encore plus récemment France Inter où elle anime l’émission hebdomadaire Les Savantes dédiée chaque semaine à une femme universitaire et son domaine de prédilection, Lauren Bastide n’est pas seulement journaliste. Elle est femme, porte-parole du collectif Prenons la une qui se bat pour une juste représentation des femmes dans les médias et l’égalité professionnelle dans les rédactions.

Tous les jeudis, une semaine sur deux depuis maintenant un an, Lauren Bastide reçoit pour animer La Poudre, une femme artiste, intellectuelle, politique. Parmi elles, Leîla Slimani, Ovidie ou encore Léonora Miano. La Poudre n’est pas un podcast comme les autres. Ce n’est pas une interview bateau, froide et sans intérêt. La Poudre c’est une discussion, une conversation, un échange sur l’éducation, la société, le rapport au corps et à la féminité.

La Poudre interroge et s’interroge. La Poudre peut vous contredire, vous faire sauter au plafond. Elle pose des questions, soulève des débats, parle de sexualité, de pornographie féministe et nous ouvre l’horizon. Et pour cela, quoi de mieux que de recevoir ces femmes exceptionnelles dans un endroit intime, particulier. C’est donc dans l’intimité d’une chambre de l’hôtel Grand Amour que Lauren Bastide accueille ses invités et converse l’espace d’une petite heure.

Parce que non, le podcast n’est pas mort, bien au contraire. Popularisé en 2005, le podcast est un pur produit numérique qui a été popularisé par Apple et son application native de Podcasts. Il permet de rattraper un programme ou tout simplement de s’accorder un moment de détente sur votre smartphone ou tablette par exemple.

Malgré le fait que le podcast subisse de nombreux freins en France et ne soit pas énormément médiatisé au point de toucher le grand public, le podcast est un succès outre-Atlantique qui commence à attirer des convoitises. Grâce à sa facilité de réalisation et la possibilité de donner à l’auditeur l’impression de faire partie de l’histoire qu’on lui raconte, le podcast commence à reprendre du poids dans le paysage médiatique et c’est tant mieux !

La saison une de la Poudre s’est achevée il y a peu mais une deuxième saison débute le 5 octobre 2017 avec une invitée pour le moment… mystère ! Et si vous vous demandez pourquoi « La Poudre », c’est simple, allez écouter et faites-vous votre propre vision de ce qu’est La Poudre.

 

Les sondages, en veux-tu en voilà

Trop présents ou non ? Confiance ou méfiance ? Stop ou encore ? Les sondages agitent l’opinion publique depuis des années. En pleine élection présidentielle 2017, les sondages sont de retour sur la table grâce au débat organisé par le groupe des écoles Denis Huissman en compagnie de David Pujadas et Jean-Michel Aphatie.

A l’aube de la présidentielle, l’EFJ, École Française de Journalisme, a organisé ce vendredi 21 avril, les Rencontres de l’EFJ. Au programme, rencontre entre deux vieux « friendemies », les médias et la politique. Pour ce débat, école de journalisme et de communication respectivement EFJ et EFAP, étaient présentes face à deux experts politiques : David Pujadas et Jean-Michel Aphatie. Parmi les thèmes abordés, la question des sondages a été mise à débattre : les sondages stop ou encore ?

Gros éléments de la présidentielle, les sondages font partie des sujets les plus discutés et controversés. Les étudiants de l’EFJ et de l’EFAP ont donc eu la possibilité de poser toutes leurs questions, ou du moins une partie, aux deux invités présents au New Cap Event Center dans le 16ème arrondissement de Paris.

Pour entamer le débat, David Pujadas, présentateur du JT de France 2, lance un léger pic à la profession en confiant que « les médias en font beaucoup avec les sondages ». Face à lui, Jean-Michel Aphatie, éditorialiste politique, rappelle l’utilité des sondages, outil hautement scientifique, dans les élections. En effet, les sondages se tromperaient beaucoup moins que le montre l’histoire officielle comme le démontre l’éditorialiste en citant les élections de 1981, 1988, 2007 et 2012.

De plus en plus présents à l’approche du deuxième tour de l’élection présidentielle, les sondages peuvent appeler à la méfiance. Celle-ci est formellement rejetée par Jean-Michel Aphatie, estimant qu’il s’agit d’une « erreur ». En effet, émettre un doute face aux sondages signifierait douter de ce que le progrès peut nous offrir.

