GMCF

Une journée avec une journaliste stagiaire de Good Morning Crowdfunding

GMCF

Lucie Augé, 21 ans, est entrée en tant que journaliste / rédactrice web à Good Morning Crowdfunding au mois de février, dans le cadre de sa deuxième année de journalisme plurimédia à l’EFJ. Good Morning Crowdfunding est un blog d’actualité référence dans le secteur du crowdfunding. Ce n’est pas toujours facile d’entrer dans un monde jusqu’alors inconnu mais en six mois de stage, Lucie n’est plus tout à fait la même qu’avant. Nous avons suivi Lucie pendant une journée pour voir à quoi ressemble le quotidien d’une stagiaire en journalisme. 

« Je vais certainement verser ma petite larme avant la fin de son stage fin juillet. Un média sur le crowdfunding, ce n’était pourtant pas le stage dont je rêvais mais finalement j’adore et je ne me vois plus repartir ! » s’exclame Lucie, en montant de vieux escaliers en bois. Le lieu est agréable. L’immeuble donne sur une petite cour à l’abri des ronronnements des voitures du grand boulevard, en face de la Place de la République. « Ici, il n’y a que des bureaux. Nous on est au troisième étage. On est presque arrivés. » précise Lucie. Il est exactement 9h30, ce lundi 1er juin, quand les clés s’enfoncent dans la serrure de la porte. « Bonjour ! Comment allez-vous ? » interroge Lucie. Plusieurs personnes sont déjà installées à des bureaux côte à côte, dans une petite pièce bien agencée.

Une fois son ordinateur allumé  et son thé chaud, Lucie ne traine pas et commence par publier son premier article de la journée, préparé la veille avant de partir du bureau, à 18h. « Le premier article de la journée est systématiquement un Projet du Jour. Je sélectionne un projet en cours de campagne de crowdfunding sur les différentes plateformes et j’explique en quoi consiste le projet, à quoi vont servir les fonds collectés et ce qu’un internaute peut gagner en investissant dans ce projet. » explique Lucie en partageant son article sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Google +, Facebook et Twitter).

GMCF

Une fois l’article publié et partagé, Lucie parcourt les e-mails reçus, les messages et les notifications sur les réseaux sociaux pour y répondre. « Il faut garder une proximité avec notre lectorat. Ce n’est pas toujours évident de répondre à tout le monde dans les meilleurs délais. Je n’ai pas le temps de répondre à tout le monde le matin car je dois commencer la rédaction de mon second article mais je garde un oeil dessus toute la journée et j’y réponds dès que j’ai un peu de temps. » se préoccupe Lucie.

À 10h tapantes, lucie commence l’écriture de son second article. Il s’agit d’un papier long format qu’elle appelle « édito« . Le sujet n’est pas systématiquement en lien avec l’actualité. Le lundi est réservé à un TOP bizarrerie avec une sélection de la semaine des campagnes les plus farfelues en campagne de crowdfunding, le mercredi est réservé à un papier conseil pour les porteurs de projets ou les investisseurs pour réussir la vidéo de sa campagne de crowdfunding par exemple, ou les astuces pour reconnaître les campagnes frauduleuses. Le vendredi est toujours un TOP technologie sur un thème préalablement choisi comme « les montres connectées » pour en faire un TOP 3 des meilleures campagnes sur ce thème. Le reste de la semaine (mardi et jeudi), l' »édito » est libre. « C’est l’occasion de revenir sur des événements, de parler des tendances du crowdfunding, de retranscrire les interviews que je fais dans la semaine, le plus souvent par téléphone, d’apporter des chiffres et infographies… les idées ne manquent pas ! » précise Lucie, les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur pour publier un tweet. « Ah oui, on tweet toutes les vingt minutes pour maintenir un rythme de publication avec des articles de la semaine passée ou des jours précédents. C’est une façon de rester visible sur le fil d’actualité Twitter. On ne fait pas ça sur les autres réseaux sociaux car notre lectorat est davantage sur Twitter. » s’explique-t-elle.

GMCF

Aujourd’hui, Lucie doit revenir sur un événement qu’elle a dû couvrir le samedi avec son collègue Matin Villers, Responsable Marketing et Promotion à Good Morning Crowdfunding. « On est une belle équipe ! Sur cet événement annuel, la Fête du Crowdfunding, organisée par Financement Participatif France, on devait s’occuper de toute la partie community manager. On a assisté aux conférences pour faire un live tweet, dont la conférence d’Arnaud Montebourg, et on a fait un reportage vidéo de la journée avec un micro-trottoir… C’était une journée très riche et maintenant je n’ai plus qu’à assembler tout ça ! » se réjouit Lucie.

Vers 12h30, après avoir publié l’article sur les réseaux sociaux, Lucie s’octroie une pause d’une petite heure pour déjeuner. « La semaine, j’aime bien manger devant mon ordinateur pour regarder une série. Tout le monde va dans la salle de réunion pour manger et moi je préfère rester ici, dans le calme. C’est mon petit moment à moi. Sinon le vendredi on va de temps en temps au restaurant tous ensemble, avec l’équipe de Sowefund, la plateforme de crowdequity avec laquelle on partage les locaux, c’est sympa« .

L’après-midi est exclusivement dédiée aux « news« , des actualités liées au monde du financement participatif. Dès fois, il s’agit du lancement d’une plateforme ou d’une campagne dont on prédit le succès, ça peut être une levée de fonds d’une plateforme, un projet insolite ou qui fait beaucoup de bruit sur la toile, nous explique Lucie. « Je regarde toujours les communiqués de presse qu’on reçoit et mes google alertes avant de décider du programme de l’après-midi. Il y a des jours où il y a moins d’actualités que d’autres mais j’ai toujours des actus sous le coude pour en faire au minimum deux par jour. La première je la publie vers 15h30 et la deuxième à 17h maximum pour avoir le temps de faire mon Projet du Jour pour le lendemain.« 

Pour son collègue, Martin Villers, le poste de stage de rédacteur web est « à la croisée entre un emploi de journaliste et le responsable promotion » :

Aujourd’hui, Lucie a un imprévu, elle a un entretien de stage à faire passer pour trouver la personne qui pourrait l’aider dans son travail jusqu’à la fin de son stage. « Je dois recevoir quelqu’un de mon école qui est en première année de journalisme. J’ai vraiment besoin de quelqu’un pour m’aider en ce moment. Je suis toute seule à la rédaction depuis mars et gérer un site toute seule n’est pas une chose très simple. Si cette personne correspond au profil, je serais ravie de la former pour pouvoir me décharger un peu même si je n’ai jamais formé quelqu’un, c’est toujours une nouvelle expérience. » s’enthousiasme Lucie.

Il sera finalement 18h passé quand Lucie sortira du travail ce jour-là. Quelques jours plus tard, son nouveau stagiaire viendra pour son premier jour de stage. Lucie doit encore trouver le stagiaire à qui elle passera le flambeau pour les six prochains mois.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *