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Kings of Leon – WALLS

Après avoir traversé une période cahotique marquée par une crise interne et plusieurs albums moyennement appréciés par la critique, Kings Of Leon s’étaient faits relativement discrets. Mais en septembre, une rumeur se répand : la sortie d’un nouvel album serait imminente.

3 singles plus tard, la rumeur se matérialise en « WALLS (acronyme de We Are Like Love Songs), le septième album du clan de Nashville, publié le 14 octobre. Enregistré à Los Angeles, loin de leur terre de prédilection, aux côtés de Markus Dravs (qui compte sur sa longue liste d’illustres clients Coldplay, Mumford & Sons et Arcade Fire), WALLS marque un nouveau départ sur des bases plus stables pour les quatre Followill. Les trois frères et leur cousin, désormais pères et/ou mariés, clament un retour aux sources.

Premier clin d’œil à leurs débuts : l’artwork. Peu habitués à se pavaner sur la pochette de leurs albums, Caleb, Jared, Matthew et Nathan Followill affichent uniquement leurs visages sur Youth & Young Manhood, leur tout premier LP, et sur ce nouvel opus. Mais alors qu’ils apparaissaient à l’époque chevelus, barbus et débraillés, ils se montrent ici maquillés, rasé de près, le teint frais, lisse et brillant. Frais et lisse, comment mieux décrire cet album ? Brillant, légèrement moins. Ce désencrassage sur l’artwork est à l’image de l’évolution de leur musique. Loin des jeunes paumés et fougueux de Nashville de leurs débuts, les quatre Followill sont désormais des hommes, qui remplissent des arènes, sont têtes d’affiches de festivals et passent sur toutes les radios.

 

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Kodaline investit l’Olympia

Le mardi 8 mars 2016 l’Olympia a revêtu les couleurs de l’Irlande. Les dublinois Kodaline ont fait résonner leurs ballades pop-rock entre les murs de la salle mythique. Tout en simplicité et en émotion, le groupe a une fois de plus délivré un set sans faute dans la capitale.

Projeté sur le devant de la scène en 2013 avec le single « All I Want », Kodaline s’impose désormais comme un des groupes incontournables de la scène indé. Après l’immense succès de leur premier album, In a Perfect World, les quatre irlandais ont relevé le difficile défi de revenir avec un second opus tout aussi réussi, Coming Up for Air. Après l’avoir défendu sur la scène du Trianon il y presque un an jour pour jour, Kodaline revient dans la capitale pour cette fois donner la part belle à leurs deux albums.

C’est All Tvvins qui est chargé d’ouvrir le bal lors de cette soirée 100% irlandaise. Le duo, lui aussi originaire de Dublin, mélange guitares rock et sonorités électro, le tout porté par une énergie débordante. Même si la salle n’affiche pas complet, c’est sous les acclamations de fans enthousiastes que Kodaline entre en scène. Le groupe lance son concert avec le pop et rythmé « Ready », qui fait vite se dandiner la foule.
Si on a connu Steve Garrigan en meilleure forme vocale (il se remet d’une maladie), le chanteur assume désormais pleinement sa position de frontman, sans pour autant écraser ses acolytes. Jonglant entre clavier et guitare, le chanteur est complice avec son public, tout comme le bassiste Jason Boland. Mark Prendergast, à la guitare et Vinnie May à la batterie, sont plus en retrait.

 

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Halsey électrise La Cigale

Alors qu’elle triomphe depuis plusieurs mois de l’autre côté de l’Atlantique, l’artiste électropop Halsey commence timidement à se faire connaître en France. Mercredi 9 mars 2016, elle donnait son tout premier concert parisien à la Cigale. Charisme hypnotisant, univers à part entière et compositions terriblement efficaces, la jeune chanteuse de 21 ans a déjà tout d’une grande.

Son concert au Madison Square Garden affiche complet, l’étape européenne de sa tournée mondiale, le Badlands Tour, qui se termine ce soir à Paris, a été saluée unanimement, son dernier single inonde les radios du monde entier… Bref, Halsey s’impose comme la nouvelle sensation pop.

Originaire du New Jersey, Halsey, de son vrai nom Ashley Frangipane, se fait d’abord connaître en postant des covers sur Youtube. Petit à petit, elle se créé une fan base fidèle qui dépasse désormais le millions de followers sur Twitter. Le label Astralwerks la repère sur Soundcloud et tout s’enchaine pour Halsey. Elle publie un EP, « Room 93 », puis un album, « Badlands », vendu à un million d’exemplaires depuis sa sortie aux Etats-Unis fin août. Pur produit d’internet, la chanteuse doit en grande partie son ascension fulgurante à sa notoriété sur les réseau sociaux. Notoriété qui explique que la Cigale affiche complet depuis des semaines, alors que l’exposition médiatique de la chanteuse dans l’hexagone est quasi-inexistante.

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