Archives de catégorie : POLITIQUE

Nouvelles orientations logistiques dans la politique de défense d’Edouard Philippe

« Le monde se réarme ! » Durant sa visite  de la base navale de Toulon, Edouard Philippe a adopté un ton martial, pour alerter l’Europe sur les dangers qui la menace. Au cours de ce déplacement officiel, les questions du budget de l’Armée et des moyens logistiques dans la lutte anti-terroriste, ont été abordées par le Premier ministre.

Cérémonie solennelle sur fond de rapprochement entre l’exécutif et l’armée

Ce samedi, le chef du gouvernement accompagné de la ministre des Armées, Florence Parly, ont embarqué à bord du Mistral et visité le porte-avions « Charles de Gaulle« . Cette première visite officielle du Premier ministre à la Marine Nationale, marque le premier pas de la réconciliation du pouvoir exécutif avec la défense. « Face aux rapports de forces brutes, la stratégie consiste à opposer comme nous l’avons fait tout au long de notre histoire les multiplicateurs de puissance plus ingénieux, plus forts, plus solidaires », encourage ce dernier aux militaires présents sur le pont de la corvette.

Les sentiers de la Gloire 

« Vous êtes dans des circonstances le témoignage visible de la cohésion nationale, l’expression concrète de la solidarité indéfectible qui nous lie à nos compatriotes ultramarins », clame-t-il avec ferveur devant les hauts responsables de la Marine Nationale. Débuté par la découverte d’un Charles de Gaulle en réfection, le déplacement d’Edouard Philippe prit l’allure d’une « visite gaullienne », avec ses solennelles et respectueuses salutations aux courageux protecteurs de la France. La visite se conclut en apothéose avec un éloge à la gloire de la Marine,  « À bord du mistral, fierté française, je veux dire à ceux qui servent et honorent la Marine nationale combien les Français savent et apprécient l’engagement des marins, l’importance de leur mission et la force de leur dévouement. Le Havrais que je suis n’en est que plus fier et plus heureux ». 

Vers l’armée de métier

Le budget de la Défense, au coeur de la polémique de cet été, connaîtra « une hausse de 1,8 milliard d’euros (…) pour 2018, de 1,7 milliard pour 2019, de 1,7 milliard pour 2020″ et « le mouvement se poursuivra jusqu’à la fin du quinquennat », a dit le Premier ministre.

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Une visite qui doit donner vie au futur projet de loi sur la Programmation Militaire, en 2025 : une revue stratégique dont les conclusions doivent être publiées dans quelques jours et qui orienteront la loi de programmation militaire. Une revue des troupes conclue par une apostrophe amicale du gouvernement : « ne nous y trompons pas, le monde réarme, et vous êtes en première ligne, des profondeurs glacées de l’Atlantique Nord aux eaux chaudes de la mer du Japon », a déclaré Édouard Philippe, estimant que « la parenthèse enchantée des dividendes de la paix est refermée ».

      

Présidentielle : un débat sociétal en question

En pleine élection présidentielle, la médiation et la vivacité de l’information politique, favorisent le bon consortium du débat public. Dans ce contexte, le journaliste se présente comme un éclaireur des consciences, pour améliorer les acceptions de la vie politique sur le quotidien des français. Une tâche ardue se présente à tous les directeurs de publications et grands reporters, pour éviter de revivre le second acte, d’un 21 avril noir.

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► Réunis autour de Christine Kelly, coordinatrice au CSA, David Pujadas (France 2) et Jean-Michel Apathie (FranceInfo), ont pris la parole à tours de rôle, pour débattre de l’avenir du journalisme politique, à l’ère des sondages et des fake news, en pleine campagne présidentielle.                                             (© Jérémy Larquet/EFJ)

         Animée par Christine Kelly (CSA), cette conférence eu pour thème principal, l’avenir du journalisme politique, à l’heure des élections présidentielles de 2017. En amont, de ces rencontres EFAP-EFJ, ce débat permis de rassembler des opinions innovantes, dans le domaine de l’information politique, comme nouveaux supports du traitement de son information, lié aux sondages et aux scandales.

Les sondages : motivation du vote ou banalisation de l’opinion ?