Quant à la possibilité des sondages d’influencer les votes voire même, de participer à la radicalisation, les deux experts politiques rappellent que les motivations du vote sont multiples mais également que la banalisation du Front National est réelle, compréhensive. Les sondages sont un outil d’information pour les politiques qui cherchent à prendre la température de l’opinion publique. Mais ce sont également un outil pour les journalistes afin de comprendre les grandes dynamiques. Pour exemple, Jean-Michel Aphatie, a utilisé Jean Luc Mélenchon, l’homme politique nourrit l’actualité et la presse est admirative de « l’artiste ».

Cependant, évoque David Pujadas, il faut relativiser « un sondage n’est pas une prévision du vote mais une photographie de l’opinion publique à un instant précis ». Enfin, Jean-Michel Aphatie conclue le débat sur une comparaison quelque peu incongrue, des sondages à une échographie « On peut imaginer une présidentielle sans sondages tout comme on peut imaginer une grossesse sans échographies, mais c’est inutile ». Les sondages semblent donc bel et bien ancrés dans l’ADN des présidentielles. Ils font partie du jeu.

Révolution numérique : activée

Comment réussir sa transition vers le numérique ? Cette question est dans toutes les têtes, dans tous les médias. Réalité virtuelle, vidéo 360, médias expérientiels, que promet 2017 pour les journalistes ?

« Le numérique implique la nécessité de redéfinir, reformater et itérer ce qui est produit».  C’est là tout le défi pour les médias et les journalistes de 2017. En effet, le métier est en pleine mutation et son écosystème est bouleversé. Aujourd’hui, ce n’est plus la radio qui annonce, la télévision qui montre et la presse qui explique. Dorénavant, la notification push annonce, les réseaux sociaux montrent et la vidéo explique.

Malgré tous ces bouleversements, le journaliste doit toujours enquêter, vérifier, hiérarchiser et expliquer. Cependant, il doit le faire avec l’apparition de nouvelles contraintes.

Tout d’abord, les acteurs traditionnels ont perdu la main. Le contenu est maintenant disponible à tous moments, sur tous les écrans avec la fonction replay ou en streaming. Le public peut maintenant accéder à toutes sortes d’information et devenir lui-même, un média émettant de l’information et du contenu.

Ensuite, les médias déjà installés doivent apprendre à cohabiter avec leurs « frienemies ». Apparus il y a peu, ces concurrents directs ne peuvent être ignorés.  Au contraire, il est fondamental pour les médias d’être capable de s’adapter à leurs nouveaux contenus.        Google ou Facebook par exemple attirent désormais de nombreux jeunes, une cible majeure. De plus, de nouvelles plateformes voient le jour : médias expérientiels, vidéo 360, réalité virtuelle… Face à tous ces bouleversements, tout le challenge pour les médias est de sortir la tête de ce flot incessant d’informations pour se réinventer et innover.

Tout cela, le New York Times l’a bien compris. Le titre de presse américain installé depuis des années n’a qu’une idée en tête depuis le début de la révolution numérique : trouver un modèle pérenne tout en maintenant un journalisme de qualité.

Ainsi, le New York Times favorise désormais son lecteur, l’expérience utilisateur primant désormais sur le contenu, et non plus l’annonceur. Le quotidien new-yorkais mise alors sur de nouveaux contenus avec une mise en scène de l’information comprenant photos et vidéos mais également de nouveaux moyens de storytelling (newsletters, alertes…).

Pour mettre en place toutes ces nouvelles pratiques le New York Times et beaucoup d’autres grands médias, se centrent sur la formation de leurs employés au « digitally-native journalism » et recrutent en masse des journalistes déjà experts dans le domaine du numérique.

On l’aura bien compris, le numérique transforme aussi bien les entreprises de médias avec l’apparition de nouveaux rôles mais également la société à une cadence folle. Le journalisme en 2017 promet d’être l’ère d’un « nouveau journalisme ».

 

 

L’aventure berlinoise (portrait)

Elle réunit les acteurs, pose le décor et créer son propre monde emprunt de fantaisie. A la fois burlesque et dramatique mais également masque et miroir de la réalité : bienvenue dans l’univers de Valérie Favre.

Ville des arts, des artistes et des musées, animée et vibrante d’énergie, le contraste entre les édifices historiques et contemporains y est impressionnant. Mélange entre tradition et modernité, lumière et obscurité, nous voici à Berlin. Probablement l’un des lieux les plus passionnants d’Europe, Valérie Favre fait partie de ceux qui l’ont rejoint, de ces exilés pour l’art.

