78-92 : Une fusion qui se concrétise

Le rapprochement des Hauts-de-Seine et des Yvelines, défendu par Patrick Devedjian et Pierre Bédier, a déjà commencé. Les premières mesures concrètes du projet restent symboliques.

Patrick Devedjian, « l’homme pressé », met en place une succession de projets dans l’objectif de prouver au Conseil d’Etat, ainsi qu’au Conseil Constitutionnel, l’utilité publique de ce rapprochement Hauts-de-Seine/ Yvelines.
En attendant la fusion officielle, les deux présidents avancent sur leur objectif. La création de deux établissements, l’un interdépartemental, l’autre économique, concrétise le projet.

A la suite de cette première mesure, les deux élus ont annoncé le regroupement des services archéologiques des deux régions. La structure sera implantée dans la ville de Montigny-le-Bretonneux d’ici la fin du premier trimestre. Et même si la mesure ne concerne que dix personnes, c’est la première étape vers une fusion progressive, selon Patrick Devedjian.

La mise en place d’une administration commune a également été proposée. La structure devait être votée le vendredi 5 février simultanément à Nanterre et Versailles. Deux tiers des votes des conseillers départementaux sont nécessaires à la validation du projet.
Patrick Devedjian sera à la tête de cet établissement, secondé par Pierre Bédier.
L’un des objectifs capital de cette administration concernera l’aide aux adultes en situation de handicap psychique. En collaboration avec le Val-d’Oise, un foyer d’accueil médicalisé sera installé dans les Yvelines d’ici un an et demi. Dans son sillage, une aide sociale à l’enfance sera créée, financée par l’interdépartemental.

Pour un meilleur entretien de la voirie, les deux départements doivent réunir leurs équipes. D’ici la fin de l’année, les deux cellules administratives seront regroupées pour qu’à terme, il n’y ait plus qu’un directeur d’une seule entité basée à Nanterre.
Cette logique de partage des ressources s’appliquera également dans les domaines du sport, de l’éducation et de la culture. Même s’il n’y a pas de projet commun dans ces secteurs pour le moment, la volonté de regroupement est bien présente.

C’est le Conseil d’Etat qui donnera (ou non) l’autorisation définitive de cette fusion, le référendum n’étant plus obligatoire depuis le vote de la loi NOTRe.
Selon une source proche du dossier, la fusion ne devrait pas être proposée avant 2017.

Shana Loustau

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