ETUDIANTS VS JOURNALISTES : LE DEBAT SUR L’ELECTION PRESIDENTIELLE

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A 48h du premier de tour de l’élection présidentielle, un débat s’est déroulé au 3 quai de grenelles. Un débat opposant des élèves, votant pour la première fois, à deux journalistes de renommée nationale : David Pujadas et Jean Michel Apathie.                                                                   Au programme : traitement des affaires politiques, temps de parole et sondage.

 

Les sondages, influenceurs de l’opinion publique ?

En cette période d’élection présidentielle, les sondages sont au cœur de l’actualité. Influence de l’opinion publique, interdiction, les médias abusent – ils des sondages ? Explication.

Interdire les sondages ou bien tester une présidentielle sans sondage n’est pas la solution, des institutions privées pourraient toujours en créer. C’est 80 ans d’existence pour les sondages et ils ont un véritable rôle, ils permettent de comprendre ce que veut l’opinion publique. Ce n’est certes pas un outil certain mais les sondeurs permettent de confronter l’opinion publique face à une question donnée. C’est ensuite le rôle du citoyen de faire son choix et son tri des médias. Se priver des sondages est une chose absurde, c’est se priver d’un outil d’information et de modernisation. La critique des sondages est de plus en plus récurrente. Les sondages relèvent de la science, c’est pourquoi nous pouvons faire face à des résultats différents dans plusieurs sondages pour un même sujet, les sondages essayent de reconstituer la vérité de l’information. Il faut savoir que ce sont parfois les candidats eux – même qui commandent les sondages à des institutions privées, et en fonction de la nature des personnes interviewés (l’âge, la religion, le patrimoine, etc..), les résultats peuvent très différents.

« Un sondage n’est pas une prévision du vote mais une photographie de ce que cela pourrait être à l’instant T ». Jean Michel Apathie

C’est pourquoi le lecteur se doit d’avoir un sens critique. Chacun peut donner des intentions de vote et ensuite changer d’opinion. Prenons l’exemple de la présidentielle de 2002, Lionel Jospin est de sondage voire promut à être président. Il ne passera pas le second tour. C’est pourquoi, c’est le rôle des lecteurs d’avoir un sens critique et de prendre de la distance avec le sondage.

 

Le traitement médiatique des affaires politique et du temps de parole

Durant presque la totalité de la campagne présidentielle, une problématique s’est posée : comment un cadeau de costume prend -il plus de place qu’un programme politique ? Les affaire politiques servent – elles à quelque chose ? Réponses.

Il est vrai que le cadeau de costume a énormément fait parler. Seulement, les fonds de programme de chaque candidat ont été évoqués, et globalement, chaque citoyen a des notions des programmes des 5 candidats favoris.

Les favoris et le temps de parole font eux aussi débat. Le problème est le suivant : la quantité de candidats à l’élection présidentielle. Cela fût prouvé en 2002, lors du premier tour de l’élection présidentielle, 16 candidats étaient alors en lice, et près de 30% d’abstention a été relevé lors e ce premier tour.

Concernant le Penelope Gates, il aurait été anormal de ne pas évoquer l’affaire. Cela reflète la personnalité de l’homme politique, et aide le lecteur à se faire une idée beaucoup plus précise du candidat, et ce, sans tabous. Ce n’est pas le rôle des médias de ménager les affaires politique, leur rôle est de démontrer les faits à un public donné. Les affaires sont obligées d’être évoquées et ce même sur les temps de parole. Que cela soit positif ou négatif pour le candidat, cela permet au citoyen de se forger une opinion sur un candidat donné.

Jessica Mohammedi

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