Elle parait reposée assise sur une chaise noire un peu usée, dans cette pièce aux murs blancs légèrement désordonnée, des esquisses au sol, des pots ici et là soulevant une toile à peine sèche. Elle parait pensive, douteuse peut-être ? « J’ai de plus en plus le doute, mais le doute constructeur ».

Dans sa jeunesse, c’était une battante, une touche à tout. Cette force, elle ne l’a pas perdue, elle a tout simplement su la maitriser. Aujourd’hui, la maturité lui a beaucoup appris. « Je suis beaucoup moins sure de moi, c’est plus calme, de plus en plus fragile. » Cette fragilité dont elle nous fait part avec une honnêteté déconcertante,  c’est ce qui la construit de jour en jour et la fait voyager dans son art.

 Son style est facilement reconnaissable : forêts enchantées, contes de fées, centaures, elfes, personnages hybrides, on peut même y apercevoir la mort : sujet qu’elle a abordé il y a trois ans.  Comme quoi, tout n’est pas utopique dans l’art de Valérie Favre.                             Passionnée de littérature, de théâtre et de cinéma, elle y puise une grande partie de son inspiration. Toutefois, elle le répète, elle reste fidèle à ce qui l’a toujours animé : « mon grand sujet c’est la peinture avec un grand P ».

A travers son travail, cette brune passionnée veut développer une notion chère à son cœur : le temps. Le temps qui nous emprisonne parfois, qui s’accélère, et surtout, le temps qui disparait. Alors elle s’interroge sans cesse, elle se remet en question et se répète : «Comment arriver à faire que devant mes peintures, quelqu’un reste figé plus de dix secondes?» Alors, elle innove sans cesse, butine à travers les styles, les époques, les univers, tout en restant fidèle à son art.

Au-delà de n’être que peintre, Valérie Favre est une écrivaine, elle narre la vie, la réalité du monde qui nous entoure. Non pas avec des mots, mais avec ses coups de pinceaux virevoltants dans l’air pendant quelques secondes avant de frôler majestueusement  la toile. Pour elle c’est indéniable : « La peinture ne se limite pas à peindre des fleurs et des portraits, on peut aussi imaginer qu’avec l’aide de pinceaux et de couleurs, on peut faire réfléchir ».

Coup de foudre à Montmartre (portrait)

C’est l’histoire d’une rencontre, d’une évidence. La peinture et lui. Véritable coup de foudre qui dure depuis maintenant plus de 60 ans. Seulement cette histoire d’amour fusionnelle n’a pas toujours été si simple. Retour sur ce peintre mystérieux, Astolfo Zingaro.

Nombreux sont ceux qui les observent. Certains du coin de l’œil tout en passant leur chemin, d’autres les contemplent, assistant là, bouche bé,  à la naissance de l’œuvre. Les peintres de la Butte Montmartre attirent, fascinent. Ces hommes perchés non loin du Sacré Cœur, assis sur leurs chaises pliantes en pantalons de toile, chemises blanches et vestes en tweed ont été une véritable source d’inspiration pour Astolfo Zingaro. Dans son atelier, entre gouaches et vieux pinceaux usés par son majestueux coup de main,  cet italien d’origine et français de cœur, nous raconte avec une simplicité déconcertante comment l’évidence s’est un beau jour présentée à lui « j’ai essayé un petit matin et puis, j’ai su que c’était ça. Voilà comment ça a commencé».

Mais ne vous y fiez pas. Tout n’a pas toujours été si simple pour cet autodidacte de la peinture. Installé à Montmartre depuis toujours, Zingaro a du se confronter à la difficulté du métier d’artiste. Il fallait  « tenir le coup » nous livre t-il, la gorge nouée, les yeux vers le ciel, probablement en repensant à tous ses sacrifices. Pourtant, il ne baisse pas les bras face à « cette putain de sensibilité qui nous caractérise ». Zingaro est passionné et ça se sent. Pour perfectionner sa peinture, il observe, s’inspire de certains courants.  Ainsi, parmi ces grands noms  de la peinture italienne tels que Giotto, Piero della Francesca et bien d’autres encore, Astolfo Zingaro a su se frayer son propre chemin.

