Pas facile la vie d’entrepreneurs de presse !

Créer son propre média est une bien belle aventure qui peut parfois réserver quelques surprises. Avantages, déconvenues, enseignements, mythe de la gratuité ou encore importance du commercial, trois créateurs de pureplayers nous ont livré leur expérience.

Du 23 au 24 novembre se tient à Paris le Salon de la Presse du Futur. Chaque année, de nombreux professionnels du milieu de la presse viennent à ce salon pour se rencontrer, découvrir les innovations dans leur milieu et surtout échanger. Ces deux jours laissent ainsi place à un défilé  de conférences.

Parmi elles, la conférence du SPIIL, le Syndicat de Presse Indépendante d’Information en Ligne,  animée par son directeur Jean-Christophe Boulanger autour du parcours d’entrepreneurs de presse de Pure-Players (médias tout en ligne). La problématique est simple : pourquoi dans un contexte de crise, aurait-on encore envie de créer de nouveaux médias ?                                                                                                                                                                         La réponse donnée par le SPIIL est unanime : on assiste à une véritable révolution de la presse avec le numérique, ce qui en fait un secteur en devenir. Ainsi, tout se réinvente.

Cependant, de nombreux pièges peuvent faire surface dans la création d’un média : mauvais entourage, manque de compétences dans la technologie etc. « Pour peser, il faut se soigner, c’est-à-dire se former » déclarait à ce sujet Jacques Trentesaux, co-fondateur de Médiascités, un pureplayer qui se lance le 1er décembre prochain.

Les journalistes doivent « ouvrir leurs œillères » à d’autres domaines qui ne sont pas les leurs (finance, commerce, management, marketing…). Toutes ces composantes sont impératives pour pouvoir créer un média qui fonctionne.

Nombreux sont ceux qui y tombent la tête la première. C’est ce que nous livre Augustin Naelpels, journaliste au pureplayer Les Jours. En effet, à son lancement, Les Jours a commis une erreur fatale : celle de négliger l’importance de la distribution. En effet, le marketing est un point crucial pour pouvoir développer sa notoriété « Ce n’est pas parce qu’on est numérique que tout le monde peut nous trouver, ni même qu’on a un site web que tout le monde va venir ». Dès lors, la nomination d’une équipe pour ce domaine spécifique semblait plus que nécessaire pour la santé du pureplayer.

En parallèle durant cette conférence, certains sujets autres que l’entreprenariat ont été abordés. Parmi eux « le mythe de la gratuité » notamment développé par Jean-Christophe Boulanger et Jacques Trentesaux. Aujourd’hui « la qualité des articles ne suffit pas » déclarait ce dernier. Il faut proposer d’autres contenus, de la nouveauté. « Il faut se rapprocher du public » pour ainsi recréer ce lien de confiance qui liait autrefois entre la presse et le public, aujourd’hui rompu.

On l’aura bien compris, le journalisme se doit d’être réinventé. Il faut revenir aux fondamentaux du métier tout en laissant place à la créativité, et surtout détenir un bon modèle économique et éditorial en ne négligeant pas la place du management et d’autres secteurs techniques. Pour cela, le SPIIL se donne une mission : fortement soutenir ceux qui donnent un nouveau souffle à cette presse en renouveau.

Fini la corvée du codage !

 C’est LA bonne nouvelle pour les butés du codage : créer sa propre application sans avoir à s’entêter de ces longues lignes de codes, c’est possible. C’est le pari que se sont lancés les « Pandas » de la start-up Pandasuite et notamment Aude membre de la start-up, interviewée lors du Salon de la Presse du Futur. 

A l’origine, cette application nait d’un constat pour le moins effarant pour les jeunes fondateurs de Pandasuite. Ils constatent que de nombreux obstacles interfèrent dans la création d’une application.  Parmi eux, le codage. Le code informatique est un langage permettant à l’humain de programmer un logiciel ou un ordinateur. C’est à l’aide du code informatique que l’on conçoit des jeux vidéos, sites internet ou encore des applications mobiles.

Seulement, deux problèmes majeurs sont vite constatés par les futurs membres de Pandasuite. Tout d’abord, malgré la mise en place de l’enseignement du code informatique dès le plus jeune âge,  tout le monde ne sait pas encore coder. En matière de code informatique, la France est d’ailleurs en retard comparé à ses voisins américains et anglais où son apprentissage y est plus largement répandu.                                                                                                                                                                     Ensuite, lorsque l’on veut créer une application, un robot ou un site internet, il est nécessaire de faire appel à un développeur. Ce développeur est la personne en charge du codage. Seulement, problème : ils sont encore très rares. Ce qui signifie qu’avoir un développeur à ses côtés peut s’avérer être long et coûteux. Selon Aude, tout cela pourrait amener à « brider » la créativité du graphiste ou d’une personne lambda cherchant à développer son application.

