Du Texas au Forez, une seule passion : les San Antonio Spurs

(Article écrit en octobre 2015 dans le cadre de mes cours de Techniques de Bases Rédactionnelles (T.B.R.) à l’EFJ Paris).

La NBA a fait son retour mardi 27 octobre, pour le plus grand plaisir des fans. Parmi eux, Vincent Thiolière, amoureux de basket et pratiquant depuis son plus jeune âge, Stéphanois de résidence mais Texan de cœur grâce à son amour des San Antonio Spurs. Il a accepté de partager son expérience de supporter et spectateur.

A 30 minutes du premier match de la saison de son équipe fétiche contre Oklahoma City Thunder, Vincent confie son plaisir de retrouver le championnat après une « longue intersaison ». Distance oblige entre Paris et Saint-Étienne, le visionnage du match se fera par visioconférence En attendant une possible victoire finale en fin de saison, auquel il croit, le supporter français mise sur… une défaite de San Antonio. Résultat après 48 minutes de jeu.

Début du match. Vincent est concentré. A peine baisse-t-il les yeux pour regarder son écran d’ordinateur. Il s’exprime peu, tout juste quelques commentaires sur les actions chaudes. Chaque temps-mort est l’occasion pour lui de « live twitter » la rencontre pour ses nombreux followers, 2 087 au total. Les Texans réalisent un bon début de match sous l’impulsion de leur joueur vedette Kawhi Leonard, mais pas assez suffisant pour être en tête à la fin du premier quart-temps (29-27). La faute « à de nombreuses balles perdues et à trop de tirs ouverts encaissés. Cependant le match est conforme à ses attentes ».

Boris Diaw et Kawhi Leonard en imposent

Dans le 2ème quart-temps, les Spurs continuent sur leur lancée et offrent à Vincent des raisons de s’enthousiasmer, toujours grâce à Kawhi Leonard et son contre monstrueux sur Kevin Durant, l’autoproclamé meilleur joueur du monde. Les Français de San Antonio, Tony Parker et Boris Diaw, ne sont pas en reste non plus. Le premier est « bien en jambe. Il n’a pas de perte de balles mais il souffre en défense ». Le second, quant à lui, donne « l’impression qu’il ne fait pas grand chose mais est très influent sur le jeu ». Bien sûr tout n’est pas parfait, « il y a le problème Russell Westbrook (le meneur du Thunder, ndlr) » qui fait énormément de mal à la défense texane. Cependant ce fut suffisant pour passer en tête à la mi-temps (55-50).

Reprise du match. Vincent retourne à son téléviseur, toujours concentré mais beaucoup plus tendu qu’au début. Il twitte et s’exprime davantage car les temps-mort s’accumulent et la tension se fait plus ressentir tant l’issue de la rencontre est indécise. Il s’émerveille sur l’énorme performance du capitaine de l’équipe de France, Boris Diaw, auteur de deux paniers importants consécutifs au milieu du troisième quart-temps. « 95% de ses décisions sont bonnes. Il est tout en intelligence ». L’éloge continue au début du quatrième quart-temps grâce à un « Boris, patron en défense avec deux contres à la suite ».

Il aura suffit de deux minutes

On entre dans la dernière ligne droite d’un match de plus en plus serré. Les égalités s’enchaînent. Vincent prédit la victoire à « l’équipe qui fera le plus de « stops » défensifs ». Malheureusement pour la sienne, en face, Russell Westbrook réalise une performance exceptionnelle. Il finira d’ailleurs la partie avec 33 points, soit le meilleur marqueur de son équipe. Surtout les joueurs de San Antonio n’arrivent pas à tuer la rencontre. Ils enchaînent les mauvais choix dans les deux dernières minutes, symbolisé par ce « shoot improbable de Danny Green » à 14 secondes de la fin qui va sceller la défaite des San Antonio Spurs et agacer leur fan Stéphanois. « Les 45 premières minutes sont bonnes, les deux dernières catastrophiques avec un enchaînement de mauvais tirs. Je ne comprends pas pourquoi il prend ce tir, en plein money-time. C’est mal géré ». Frustration pour le blogueur fan qui déplore la fin de match raté de son équipe de cœur.

Néanmoins, en fin connaisseur, il n’oublie pas de louer les performances individuelles des adversaires et le niveau de jeu affiché par les deux équipes. Cela n’enlève pourtant pas la frustration d’une défaite (112 à 106) « parce qu’ils ont lâché un match qu’ils auraient dû gagner ». Il relativise cependant car il ne s’agissait que du premier match de la saison. Il assure même « qu’il n’y pensera pas toute la journée ». Dans la défaite il aura tout de même réussi son pari d’avant-match, la victoire du Thunder. Pas sûr que cela enlève la déception.

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