Primaire à Gauche : Créteil, un bastion historique du socialisme dans le Val-de-Marne

Organisée les 22 et 29 janvier derniers, la Primaire de la Gauche a laissé place à une importante mobilisation électorale. En vue des futures élections présidentielles, ce scrutin national permit de dégager un candidat légitime, capable de fédérer toute la Gauche autour de son programme. Une mobilisation citoyenne, qui unie élus, militants et primo-votants, dans une cause républicaine :  bâtir un nouvel idéal social-démocrate. 

Engagement et militantisme politique : la jeunesse au coeur de l'action citoyenne

En 2017, 3,3 millions de primo-votants sont concernés par les élections présidentielles. Une jeunesse engagée, qui comme le souligne la sociologue, Anne Muxel, « La culture politique ne s’est pas perdue chez nos enfants. Au contraire, ils sont plus engagés qu’autrefois. Simplement, ils sont hésistants dans leurs positionnements politiques, puisqu’ils n’arrivent pas à identifier les valeurs qui leurs correspondent le plus ». Ainsi, la mobilisation citoyenne, concerne aujourd’hui une grande partie des 18-35 ans, actifs dans les débats publics.  Pour la Primaire de la Belle Alliance Populaire, 800 000 électeurs primo-votants se sont rendus aux urnes, pour faire entendre leur voix auprès de leurs candidats respectifs. De ce fait, le mouvement Les Jeunes avec Benoît Hamon a pesé au sein du discours électoral de ce dernier. « Cette jeunesse des 18-25 ans a besoin d’autonomie, pour pouvoir se projeter dans l’avenir de notre pays », ajoute le candidat du Parti Socialiste pour la Présidentielle. Une jeunesse qui ne demande qu’a s’exprimer s’impliquer davantage, dans la réorganisation de la société civile. En outre, certains parlementaires prévoient d’étendre à 16 ans le droit de vote, pour sensibiliser davantage nos jeunes concitoyens, au pluralisme politique. A l’image de Bénédicte (17 ans) et d’Adèle (18 ans), l’intérêt public prévaut sur les convictions personnelles.

 Le vote : un acte républicain !

Depuis la Révolution de 1848, le droit de vote occupe une place symbolique au sein de la société française. « “Le droit de vote, ce n’est pas l’expression d’une humeur, c’est une décision à l’égard de son pays, à l’égard de ses enfants », se remémorer Jacques Chirac alors Président de la République. Non, le vote n’a pas perdu son identité citoyenne. Il régie encore les suffrages de notre démocratie participative. Le peuple s’exprime. Le peuple élit. Mais sa voix, toujours indécise, fait basculer une élection, vers l’anarchie ou l’autoritarisme. Ce lieu sacré, vignette des ors dorés de la République Française, se doit de continuer de perpétrer, sur plusieurs générations encore, le sens de notre éthique, laïque et humaniste. Avec 7500 bureaux de vote ouverts sur l’ensemble du territoire, dont 15 à Créteil, ces primaires ont pleinement rendu leur rôle, de porte-parole de la majorité électorale.

Guerre des Gauches : La Revanche de Jean-Luc Mélenchon

Avec l’annonce de sa candidature à la Présidentielle, en novembre dernier, Jean-Luc Mélenchon ne rassure pas à Gauche. Un candidat populiste, qui entend faire scission aux élections nationales, avec le parti fantasque de Benoît Hamon. Une lutte de pouvoir interne,  qui complexifie, le chemin de réunification des « partis sociaux-démocrates ». Dans cette Guerre des Gauche, Jean-Luc Mélenchon, mène la danse idéologique, contre un PCF docile et un PS aux abois. « La France Insoumise est un parti qui caractérise et personnifie les prises de positions de Jean-Luc Mélenchon. Comme lui, ce nouveau parti, est fort en tête et en coeur », souligne le journaliste Nicolas Domenach. Une formation politique, à l’écoute du peuple et tournée vers les intérêts de la Nation. Tels sont les intentions de votes, fixées par Jean-Luc Mélenchon pour les présidentielles. Un message politique à contre-courant, tourné vers le social, ou l’individu prévaut sur la communauté éco-socialiste, d’une corporation bancaire   minoritaire.  Ces militants sont désormais résolus à porter haut, les couleurs de la France Insoumise, dans leur combat pour la justice sociale. Avec près de 200 000 adhérents, le nouveau parti de Jean-Luc Mélenchon, comme la quatrième force électorale de France.

 

 

 

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