Les 500 ans au bout du fil.

Une œuvre d’art sous la forme d’un tourbillon de fils rouges à travers une dizaine de cerceaux est actuellement en construction à l’intérieur de l’église Saint-Joseph du Havre. Ces fils rouges, symbolisant une énergie circulant à travers ces derniers, est l’œuvre de Chiharu Shiota, une artiste Japonaise résidant à Berlin depuis 1996. Pour réaliser ce chantier, 6 personnes composées,entre autres, de tisseuses, sont présentes pour mener à bien cette performance artistique.

Malgré une suspension des offices depuis le 1er mai ainsi qu’une modification de l’accès intérieur de l’église. Vous pouvez tout de même venir découvrir la mise en place de cette œuvre avant son lancement définitif le 27 mai prochain, lors de l’ouverture des festivités pour célébrer les 500 ans du Havre.

lien vers l’artcle :

http://www.paris-normandie.fr/breves/normandie/le-havre-seine-maritime–les-500-ans-au-bout-du-fil-YE9688045

Conférence Pujadas et Apathie : Le rôle des sondages

Le 21 Avril 2017 à Paris s’est tenue une conférence en prévision du premier tour de l’élection présidentielle avec pour intervenants David Pujadas et Jean-Michel  Apathie. Les étudiants de l’EFJ (école française de journalisme) et de l’EFAP (école française des attachés de presse) ont pu poser des questions aux deux journalistes notamment sur la question des sondages.
Introduit par Amin Khiari, président du groupe EDH (qui gère entre autres l’EFJ et l’EFAP) et animé par Christine Kelly, actuelle présidente du musée européen des médias et ancienne membre du CSA (conseil supérieur de l’audiovisuel) entre 2009 et 2015. Le débat a permis de confronter deux visions globalement différentes sur la question des sondages d’opinion, omniprésent dans toutes les campagnes électorales depuis celle de 1981. C’est David Pujadas qui pris la parole en premier, le présentateur du JT de France 2 trouvent que les médias « en font beaucoup trop avec les sondages » et « que les sondages jour par jour c’est beaucoup de bruit pour pas grand chose ». Il estime qu’il faudrait plutôt faire un sondage par événement important de la campagne, comme par exemple une révélation d’affaires dans laquelle un candidat est concerné. Il conclut sur ce sujet en disant que « les sondages selon lui doivent être pris avec un certain sens critique » et que « l’opinion n’est pas une masse à modeler. »
Jean-Michel Apathie quant à lui est beaucoup plus enthousiaste sur la question des sondages. Ils permettent selon lui de comprendre une opinion publique a un moment donné de la campagne. Il réfute les accusations d’influence des opinions faites aux sondages en estimant que « Nous ne vivrons pas la campagne différemment si les sondages n’existent pas. ». Il ne milite également pas contre la diffusion des sondages « Pourquoi se priver d’un outil de connaissance ? » s’interroge t’il sur un ton qui incite au débat. Malgré son enthousiasme à ce sujet, le nouveau chroniqueur politique de France Info (depuis Septembre dernier) rejoint David Pujadas sur le fait qu’il faut savoir prendre ses distances vis-a-vis des sondages.
« Emmanuel Macron est apprécié chez les journalistes. »
Après avoir donné leur avis sur les instituts de sondage et de leur influence sur la campagne présidentielle en cours, David Pujadas et Jean-Michel Apathie ont donné leur avis sur cette dernière. Plus précisément sur le candidat d’En Marche Emmanuel Macron, favori de la présidentielle, Jean-Michel Apathie trouve qu’il renouvelle la politique par sa jeunesse mais qu’il peut paraître « agaçant par son côté à être d’accord avec tout le monde. ». Pujadas rappelle quant à lui « qu’il est apprécié chez les professions intellectuelles, dont les journalistes. ». Quant aux accusations faites par certaines personnes sur les réseaux sociaux que les patrons de grands médias favorisent Emmanuel Macron, Pujadas rétorque que « Les journalistes ne sont pas influencés par le patron de leur média ». Le monde de la Presse est également admiratif de la campagne faite par Jean-Luc Mélenchon et sa remontée dans les jusqu’à frôler le deuxième tour de la présidentielle.
Au niveau du traitement médiatique des affaires dans lesquels Marine Le Pen et surtout François Fillon ont été concernés durant cette campagne, Jean-Michel Apathie assume le fait que les journalistes sont responsables de ce qui est dit ou ne pas dit. Il estime également que François Fillon d’handicape tout seul a passer son temps a se justifier sur ses affaires et « qu’il l’alimente et remet des pièces dans la machine. ». Pour David Pujadas, parler ou ne pas parler des affaires en cours se décide a l’avance mais seulement dans un but rédactionnel. La difficulté pour lui se trouve dans l’équilibre à trouver « entre les affaires et les questions de fond. »
Après la conférence, les élèves des deux écoles ont pu poser des questions et interagir avec les deux journalistes. Un vrai moment d’échange entre les journalistes d’aujourd’hui et ceux de demain, et peut-être qu’un jour, ce seront eux à leur place.