Suite à ces constats, la conclusion est sans appel pour ces jeunes entrepreneurs : il faut créer un outil mis à la disposition des personnes inventives leur permettant d’exprimer leur créativité sans contraintes.

Pandasuite se définit donc comme un « pont entre la technologie et le contenu ». L’outil mis en place par cette toute jeune start-up est simple. Il s’agit d’une application en ligne dans laquelle il est possible d’insérer des liens (textes, images..) et d’utiliser des composants, le tout sans aucun codage ! L’application guide alors la personne désireuse de créer en menant l’expérimentation à sa place de A à Z. Que demander de plus ?

Pandasuite est pour le moment à l’origine de la création d’une dizaine d’applications et Aude nous promet une belle avancée dans les mois à venir.

Le séisme économique Trump

Isolationnisme, baisse d’impôts, renégociation des traités tels sont les engagements économiques de Donald Trump, 45ème président des Etats-Unis d’Amérique, et non des moindres.

«Lorsque les Etats-Unis éternuent, une grande partie du monde attrape la grippe ». Les propos du prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz résonnent particulièrement en ce mardi 9 novembre, jour de l’élection du magnat de l’immobilier, Donald Trump, à la présidence des Etats-Unis. En effet, le milliardaire est incontestablement devenu le maître du monde. Pour le meilleur ? Ou pour le pire ?

Sur le plan économique, l’objectif est simple : il faut se recentrer sur l’Amérique elle-même. Trump penche donc clairement pour un positionnement isolationniste. Dès son arrivée à la Maison Blanche, le 20 janvier 2017, Trump entend bien entrer en piste et selon les dire de l’agence de notation Standard & Poor’s, les conséquences des décisions économiques du candidat seront « monumentales ». (à retravailler)

Alors concrètement, que prévoit Donald Trump en matière d’économie ? Tout d’abord, sur le point de vue interne au pays, le républicain propose notamment de réduire le taux d’impôts des plus riches, passant de 39 à 33% car taxer les riches  « aura des effets moindres car ils épargnent plus qu’ils ne consomment ». En revanche, l’homme d’affaires estime que « les ménages modestes dépensent plus qu’ils ne reçoivent ». Pour cela, Donald Trump prévoit d’augmenter le salaire minimum à 10 dollars contre 7.25 aujourd’hui. Autre décision et cette fois-ci, plus problématique, Trump prévoir de supprimer l’Obamacare, la réforme de santé mise en place par son prédécesseur, Obama.Tout un symbole.

En ce qui concerne le commerce et les échanges des Etats-Unis avec l’international, la aussi, il va y avoir du changement. En effet, Trump estime que la Chine est responsable de près de la moitié du déficit commercial américain. Ainsi, entreront en vigueur dès le début de son mandat, des droits de douanes à hauteur de 45% pour les produits émanant de la Chine et de 35% pour ceux du Mexique. Par ailleurs, ce fervent défenseur du protectionnisme prévoit bel et bien de renégocier certains traités qu’il rejette fermement, tel que l’accord de libre échange avec les pays d’Asie-Pacifique, le Trans-Pacific-Partnership (TPP) ou encore le North American Free Trade Agreement (NAFTA). Ceci marque clairement la volonté des Etats-Unis de réduire leurs engagements et prises de positions à l’égard du reste du monde.

Tous ces changements seront donc intéressants  à constater sur la durée puisque les Etats-Unis vont devoir combiner entre l’explosion des importations destinées à satisfaire la demande en interne et, le choc important que devra affronter le commerce mondial avec des importations davantage taxées. Cependant, de nombreux experts restent tout de même perplexes quant à la possible mise en place de toutes ces propositions.

Le monde selon Trump

Entre volonté de destruction de l’Etat Islamique, rapprochement confirmé avec la Russie  et désir de renégociation avec l’Iran, le programme international du républicain promet des changements radicaux.

Donald Trump nous avait prévenus. : Il sera « imprévisible ». Le monde doit-il s’inquiéter ?  En matière de politique étrangère, les changements promettent d’être radicaux.          