Et bien plus que ça. Zingaro ne s’arrête plus, il peint, encore et toujours. Des heures entières passées dans cet antre de la peinture à essayer d’arriver à son but ultime : une toile monochrome. Cette peinture composée de manière égale par une couleur uniforme. Car oui, l’art contemporain, c’est son dada. Zingaro a plongé dedans il y a plus de soixante ans et n’y est plus jamais ressorti.

Mais ce qui fait l’originalité de Zingaro, c’est la vision de son art. En effet, sa démarche de peinture est singulière. Zingaro en est convaincu : on n’apprend pas la peinture dans les livres « l’art contemporain c’est complètement l’aventure parce que c’est la toile qui nous conduit. Ce n’est pas nous qui dirigeons. A partir du moment où on veut diriger, on se plante, on devient crispé ». C’est là que tout devient intéressant. Lorsqu’il peint, Zingaro n’est plus maître de lui-même mais au contraire, devient le sujet de sa toile. Elle le conduit et l’emmène vers un ailleurs totalement inconnu.

Son art, Zingaro l’a transmis. Dans les débuts des années 1980, il pratique le modèle vivant dans de nombreuses salles de classes. Pour ses étudiants, Zingaro apporte de la nouveauté. Il amène  au devant de la scène ce que ces jeunes peintres eh herbe ne connaissent pas. C’est ce qui a fortement marqué certains d’entre eux.  Mais est-il réellement compris ? Il n’en est pas sur.

Une chose est certaine, Zingaro est l’emblème d’un nouveau courant. Celui qui se définit comme « extérieurement abstrait » et non « dans l’abstrait » entend bien se laisser mener par le bout de son pinceau jusqu’à ce que la mort les sépare.

Pas facile la vie d’entrepreneurs de presse !

Créer son propre média est une bien belle aventure qui peut parfois réserver quelques surprises. Avantages, déconvenues, enseignements, mythe de la gratuité ou encore importance du commercial, trois créateurs de pureplayers nous ont livré leur expérience.

Du 23 au 24 novembre se tient à Paris le Salon de la Presse du Futur. Chaque année, de nombreux professionnels du milieu de la presse viennent à ce salon pour se rencontrer, découvrir les innovations dans leur milieu et surtout échanger. Ces deux jours laissent ainsi place à un défilé  de conférences.

Parmi elles, la conférence du SPIIL, le Syndicat de Presse Indépendante d’Information en Ligne,  animée par son directeur Jean-Christophe Boulanger autour du parcours d’entrepreneurs de presse de Pure-Players (médias tout en ligne). La problématique est simple : pourquoi dans un contexte de crise, aurait-on encore envie de créer de nouveaux médias ?                                                                                                                                                                         La réponse donnée par le SPIIL est unanime : on assiste à une véritable révolution de la presse avec le numérique, ce qui en fait un secteur en devenir. Ainsi, tout se réinvente.

Cependant, de nombreux pièges peuvent faire surface dans la création d’un média : mauvais entourage, manque de compétences dans la technologie etc. « Pour peser, il faut se soigner, c’est-à-dire se former » déclarait à ce sujet Jacques Trentesaux, co-fondateur de Médiascités, un pureplayer qui se lance le 1er décembre prochain.

Les journalistes doivent « ouvrir leurs œillères » à d’autres domaines qui ne sont pas les leurs (finance, commerce, management, marketing…). Toutes ces composantes sont impératives pour pouvoir créer un média qui fonctionne.

Nombreux sont ceux qui y tombent la tête la première. C’est ce que nous livre Augustin Naelpels, journaliste au pureplayer Les Jours. En effet, à son lancement, Les Jours a commis une erreur fatale : celle de négliger l’importance de la distribution. En effet, le marketing est un point crucial pour pouvoir développer sa notoriété « Ce n’est pas parce qu’on est numérique que tout le monde peut nous trouver, ni même qu’on a un site web que tout le monde va venir ». Dès lors, la nomination d’une équipe pour ce domaine spécifique semblait plus que nécessaire pour la santé du pureplayer.

En parallèle durant cette conférence, certains sujets autres que l’entreprenariat ont été abordés. Parmi eux « le mythe de la gratuité » notamment développé par Jean-Christophe Boulanger et Jacques Trentesaux. Aujourd’hui « la qualité des articles ne suffit pas » déclarait ce dernier. Il faut proposer d’autres contenus, de la nouveauté. « Il faut se rapprocher du public » pour ainsi recréer ce lien de confiance qui liait autrefois entre la presse et le public, aujourd’hui rompu.