Interview Alain Mattei: Journaliste Basket et Foot US

D’ou t’es venu l’idée de devenir journaliste sportif ?

Quand j’étais gosse, je regardais le foot à la télé et j’avais envie d’être Thierry Roland. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu faire ça. Je ne me suis jamais vraiment posé la question de faire autre chose. Donc j’ai eu de la chance de ce côté là. Après, bien-sûr, j’ai découvert les autres facettes du métier, et ça m’a toujours donné envie d’aller plus loin. 

Quelles études a tu fait pour en arriver la ?

Bac Littéraire, deux ans en fac d’Anglais et deux ans à l’IICP (Institut International de communication de Paris). Le meilleur chemin reste de passer par les écoles reconnues. De mon côté, je n’ai pas réussi les concours, et je n’avais pas la patience de rester à la fac pour continuer à les passer. Je savais ce que je voulais faire, donc je suis passé par une école non-reconnue par la profession. Après, tant que tu es déterminé, dans ce métier, il y a toujours un moyen.

Combien de temps de travail as tu par semaine ?

J’ai arrêté de compter. Très sincèrement, je ne regarde pas. Au moins cinquante heures par semaine, probablement presque 60. Je travaille pour cinq médias différents. En novembre, par exemple, j’ai travaillé 7 jours sur 7 pendant quatre semaines de suite. Donc parfois il faut savoir mouiller le maillot. L’avantage, c’est qu’on s’amuse parfois suffisamment pour ne pas avoir l’impression de travailler.

Qu’es qui fait qu’un journaliste soit bon ou pas ?

La curiosité, le soucis du détail, la rigueur, l’organisation. Ce sont les premières choses qui me viennent à l’esprit. 

*Attention cette question tu es libre de ne pas y répondre*

Que peut espérer toucher un journaliste qui débute ? Et quel est l’évolution du salaire par la suite ?

Cela peut aller de quasiment rien à beaucoup d’argent. Il n’y a absolument aucune règle absolue dans ce métier. Certains médias payent mieux que d’autres, certains offrent un peu moins de précarité. Mais au début, c’est parfois la galère. Même après, la précarité reste forte pour certains pigistes. 

Sur mon premier boulot en radio, je gagnais 1200 euros par mois. J’avais l’avantage d’être en CDI. Aujourd’hui, je suis pigiste. Je gagne mieux ma vie, mais je n’ai aucune sécurité. Quand je ne travaille pas, je ne suis pas payé.
Après, si tu deviens un journaliste TV « vedette », les salaires sont forcément beaucoup plus confortables. Mais ils sont très peux dans cette situation. La grille des salaires du SNJ (syndicat national des journalistes) donne une idée de ce qui est pratiqué.

Draft NBA 2016: Entrée dans la cour des grands

La traditionnelle draft de la NBA s’est tenue le 21 Juin 2016 au Barclays Center, enceinte traditionnelle des Brooklyn Nets, quatre jours après la fin des finales NBA qui ont vu la victoire des Cleveland Cavaliers face aux Golden State Warriors à la suite d’une remontée historique (Les Cavaliers étaient menés 3 manches a 1 pour finalement s’imposer 4-3).