L’organisation du traité de l’atlantique nord (OTAN) est l’un de ses premières cibles. Selon le futur pensionnaire de la Maison Blanche, les alliés des États-Unis doivent assurer un peu plus  leur propre sécurité au sein de cette organisation. Si aucune amélioration n’est constatée, Trump menace tout simplement de quitter l’Alliance. Osera t-il ?

En tout cas, une chose est sûre : le magnat de l’immobilier ne semble pas plaisanter. Il est tout aussi volontaire concernant la guerre à mener contre l’Etat Islamique. Si le  futur président des Etats-Unis en fait même une de ses priorités, son plan pour mettre « KO » Daesh laisse perplexe. Les Etats-Unis devraient pour cela   se rapprocher avec la Russie,  fidèle allié du régime syrien en guerre contre l’EI. « Je n’aime pas Assad. Mais Assad fait la guerre à l’Etat islamique. La Russie fait la guerre à l’Etat islamique. Et l’Iran fait la guerre à l’Etat islamique » déclarait le Trump candidat en septembre dernier.

En  terrain russe, Trump fait avancer ses pions et n’a jamais caché ses liens avec Vladimir Poutine. Dans une interview à la chaîne ABC, le milliardaire en totale opposition avec son prédécesseur Barack  Obama, ne trouve rien à redire à l’annexion de l’Ukraine par la Russie. Le pensionnaire du Kremlin le lui rend bien. C’est le premier à avoir félicité son potentiel partenaire pour son élection à la Maison Blanche.

Autre priorité à l’agenda de l’Oncle Sam : le brulant dossier iranien. Contrairement aux relations tumultueuses avec la Russie,  les liens avec l’Iran se sont nettement améliorés ces dernières années. Cependant, ils pourraient de nouveau s’enflammer. En cause : la volonté du républicain de renégocier l’accord nucléaire signé par Barack Obama. . Selon Trump, l’Iran n’a pas donné aux Etats-Unis des garanties suffisantes. Du côté de l’Iran, le ministre des Affaires étrangères s’est empressé d’appeler ce mercredi le président américain pour qu’il respecte les accords internationaux. Inquiétant.                                                                                                                      

Toutes ces propositions restent à nuancer. Le Trump candidat disparaîtra t-il face au Trump président ? Réponse le 20 janvier 2017 à l’ouverture du chapitre 1 : le monde selon Trump.

 

 

Douche froide pour le marché automobile français

Coup de mou pour nos constructeurs français ! En plein Mondial de l’Automobile à Paris, les chiffres récemment dévoilés pour le mois de septembre montrent un marché français en plein dérapage. Les marques françaises marquent en effet un recul plus net de leurs ventes à hauteur de -15,5% contre -10,1% pour leurs concurrents étrangers. Face à cette situation, les malmenés en bourse Renault et PSA Peugeot Citroën se défendent et s’estiment même assez confiants pour l’année à venir.

Un vent de fraîcheur souffle sur Bordeaux ! (article créatif)

Bulldozers en place et démolition plus qu’entamée, place à la rénovation urbaine dans le quartier bordelais de la Benauge.

Cela faisait maintenant quelques années que le projet de rénovation du quartier de la Benauge s’était perdu dans les tiroirs du conseil municipal de Bordeaux. En effet, suite à une pétition portée en 2014 par les habitants de cette cité bordelaise jugeant les logements trop insalubres, le projet de rénovation du quartier avait été déposé mais sans réelle suite. C’est maintenant affaire à suivre  puisque lors du dernier conseil municipal qui se tenait ce vendredi, le projet a enfin été adopté pour le plus grand soulagement des Bordelais.

 Aujourd’hui le projet s’étend même bien au-delà du simple « coup de neuf » initial voulu par les résidents. La ville de Bordeaux, portée par son maire Alain Juppé, estime  que le quartier situé au cœur de la rive droite dispose d’un réel potentiel à valoriser au travers d’un projet de renouvellement urbain.

Ce projet a pour ambition de donner un nouveau visage à ce quartier, souvent sujet à des problèmes de délinquance, d’ici 2020 en améliorant la qualité de vie mais également de l’habitat. Diversité et mixité sont donc les mots d’ordre de ce projet. Concrètement, un collège, un complexe sportif et plus de 1500 logements seront construits à terme. Pour cela, la municipalité en a bien conscience, il ne faudra pas penser économies, le coup global du projet étant estimé à plus de 130 millions d’euros.