On l’aura bien compris, le journalisme se doit d’être réinventé. Il faut revenir aux fondamentaux du métier tout en laissant place à la créativité, et surtout détenir un bon modèle économique et éditorial en ne négligeant pas la place du management et d’autres secteurs techniques. Pour cela, le SPIIL se donne une mission : fortement soutenir ceux qui donnent un nouveau souffle à cette presse en renouveau.

Fini la corvée du codage !

 C’est LA bonne nouvelle pour les butés du codage : créer sa propre application sans avoir à s’entêter de ces longues lignes de codes, c’est possible. C’est le pari que se sont lancés les « Pandas » de la start-up Pandasuite et notamment Aude membre de la start-up, interviewée lors du Salon de la Presse du Futur. 

A l’origine, cette application nait d’un constat pour le moins effarant pour les jeunes fondateurs de Pandasuite. Ils constatent que de nombreux obstacles interfèrent dans la création d’une application.  Parmi eux, le codage. Le code informatique est un langage permettant à l’humain de programmer un logiciel ou un ordinateur. C’est à l’aide du code informatique que l’on conçoit des jeux vidéos, sites internet ou encore des applications mobiles.

Seulement, deux problèmes majeurs sont vite constatés par les futurs membres de Pandasuite. Tout d’abord, malgré la mise en place de l’enseignement du code informatique dès le plus jeune âge,  tout le monde ne sait pas encore coder. En matière de code informatique, la France est d’ailleurs en retard comparé à ses voisins américains et anglais où son apprentissage y est plus largement répandu.                                                                                                                                                                     Ensuite, lorsque l’on veut créer une application, un robot ou un site internet, il est nécessaire de faire appel à un développeur. Ce développeur est la personne en charge du codage. Seulement, problème : ils sont encore très rares. Ce qui signifie qu’avoir un développeur à ses côtés peut s’avérer être long et coûteux. Selon Aude, tout cela pourrait amener à « brider » la créativité du graphiste ou d’une personne lambda cherchant à développer son application.

Suite à ces constats, la conclusion est sans appel pour ces jeunes entrepreneurs : il faut créer un outil mis à la disposition des personnes inventives leur permettant d’exprimer leur créativité sans contraintes.

Pandasuite se définit donc comme un « pont entre la technologie et le contenu ». L’outil mis en place par cette toute jeune start-up est simple. Il s’agit d’une application en ligne dans laquelle il est possible d’insérer des liens (textes, images..) et d’utiliser des composants, le tout sans aucun codage ! L’application guide alors la personne désireuse de créer en menant l’expérimentation à sa place de A à Z. Que demander de plus ?

Pandasuite est pour le moment à l’origine de la création d’une dizaine d’applications et Aude nous promet une belle avancée dans les mois à venir.

Le séisme économique Trump

Isolationnisme, baisse d’impôts, renégociation des traités tels sont les engagements économiques de Donald Trump, 45ème président des Etats-Unis d’Amérique, et non des moindres.

«Lorsque les Etats-Unis éternuent, une grande partie du monde attrape la grippe ». Les propos du prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz résonnent particulièrement en ce mardi 9 novembre, jour de l’élection du magnat de l’immobilier, Donald Trump, à la présidence des Etats-Unis. En effet, le milliardaire est incontestablement devenu le maître du monde. Pour le meilleur ? Ou pour le pire ?

Sur le plan économique, l’objectif est simple : il faut se recentrer sur l’Amérique elle-même. Trump penche donc clairement pour un positionnement isolationniste. Dès son arrivée à la Maison Blanche, le 20 janvier 2017, Trump entend bien entrer en piste et selon les dire de l’agence de notation Standard & Poor’s, les conséquences des décisions économiques du candidat seront « monumentales ». (à retravailler)

Alors concrètement, que prévoit Donald Trump en matière d’économie ? Tout d’abord, sur le point de vue interne au pays, le républicain propose notamment de réduire le taux d’impôts des plus riches, passant de 39 à 33% car taxer les riches  « aura des effets moindres car ils épargnent plus qu’ils ne consomment ». En revanche, l’homme d’affaires estime que « les ménages modestes dépensent plus qu’ils ne reçoivent ». Pour cela, Donald Trump prévoit d’augmenter le salaire minimum à 10 dollars contre 7.25 aujourd’hui. Autre décision et cette fois-ci, plus problématique, Trump prévoir de supprimer l’Obamacare, la réforme de santé mise en place par son prédécesseur, Obama.Tout un symbole.