❖ Au sein des grandes élections nationales, comme les Législatives ou les Présidentielles, les sondages occupent une place prépondérante dans le traitement de l’information. Or, depuis quelques années, ce rôle devient obsolète voire imparfait, dans la manière dont-il y apporte un éclairage, souvent erroné. De ce fait, « La motivation des sondages accentue le phénomène du clivage de l’opinion », critique sévèrement Jean-Michel Apathie. Dans ce sens, cet outil temporel, naquit des modernisations de la société, d’un rapport de force de la politique.

❖ Les sondages favorisent le bon déroulement de la démocratie participative. Les citoyens sont ainsi directement impliqués dans ce processus sociétal, qui place l’électorat au coeur d’un enjeu de modernité. Par ailleurs, cet outil de communication de la société, fait ressortir la dynamique électorale des options. Pour David Pujadas, « Ce nouvel outil médiatique permet un meilleur traitement de l’actualité politique ». Dans ce contexte, « L’attitude de ce corps indépendant, offre une objectivité variable et pluridisciplinaire, aux convictions personnelles des électeurs », rajoute ce dernier.

❖Les multiples institutions de sondages incarnent la communication d’un organe d’information politique. Une variable populiste qui pèse sur les choix identitaires du lectorat, à l’image du tiraillement de la population française, sur le « Vote Macron » par défaut, au premier tour. « Ce ressort d’un média faussé, sur la formation de l’opinion publique, banalise ce clivage général », constate Jean-Michel Apathie. Par ailleurs, « cette cuisine électorale, ne favorise pas l’indépendance morale des spectateurs », confirme celui-ci, tant le jeu politique demeure modelé par les affaires.

« La motivation des sondages accentue le phénomène du clivage de l’opinion politique »

 

Affaires politiques : scandales et révélations chocs de la campagne

❖Fillon, Le Pen, Macron, les révélations successives de leurs casseroles politiques témoignent du mauvais fonctionnement du système en place. En effet, ces scandales ne permettent pas de clarifier le débat public. Ceux-ci influent de manière plus importante, sur la mise en forme de la rubrique politique des titres de presse, comme Le Canard Enchaîné ou Le Monde. « Cette compilation du mensonge politique, est le facteur déclencheur du mépris de l’opinion publique », condamne Jean-Michel Apathie.

« La clarification du débat public sur les affaires, permet de montrer l’importance d’un contraste idéologique, sur l’éthique et l’exemplarité au coeur de l’exercice du pouvoir», explique David Pujadas (France 2). Ainsi, cette consultation de l’information dans les rédactions, doit avoir une certaine distance nécessaire, pour traiter la véracité des faits. Une singularité, dans le traitement de son information, permettant un nouveau décryptage des plus hautes sphères secrètes de l’État.

« Face au développent massif des scandales et autres affaires, le journaliste se doit de retranscrire avec fidélité, le quotidien de la société, surtout en politique », clame David Pujadas. Des shows télévisés comme « Punchline », « Dimanche en Politique » en « L’Émission Politique », décryptent, diffusent et structurent la pensée de leur téléspectateur. Une innovation dans le monde des médias, qui se doit désormais d’être objective envers tous les partis, même le Front National, pour faciliter la meilleure compréhension de son public.

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► Trois invités de prestige, pour animer ces rencontres EFAP-EFJ, autour des cas de figures médiatiques de la campagne présidentielle                       (© Jérémy Larquet/EFJ)

Échéances et objectifs de la campagne présidentielle de 2017

❖Avec les élections présidentielles qui arrivent à grand pas, le journalisme va connaitre une forte période de transition, dans laquelle la société de communication va y avoir une influence considérable. En effet, « Les prises d’otages médiatiques du FN caractérisent un manque flagrant de curiosité, dans laquelle le système d’abolition des médias a du mal à se mettre en place», insiste avec précaution Jean-Michel Apathie. En effet, le journaliste politique par les affaires qu’il mène au quotidien, notamment lors du Pénélope Gate, renforce sa crédibilité aux yeux de ses lecteurs. Un pouvoir médiatique pourtant de plus en plus critiqué par les candidats Macron et Le Pen, comme non représentatif des suffrages populaires. Pourtant, comme le rappelle David Pujadas, « Ils (les poltiques) nourrissent les rancœurs et frustrations du système, qui mettent en périls la citoyenneté ». 

