Open Data Camp 2016… Un hackathon pour géolocaliser la diffusion des data-données électorales

Le 5 novembre dernier, en amont du futur sommet international OGP de décembre, consultants, spécialistes et développeurs web, se sont réunis à la Préfecture de Créteil (Val-De-Marne), pour débattre de la libéralisation des flux data, en période électorale.  Autour d’ateliers techno-numériques centralisés, des thèmes variés sont abordés, comme la transparence électorale et le réseau digital gouvernemental, pour mieux comprendre les évolutions techniques de la démocratie, liées aux nouvelles libertés numériques.

Animé par Christian Quest (Etalab), ce Data Camp eu pour thème principal, le traitement de la donnée numérique électorale, dans son rapport à la géolocalisation des bureaux de vote . En amont, du futur Sommet O.G.P, ce débat permis de rassembler des projets innovants, dans le domaine numérique , comme nouveau support de la demande digitale.

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Christian Quest, chef de projet du Data Camp 2016, conseillant les data-scientist sur le déroulé de leurs recherches (©Jérémy Larquet) 

Le Data au coeur de la mobilisation électorale des citoyens

L’Open Data, permet de mobiliser les médias au service de l’action citoyenne. Il s’agit ici, d’une véritable transition, vers l’ère numérique, pour les institutions politiques. Pour Christian Quest, chargé de mission à Etalab, « Ce data-camp, s’inscrit dans ce sommet ouvert. (…) Le rôle des institution extérieures est donc de permettre, en coopération avec les membres de la société civile, de trouver une répartition égalitaire et plus neutre, des bureaux de vote, afin d’en tirer une piste à explorer. » 

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Le préfet du Val-De-Marne, Thierry Leleu interrogé par une équipe de l’ECPAD au sujet du déroulé du Data Camp  (©Jérémy Larquet) 

La transparence de l’information politique

L’ouverture des données data, ont valeurs d’efficacité, pour concevoir, de nouvelles politiques publiques avant-gardistes, tout en régulant, l’aspect analytique, des données numériques. De plus,  les données récoltées lors de cet Open-Data, vont permettre d’être exploitées de manière plus générale, par l’organisation multilatérale des gouvernements européens. Ce que ce souligne, le Préfet du Val-de-Marne, Thierry Leleu, « Il s’agit ici, d’une initiative de transparence de l’action publique. Afin de mieux relancer, la coopération généralisée institutions, pour favoriser la compréhension des données publiques ».

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Carte de géolocalisation des data-données sur la transparence des bureaux de vote (©Jérémy Larquet) 

De nouvelles opportunités d’exploitations de l’information numérique

L’hétérogénéité de la donnée, est une interface statistique de localisation. Celle-ci demeure une piste de généralisation, pour identifier des améliorations, dans les bases de données publiques.  En outre, la société désire toujours plus de mobilité, dans son rapport d’adaptabilité, à la classe politique. De ce fait, il y a une volonté gouvernementale, d’avoir des zone homogènes carthographiables, afin de mieux identifier les sites électoraux de la société civile, prédominant notamment dans les élections présidentielles. Dans cette optique, Laure Lucchesi, soutient l’idée que « dans un monde plus démocratique et avant-gardiste, cette journée collaborative pour les chercheurs, (…) va permettre une évolution des mentalités politiques. Avec, cette meilleure qualité de visualisation des contours des bureaux de vote, pour un avenir plus républicain ». 

Les boulangers cristoliens en colère

Le 24 octobre 2016, le maire de Meaux, Jean-François Copé, crée à son insu, une vaste polémique d’ampleur nationale. La pomme de la discorde : le petit pain au chocolat, qui d’après le député Républicain, ne coûte que 15 centimes. Une situation inédite dans notre pays, qui rappelle ô combien, les politiques ne sont plus en phase, avec les réalités économiques de la société. En exclusivité, la rédaction a mené l’enquête, auprès de professionnels de la pâtisserie, pour mieux comprendre, les petits secrets du pain au chocolat.    