En ce qui concerne le commerce et les échanges des Etats-Unis avec l’international, la aussi, il va y avoir du changement. En effet, Trump estime que la Chine est responsable de près de la moitié du déficit commercial américain. Ainsi, entreront en vigueur dès le début de son mandat, des droits de douanes à hauteur de 45% pour les produits émanant de la Chine et de 35% pour ceux du Mexique. Par ailleurs, ce fervent défenseur du protectionnisme prévoit bel et bien de renégocier certains traités qu’il rejette fermement, tel que l’accord de libre échange avec les pays d’Asie-Pacifique, le Trans-Pacific-Partnership (TPP) ou encore le North American Free Trade Agreement (NAFTA). Ceci marque clairement la volonté des Etats-Unis de réduire leurs engagements et prises de positions à l’égard du reste du monde.

Tous ces changements seront donc intéressants  à constater sur la durée puisque les Etats-Unis vont devoir combiner entre l’explosion des importations destinées à satisfaire la demande en interne et, le choc important que devra affronter le commerce mondial avec des importations davantage taxées. Cependant, de nombreux experts restent tout de même perplexes quant à la possible mise en place de toutes ces propositions.

Le monde selon Trump

Entre volonté de destruction de l’Etat Islamique, rapprochement confirmé avec la Russie  et désir de renégociation avec l’Iran, le programme international du républicain promet des changements radicaux.

Donald Trump nous avait prévenus. : Il sera « imprévisible ». Le monde doit-il s’inquiéter ?  En matière de politique étrangère, les changements promettent d’être radicaux.          

L’organisation du traité de l’atlantique nord (OTAN) est l’un de ses premières cibles. Selon le futur pensionnaire de la Maison Blanche, les alliés des États-Unis doivent assurer un peu plus  leur propre sécurité au sein de cette organisation. Si aucune amélioration n’est constatée, Trump menace tout simplement de quitter l’Alliance. Osera t-il ?

En tout cas, une chose est sûre : le magnat de l’immobilier ne semble pas plaisanter. Il est tout aussi volontaire concernant la guerre à mener contre l’Etat Islamique. Si le  futur président des Etats-Unis en fait même une de ses priorités, son plan pour mettre « KO » Daesh laisse perplexe. Les Etats-Unis devraient pour cela   se rapprocher avec la Russie,  fidèle allié du régime syrien en guerre contre l’EI. « Je n’aime pas Assad. Mais Assad fait la guerre à l’Etat islamique. La Russie fait la guerre à l’Etat islamique. Et l’Iran fait la guerre à l’Etat islamique » déclarait le Trump candidat en septembre dernier.

En  terrain russe, Trump fait avancer ses pions et n’a jamais caché ses liens avec Vladimir Poutine. Dans une interview à la chaîne ABC, le milliardaire en totale opposition avec son prédécesseur Barack  Obama, ne trouve rien à redire à l’annexion de l’Ukraine par la Russie. Le pensionnaire du Kremlin le lui rend bien. C’est le premier à avoir félicité son potentiel partenaire pour son élection à la Maison Blanche.

Autre priorité à l’agenda de l’Oncle Sam : le brulant dossier iranien. Contrairement aux relations tumultueuses avec la Russie,  les liens avec l’Iran se sont nettement améliorés ces dernières années. Cependant, ils pourraient de nouveau s’enflammer. En cause : la volonté du républicain de renégocier l’accord nucléaire signé par Barack Obama. . Selon Trump, l’Iran n’a pas donné aux Etats-Unis des garanties suffisantes. Du côté de l’Iran, le ministre des Affaires étrangères s’est empressé d’appeler ce mercredi le président américain pour qu’il respecte les accords internationaux. Inquiétant.                                                                                                                      

Toutes ces propositions restent à nuancer. Le Trump candidat disparaîtra t-il face au Trump président ? Réponse le 20 janvier 2017 à l’ouverture du chapitre 1 : le monde selon Trump.

 

 

Douche froide pour le marché automobile français

Coup de mou pour nos constructeurs français ! En plein Mondial de l’Automobile à Paris, les chiffres récemment dévoilés pour le mois de septembre montrent un marché français en plein dérapage. Les marques françaises marquent en effet un recul plus net de leurs ventes à hauteur de -15,5% contre -10,1% pour leurs concurrents étrangers. Face à cette situation, les malmenés en bourse Renault et PSA Peugeot Citroën se défendent et s’estiment même assez confiants pour l’année à venir.