Le Carrefour Numérique Universel pour données utilisables est lancé !

Avec la plateforme web DataUSA, le MIT veut rendre facile d’accès l’information sur le travail, le logement, la démographie et l’éducation.

La laboratoire média du MIT et le cabinet en conseil économique Deloitte ont mis en ligne lundi 4 avril la plateforme DataUSA, une nouvelle base de donnée publique sur les villes américaines, facile d’accès et en open-source. Pour toutes les régions, villes, quartiers et Etats des USA, ce site offre une visualisation complète des données sur l’économie, la démographie, la santé, l’éducation ou encore logement. C’est un carrefour d’informations faciles à chercher, comprendre, intégrer et diffuser grâce à un nouveau système de codage.

Comme le révèle Citylab, de belles trouvailles peuvent être faites grâce aux data-données publiques qui existent dans nos villes, mais pour le commun des mortels, celles-ci peuvent être durs à débusquer et déchiffrer. C’est pourquoi des citoyens, associations, start-ups et même le gouvernement fédéral ont essayé de convertir ces données complexes dans une forme compréhensible de tous et utilisable. Mais tous ces efforts compilés, bien que signifiants, ont seulement apporter quelques pièces d’un puzzle plus gros. Pour avoir un aperçu détaillé d’un endroit, nous sommes encore constamment obligé de rassembler l’information de plusieurs sources différentes. le MIT a ainsi voulu rendre tout ceci accessible via DataUSA, qui offre un point de vue détaillé des différentes statistiques des villes américaines grâce à ses nombreuses cartographies.

Les créateurs espèrent que les journalistes, les entreprises, les professeurs et même les forces de l’ordre utiliseront ce site qui tend à faciliter considérablement leurs recherches : le but est d’avoir un aperçu global de leur sujet grâce aux data-données, sans voir ceci comme un ensemble de faits et de chiffres déstructurés. L’interface a ainsi été pensé pour une visibilité et compréhension optimales.

Crédit Photo : DataUSA

Geojournews 2016, la start-up CartoDB prend de l’ampleur

Le 6 juin 2016, l’école de journalisme The New School et la start-up de cartographie numérique CartoDB vont présenter sur leur campus de New York la deuxième édition du Geojournews, une conférence qui fera la promotion du big data et de la cartographie numérique. Le but : montrer comment et surtout pourquoi incorporer le data dans le journalisme d’aujourd’hui et demain.

Technical Brooklyn nous révèle que beaucoup d’écoles de journalisme américaines commencent à présenter le data comme un avenir incontournable du milieu. Le 18 avril, l’école de journalisme de Columbia a présenté un large programme s’épanchant sur le data journalisme. Le nouveau roi des données cartographiques, CartoDB, organisera quant à lui une journée entière de conférence pour inciter les journalistes à utiliser les multiples outils de data données, offrant des possibilités infinies de recherches et de cryptages. « Dans cette période centrale du journalisme de données, nous à CartoDB construisons une culture du géo-journalisme soulignée par notre merveilleuse et active communauté de journalistes [sorti de The New School] », écrit la compagnie. « Simultanément, nous nous efforçons d’être à la pointe de l’innovation du data-journalisme avec l’apport de la cartographie et des outils de confection qui mèneront le reportage dans une autre dimension ».

Implanté à Bushwick, CartoDB est la start-up qui évolue à vitesse grand V. Selon Technical Brooklyn, la société aux 23 millions de dollars de chiffre d’affaire a réussi le pari de simplifier la cartographie à un niveau où même un journaliste peut comprendre comment le faire et le rendre cool. Cette innovation rend la diffusion d’informations plus attractive : vous pouvez rassembler simultanément les données de plusieurs sources pour les cartographier aussitôt via un ingénieux système de codage analytique, ou encore les customiser et les partager au sein d’un groupe ou avec le monde entier.

Crédit Photo : CartoDB

Comment le partage de données analytiques a rendu possible la révélation des Panama Papers ?

Datanami revient sur le déroulement de l’opération qui a mis en lumière l’affaire retentissante des Panama Papers. De l’obtention de millions de documents cryptés à la diffusion d’informations d’un impact colossal, l’affaire des Panama Papers montre l’importance grandissante du data journalisme.

A la fin de l’année 2014, une personne anonyme a cédé à un journaliste allemand près de 11 500 000 documents cryptés détaillant la structure d’entreprises et placements offshore créés et gérés par une firme légale panaméenne dans le paradis fiscal le plus fameux au monde. Grâce au pouvoir des gigantesques serveurs d’analyse de données, un grand collectif de reporters, le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et le SZ, le plus vendue des quotidiens allemands, ont réussi petit à petit à rassembler toutes les pièces du puzzle pour éclairer des nations entières sur les fraudes de leurs dirigeants ou personnalités publiques.

Il aura fallu extraire l’information à partir de documents déstructurés et désordonnés. Les outils d’analyse de donnée ont alors retiré une grosse épine du pied de cette alliance. L’OCR a permis la reconnaissance graphique des documents cryptés quand l’EPL a permis de stocker et traiter le schéma de base de donné reconstruit dans le serveur graphique de Neo Technology, Neo4J. Le serveur de partage de donnée analytique Linkurious a par ailleurs grandement contribué à accélérer le processus de décryptage : le rassemblement et le partage de toutes ces nouvelles informations sur ce même serveur crypté a permis à des centaines de journalistes de travailler simultanément.  » Avec Linkurious, je dois dire que tout le monde comprend comment rassembler les pièces du puzzle « , explique la responsable des unités de recherche data de l’ICIJ Mar Cabra. « Sans la visualisation graphique, voir ces détails aurait été un travail bien trop laborieux et intensif.  »

Crédit photo :  International Consortium of Investigative Journalists