Expulsion musclée au Mont-Mesly

Dans un climat social tendu, en raison du Plan Vigipirate, le moindre soubresaut politique peut dérégler le quotidien. Les résidents du quartier aisé du Mont-Mesly, en ont fait la terrible expérience, ce vendredi aux alentours de 8 heures. 

Le 07 octobre, 15 policiers armés de la BRI viennent exproprier de sa maison, Liliane, une retraité de 60 ans. L’impressionnant cordon policier qui encercle le lotissement résidentiel, fait usage de la force pour expulser de son appartement, la modeste famille de la sexagénaire. Cette surprenante intervention des forces de l’ordre pour expulser cette locataire, choque énormément les riverains. Ces derniers, vont jusqu’a demander des explications aux brigadiers présents sur les lieux, concernant le cas de cette grand-mère, très respectée dans le voisinage.  Malgré les sollicitations des habitants du quartier, ceux-ci sont très rapidement évacués de la place.

« Cette surprenante intervention des forces de l’ordre pour expulser cette locataire, choque énormément les riverains »

La victime, Liliane, est d’ailleurs confrontée à des problèmes d’impayés de loyers, depuis maintenant 2013. Une situation, qui l’a déjà conduite face tribunaux. En outre, une nouvelle échéance de paiement est prévue dès 2014, pour pallier au remboursement de sa dette. Malheureusement, les juges tranchent en faveur d’une saisie de ses biens ainsi, que son inévitable expropriation. Un recours en appel, est demandé par les avocats de la séxagénaire, qui s’est vu malheureusement annulé sa missive, par le Tribunal de Grande Instance de la ville.

L’info + : Depuis 2008, ces violentes pratiques d’expropriations, sont très fréquentes, dans les services de Créteil Habitat. Ces derniers, n’ont plus aucun scrupules, à déloger par la force, les plus démunis. Des méthodes qui ne laisse pas indifférente, la Confédération Nationale du Logement. Le CNL déplore ainsi, un nombre plus important d’expulsions volontaires à Créteil, ces dernières années.

Breitbart contre-attaque !

Journal populiste et xénophobe, le quotidien Breitbart  s’affirme comme le rempart intellectuel de la société étasunienne, contre « l’obscurantisme des hordes barbares ». Fervent soutien au candidat républicain Donald Trump, le périodique de Steve Bannon, entend se faire le porte-parole du bas peuple américain, contre toutes les injustice du gouvernement Obama. Un extrémisme ambigu, que prévoit d’exporter Outre-Atlantique et plus précisément en France, le très contesté journal.

Les partisans de Breitbart s’accordent sur leurs haines communes de la diversité, de l’islam, de l’establishment. De plus, leurs craintes pathologiques d’une féminisation de l’Amérique, les a réunis dans le mouvement de harcèlement du Gamergate et sa rhétorique misogyne et victimaire. Au-delà de ces haines, ce qui unit l’alt-right des WASP, c’est ce goût prononcé pour un soi-disant humour noir, de la véritable Amérique.

« Un radicalisme extrême, de cette version obscurantiste «paléoconservatrice » de la Pravda de Trump « 

Pour Bannon, la stratégie de Breitbart est simple. Publier sans distance des articles d’extrême droite, quitte à passer occasionnellement pour des racistes. Un radicalisme extrême, de cette version obscurantiste «paléoconservatrice » de la « Pravda de Trump ».

Son appétit le porte maintenant vers le Vieux Continent, et en particulier la France. L’objectif est d’aider l’élection de politiciens de droite dans ces deux pays européens, où l’opinion anti-immigrants a augmenté, selon des sources proches de Bannon. Ce véritable symbole de haine, risque de plonger le monde dans un radicalisme profond contre les femmes, l’Islam et les homosexuels.

L’Info + : Pour comprendre le phénomène Breitbart, et l’extension de son influence sur l’Amérique profonde, le journaliste de CNN, Ben Shapiro, délivre dans un constat glaçant, sur les motivations de Bannon, à soutenir la campagne de Trump.

Blog d'un jeune journaliste en voie d'apprentissage.