 

Comme chaque année , des jeunes talents venant d’universités américaines ainsi que des joueurs internationaux à fort potentiel tentent leurs chances afin d’intégrer la ligue de basket-ball la plus prestigieuse au monde. Cette année ce sont les Philadelphia 76ers, qui , au terme d’une saison catastrophique (10 victoires pour 72 défaites), ont pu récupérer le premier choix de la draft ,et sans grande surprise, s’en est servi pour drafter Ben Simmons, un jeune ailier australien de 19 ans sortant d’une excellente saison sous les couleurs de LSU (Louisiana State University),et qu’on compare déjà sur le potentiel a de très grands joueurs comme Magic Johnson ou encore LeBron James.

 

Les mythiques Los Angeles Lakers, sortant également d’une saison désastreuse (16 victoires pour 66 défaites) marquée par le départ à la retraite du légendaire Kobe Bryant, doivent se reconstruire et après avoir sélectionné D’Angelo Russell en 2015, ont sélectionné  Brandon Ingram avec leur second choix. Le jeune ailier de 19 ans , qu’on compare souvent à Kevin Durant de par sa taille (2m11, ce qui est très grand pour un ailier) et son adresse , mais également par sa maigreur, ce qui pourrait leur causer du tort au début de sa carrière. Il  sort d’une année prometteuse à l’université de Duke (qui a vu passer de très grands joueurs comme Kyrie Irving, Grant Hill ou encore Christian Laettner qui fera partie de la fameuse Dream Team des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992).

 

Le troisième choix de la draft est assez surprenant car les Boston Celtics, qui ont pu récupérer ce troisième choix grâce à un trade (échange) avec les Brooklyn Nets datant de 2013, ont choisi Jaylen Brown, un jeune ailier de 19 ans (encore) sortant de l’université de California. Ce choix est assez surprenant car selon les experts il était annoncé autour de la 8 ou 9 ème place de la draft. Il apportera néanmoins sa défense et pourra se développer en toute tranquillité derrière des joueurs confirmés comme Avery Bradley ou encore Jae Crowder.

 

Le premier international sélectionné est Dragan Bender, le jeune ailier fort de 19 ans a été choisi en quatrième position par les Phoenix Suns, qui au terme d’une saison horrible (blessures de cadres comme Eric Bledsoe et problèmes de comportement de Markieff Morris qui fut envoyé à Washington après en être venu aux mains avec son entraineur). Le jeune croate sort d’une expérience au Maccabi Tel-Aviv ou il a relativement peu joué. La franchise de l’Arizona se met clairement sur un projet à long terme avec ce joueur.

 

Le coup de cœur de la rédaction se situe au niveau du cinquième choix ou les Minnesota Timberwolves ont choisi Kris Dunn, le meneur de 21 ans en sortie de l’université de Providence, il a l’air de parfaitement coller parfaitement a cette jeune équipe du Minnesota, aux qualités athlétiques de Zach Lavine et Andrew Wiggins et à Karl-Anthony Towns, qu’on annonce comme un futur pivot dominant de NBA. Son physique robuste remplacera sans doute à moyen terme Ricky Rubio, le meneur titulaire de l’équipe souvent sujet aux blessures.

 

On peut également mentionner les excellents choix 6 et 7 de New Orleans et de Denver qui ont sélectionné respectivement Buddy Hield et Jamal Murray, le très surprenant choix de Milwaukee qui sélectionne Thon Maker alors qu’il était annoncé entre les choix 25 et 35, ou encore la sélection de 5 français (Guershon Yabusele de Rouen en 16eme choix, Timothé Luwawu-Cabarrot de Mega Leks en Serbie en 24eme, David Michineau de Chalon sur Saône en 38eme choix, Isaia Cordinier de Denain(pro b) en 44eme choix et Petr Cornellie du Mans en 53eme choix)