❖ La position traditionnelle du journaliste, de l’éditorialiste ou du consultant média, est en pleine transition sociale. Ces nouvelles évolutions facilitent la revalorisation de leurs compétences, et plus particulièrement avec les scoops des affaires, d’enrichir les contenus de l’actualité politique. Avec cette activité nouvelle du journaliste, le traitement des techniques digitales, vont donc permettre aux médias généralistes, de proposer aux lecteurs, des contenus éditoriaux spécialisés, en vue du prochain quinquennat à venir.

#Décryptage : Revivez l’essentiel du débat post-premier tour entre Jean-Michel Apathie et David Pujadas, sur la web-tv de l’EFJ Paris !

 

Primaire à Gauche : Créteil, un bastion historique du socialisme dans le Val-de-Marne

Organisée les 22 et 29 janvier derniers, la Primaire de la Gauche a laissé place à une importante mobilisation électorale. En vue des futures élections présidentielles, ce scrutin national permit de dégager un candidat légitime, capable de fédérer toute la Gauche autour de son programme. Une mobilisation citoyenne, qui unie élus, militants et primo-votants, dans une cause républicaine :  bâtir un nouvel idéal social-démocrate. 

Engagement et militantisme politique : la jeunesse au coeur de l'action citoyenne

En 2017, 3,3 millions de primo-votants sont concernés par les élections présidentielles. Une jeunesse engagée, qui comme le souligne la sociologue, Anne Muxel, « La culture politique ne s’est pas perdue chez nos enfants. Au contraire, ils sont plus engagés qu’autrefois. Simplement, ils sont hésistants dans leurs positionnements politiques, puisqu’ils n’arrivent pas à identifier les valeurs qui leurs correspondent le plus ». Ainsi, la mobilisation citoyenne, concerne aujourd’hui une grande partie des 18-35 ans, actifs dans les débats publics.  Pour la Primaire de la Belle Alliance Populaire, 800 000 électeurs primo-votants se sont rendus aux urnes, pour faire entendre leur voix auprès de leurs candidats respectifs. De ce fait, le mouvement Les Jeunes avec Benoît Hamon a pesé au sein du discours électoral de ce dernier. « Cette jeunesse des 18-25 ans a besoin d’autonomie, pour pouvoir se projeter dans l’avenir de notre pays », ajoute le candidat du Parti Socialiste pour la Présidentielle. Une jeunesse qui ne demande qu’a s’exprimer s’impliquer davantage, dans la réorganisation de la société civile. En outre, certains parlementaires prévoient d’étendre à 16 ans le droit de vote, pour sensibiliser davantage nos jeunes concitoyens, au pluralisme politique. A l’image de Bénédicte (17 ans) et d’Adèle (18 ans), l’intérêt public prévaut sur les convictions personnelles.

 Le vote : un acte républicain !

Depuis la Révolution de 1848, le droit de vote occupe une place symbolique au sein de la société française. « “Le droit de vote, ce n’est pas l’expression d’une humeur, c’est une décision à l’égard de son pays, à l’égard de ses enfants », se remémorer Jacques Chirac alors Président de la République. Non, le vote n’a pas perdu son identité citoyenne. Il régie encore les suffrages de notre démocratie participative. Le peuple s’exprime. Le peuple élit. Mais sa voix, toujours indécise, fait basculer une élection, vers l’anarchie ou l’autoritarisme. Ce lieu sacré, vignette des ors dorés de la République Française, se doit de continuer de perpétrer, sur plusieurs générations encore, le sens de notre éthique, laïque et humaniste. Avec 7500 bureaux de vote ouverts sur l’ensemble du territoire, dont 15 à Créteil, ces primaires ont pleinement rendu leur rôle, de porte-parole de la majorité électorale.

Guerre des Gauches : La Revanche de Jean-Luc Mélenchon

Avec l’annonce de sa candidature à la Présidentielle, en novembre dernier, Jean-Luc Mélenchon ne rassure pas à Gauche. Un candidat populiste, qui entend faire scission aux élections nationales, avec le parti fantasque de Benoît Hamon. Une lutte de pouvoir interne,  qui complexifie, le chemin de réunification des « partis sociaux-démocrates ». Dans cette Guerre des Gauche, Jean-Luc Mélenchon, mène la danse idéologique, contre un PCF docile et un PS aux abois. « La France Insoumise est un parti qui caractérise et personnifie les prises de positions de Jean-Luc Mélenchon. Comme lui, ce nouveau parti, est fort en tête et en coeur », souligne le journaliste Nicolas Domenach. Une formation politique, à l’écoute du peuple et tournée vers les intérêts de la Nation. Tels sont les intentions de votes, fixées par Jean-Luc Mélenchon pour les présidentielles. Un message politique à contre-courant, tourné vers le social, ou l’individu prévaut sur la communauté éco-socialiste, d’une corporation bancaire   minoritaire.  Ces militants sont désormais résolus à porter haut, les couleurs de la France Insoumise, dans leur combat pour la justice sociale. Avec près de 200 000 adhérents, le nouveau parti de Jean-Luc Mélenchon, comme la quatrième force électorale de France.

 

 

 

Open Data Camp 2016… Un hackathon pour géolocaliser la diffusion des data-données électorales

Le 5 novembre dernier, en amont du futur sommet international OGP de décembre, consultants, spécialistes et développeurs web, se sont réunis à la Préfecture de Créteil (Val-De-Marne), pour débattre de la libéralisation des flux data, en période électorale.  Autour d’ateliers techno-numériques centralisés, des thèmes variés sont abordés, comme la transparence électorale et le réseau digital gouvernemental, pour mieux comprendre les évolutions techniques de la démocratie, liées aux nouvelles libertés numériques.

Animé par Christian Quest (Etalab), ce Data Camp eu pour thème principal, le traitement de la donnée numérique électorale, dans son rapport à la géolocalisation des bureaux de vote . En amont, du futur Sommet O.G.P, ce débat permis de rassembler des projets innovants, dans le domaine numérique , comme nouveau support de la demande digitale.

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Christian Quest, chef de projet du Data Camp 2016, conseillant les data-scientist sur le déroulé de leurs recherches (©Jérémy Larquet) 

Le Data au coeur de la mobilisation électorale des citoyens

L’Open Data, permet de mobiliser les médias au service de l’action citoyenne. Il s’agit ici, d’une véritable transition, vers l’ère numérique, pour les institutions politiques. Pour Christian Quest, chargé de mission à Etalab, « Ce data-camp, s’inscrit dans ce sommet ouvert. (…) Le rôle des institution extérieures est donc de permettre, en coopération avec les membres de la société civile, de trouver une répartition égalitaire et plus neutre, des bureaux de vote, afin d’en tirer une piste à explorer. » 

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Le préfet du Val-De-Marne, Thierry Leleu interrogé par une équipe de l’ECPAD au sujet du déroulé du Data Camp  (©Jérémy Larquet) 

La transparence de l’information politique

L’ouverture des données data, ont valeurs d’efficacité, pour concevoir, de nouvelles politiques publiques avant-gardistes, tout en régulant, l’aspect analytique, des données numériques. De plus,  les données récoltées lors de cet Open-Data, vont permettre d’être exploitées de manière plus générale, par l’organisation multilatérale des gouvernements européens. Ce que ce souligne, le Préfet du Val-de-Marne, Thierry Leleu, « Il s’agit ici, d’une initiative de transparence de l’action publique. Afin de mieux relancer, la coopération généralisée institutions, pour favoriser la compréhension des données publiques ».

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Carte de géolocalisation des data-données sur la transparence des bureaux de vote (©Jérémy Larquet) 

De nouvelles opportunités d’exploitations de l’information numérique

L’hétérogénéité de la donnée, est une interface statistique de localisation. Celle-ci demeure une piste de généralisation, pour identifier des améliorations, dans les bases de données publiques.  En outre, la société désire toujours plus de mobilité, dans son rapport d’adaptabilité, à la classe politique. De ce fait, il y a une volonté gouvernementale, d’avoir des zone homogènes carthographiables, afin de mieux identifier les sites électoraux de la société civile, prédominant notamment dans les élections présidentielles. Dans cette optique, Laure Lucchesi, soutient l’idée que « dans un monde plus démocratique et avant-gardiste, cette journée collaborative pour les chercheurs, (…) va permettre une évolution des mentalités politiques. Avec, cette meilleure qualité de visualisation des contours des bureaux de vote, pour un avenir plus républicain ».