Kings of Leon – WALLS

Après avoir traversé une période cahotique marquée par une crise interne et plusieurs albums moyennement appréciés par la critique, Kings Of Leon s’étaient faits relativement discrets. Mais en septembre, une rumeur se répand : la sortie d’un nouvel album serait imminente.

3 singles plus tard, la rumeur se matérialise en « WALLS (acronyme de We Are Like Love Songs), le septième album du clan de Nashville, publié le 14 octobre. Enregistré à Los Angeles, loin de leur terre de prédilection, aux côtés de Markus Dravs (qui compte sur sa longue liste d’illustres clients Coldplay, Mumford & Sons et Arcade Fire), WALLS marque un nouveau départ sur des bases plus stables pour les quatre Followill. Les trois frères et leur cousin, désormais pères et/ou mariés, clament un retour aux sources.

Premier clin d’œil à leurs débuts : l’artwork. Peu habitués à se pavaner sur la pochette de leurs albums, Caleb, Jared, Matthew et Nathan Followill affichent uniquement leurs visages sur Youth & Young Manhood, leur tout premier LP, et sur ce nouvel opus. Mais alors qu’ils apparaissaient à l’époque chevelus, barbus et débraillés, ils se montrent ici maquillés, rasé de près, le teint frais, lisse et brillant. Frais et lisse, comment mieux décrire cet album ? Brillant, légèrement moins. Ce désencrassage sur l’artwork est à l’image de l’évolution de leur musique. Loin des jeunes paumés et fougueux de Nashville de leurs débuts, les quatre Followill sont désormais des hommes, qui remplissent des arènes, sont têtes d’affiches de festivals et passent sur toutes les radios.

 

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