Depuis l’arrivée de Jacques Rosselin à la tête de l’Ecole Française (EFJ) de Journalisme, la ligne éditoriale de l’établissement a connu quelques changements. Si les supports traditionnels (presse écrite, radio et télévision) constituent toujours la base de l’enseignement dispensé, un nouveau venu à fait son entrée dans la cours des grands en s’inscrivant dans les mutations d’aujourd’hui : le datajournalisme. Autrement dit, rendre des données intelligibles en leur donnant un sens journalistique auprès du grand public. Une discipline jusque-là méconnue, et qui, pourtant, ne cesse de se développer au sein des rédactions (l’Atelier Parisien, Les Décodeurs du Monde, Libération).

Après plusieurs « ateliers data » encadrés par des professionnels, le corps enseignant de l’école a décidé d’aligner cette nouvelle forme de journalisme aux côtés de ses compères dans le cadre de nos enquêtes de troisième année. L’occasion ici d’approfondir des connaissances pour le moins partielles. C’est donc pour cette raison que mon choix s’est davantage tourné vers cette nouvelle facette du métier. Après deux stages en presse écrite et une multitude de travaux radios et télés, il était temps de se diversifier dans un domaine nouveau, qui semble jouir d’un avenir plus sûr.

La présentation des sujets d’enquête à également fait basculer la balance. Notre référent Jean-Marc Manach, journaliste hacker, a sorti de sa poche deux sujets à la fois attrayants et d’actualité : l’un sur une faille du système extranet d’un projet nucléaire international nommé ITER, l’autre sur la non publication de marchés conclus par certains ministères. La messe était dite.