Archives de catégorie : Politique

            Chantage à l’empoissonnement.

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Tout juste un mois après le scandale du Fipronil où des œufs contaminés avaient causé le retrait de nombreux produit sur le marché. Une nouvelle psychose alimentaire vient d’être mis fin en Allemagne. En effet, l’arrestation d’un homme qui avait empoisonné des petits pots pour bébé et qui continuait à proliférer des menaces a permis de rassurer les Allemands. Malgré tout les autorités recommandent de rester prudent pour le moment. 

Samedi les autorités allemandes ont annoncé avoir interpellé un quinquagénaire suspecté d’avoir empoisonné des petits pots pour bébés. Quelques jours auparavant l’homme avait menacé d’empoisonner une vingtaine de produits de supermarché distribués dans le pays et en Europe sans le versement d’une rançon de plusieurs millions d’euros.

Cinq ports pour bébé contenant de l’éthylolène glycol, un produit présent dans les antigels et les liquides de freinages pouvant s’avérer mortel, avait été retrouver dans des commerces de Friedrichshafen au sud de l’Allemagne.

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Arrêté vendredi près de Tubingen, l’homme refuse de s’expliquer. Malgré de nombreuses preuves l’accablant et les images de la vidéo surveillance des magasins sans lesquels il aurait été possible de l’identifier. L’homme reste silencieux.

Accusé de tentatives d’extorsion. L’homme décrit comme « excentrique » et souffrant d’éventuelle trouble psychologique risque une peine de 5 ans d’emprisonnement et une amende de plus de 375 000 euros ainsi que l’interdiction ou la confiscation de certains droits.

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Source : AFP

C’est l’hymne de nos campagnes…

Le 21 avril dernier, deux jours avant le premier tour de l’élection présidentielle se tenait quai Grenelle, un débat organisé par le groupe EDH. Invité d’honneur David Pujadas et Jean michel Apathie, animé par Christine Kelly. Ils nous ont fait part de leur bilan d’une campagne atypique et répondu aux questions des étudiants en journalisme et communication.

 

Ils ont fait débat et ont été très critiqué pour les élections américaines, les sondages. Les médias français eux ont préféré rester prudent. Bien que beaucoup dénonce leur influence sur les Français comme Aphatie. Il rejoint malgré tout l’idée du présentateur du 20h. Les Français sont capables de prendre de la distance avec les sondages. Les deux invités insistes sur le fait qu’« il faut faire confiance en la population, en sa capaciter à se forger sa propre opinion et à développer son sens critique. »

 

Les deux invités tenaient particulièrement à mettre en lumière, les différents aspects des sondages. Premièrement, le fait que ce soit principalement les grandes entreprises privées ou les parties politique eux-même qui commandent les sondages. En effet, les politiques s’en servent afin de comprendre les dynamiques actuelles et améliorer là où leurs communications ou action pèche. Les médias comme le Parisien ne font que de les republier dans le but de marquer le coup à un moment précis. Par exemple, Fillon qui descend dans les sondages pendant le Pénélope Gate. Fillon a réussi à en faire un élément fort de sa campagne afin de faire parler de lui. Il y a donc pour les rédacteurs un équilibre à trouver entre parler des affaires et/ou des programmes. Les deux journalistes pensent que pour des questions d’exemplarité il faut tout de même parler des scandales politiques pour des questions d’exemplarité et de droit à l’information. A défaut de passer pour une presse people, cela est simplement un choix éditorial et journalistique.

 

 

C’est aussi au journaliste d’y émettre une critique afin de ne pas percevoir de démarche politique de la part d’un médias. Pour Aphatie ce n’est pas une étude d’opinion qui risque de réorienter les motivations d’un vote profond. Celui qui assure l’interview politique du matin sur FranceInfo, n’a cessé d’affirmer que ces nouvelles technologies ont été créée pour être utilisé. Les supprimer ou les contraindre serait douter de leur capacité et en quelques sortes porter atteinte à la démocratie.

 

De manière générale les invités s’accordent sur le fait que c’était une campagne de bon niveau malgré les scandales. Que les femmes ont été assez représentée, malgré « un manque des segments de la population dans la représentation des 11 candidats ». Pour Aphatie, il y avait trop de candidat ce qui peut favoriser l’abstention où le vote blanc. Reste maintenant à voir si dimanche, se déplacera aux urnes pour une élection historique.

 

Le local face à la crise Print ! – Le Républicain

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Robert Mendibure, rédacteur en chef du Républicain de l’Essonne depuis une vingtaine d’années est devenu directeur et principal actionnaire du journal depuis plus d’un an. Le Républicain, seul hebdomadaire de l’Essonne appartenant auparavant à Serge Dassault fait face lui aussi à la crise du print. Rachat du journal, changement de locaux, le journal a-t-il des problèmes financiers ? Comment le média compte s’adapter et attirer un public plus jeune ? Rencontre avec Monsieur Mendibure qui s’exprime sur l’avenir et l’économie de son journal.

Pourquoi les locaux du républicain ont-ils déménagé ? Pourquoi sont-ils passés d’Evry à Ris Orangis ?

Pour des raisons économiques. La tour d’Evry avait été conçue il y a un certain temps et était utilisée par de nombreuses d’entreprises, notamment des filiales du Républicain. En effet, le Républicain regroupait plusieurs éditons : l’Essonne et les Yvelines du 95 par exemple mais ils ont déménagé. Nous étions alors les seuls locataires du bâtiment. Il nous fallait alors des locaux plus petits pour assumer au niveau financier, être à Ris Orangis c’est plus confortable qu’à Evry.

« Lécuyer a lâché l’affaire. »

 

Le Républicain a d’abord été racheté par vous et Philippe Lécuyer de la DEF (une solution de service de système de sécurité incendie). Mais combien de part chacun déteniez-vous à l’époque ?

L’association Dassault voulait me vendre le journal mais avec quelqu’un d’autre. On m’a donc présenté une personne mais ça n’a pas marché. Dassault m’a alors confié la tâche de trouver quelqu’un. J’ai rencontré Philippe Lécuyer de la DEF, un an auparavant, il m’avait alors demandé si le Républicain était à vendre. A l’époque il ne l’était pas. Ayant gardé contact avec lui, je suis donc retourné le voir et afin de lui demander s’il était toujours intéressé. C’est pourquoi le 1er juillet 2015 Philippe Lécuyer et moi-même avons racheté le journal. La presse n’étant pas son domaine de prédilection, au bout de 6 mois, il a lâché l’affaire. Lécuyer m’a alors revendu ses part. Je suis maintenant le seul actionnaire du Républicain de l’Essonne et le seul à la tête.

Sur les réseaux sociaux vous avez peu de présence mise à part des partages d’articles, est ce volontaire de votre part ?

Le fait que nous ayons peu de présence sur les réseaux sociaux n’est pas voulue. Nous n’avons pas vraiment eu le temps de nous en occuper. J’essaie de travailler avec de jeunes journalistes, surtout au niveau rédaction pour contrer à ça. Les jeunes préfèrent les formats numériques au print. J’essaye donc petit à petit de mettre le journal au numérique car c’est l’avenir.

Nous avons constaté une baisse de vente des journaux, quelle est la raison ?

Notre public est plutôt âgé donc disparait peu à peu. De plus, l’arrivée du numérique n’aide pas. Nous sommes aujourd’hui à 8000 journaux par semaine, 50% abonnés et 50% en vente au numéro avec une diminution de 7% du chiffre d’affaire. Avant la revente du canard, Dassault envoyait de nombreux numéro gratuitement à son entourage. Depuis qu’il n’est plus là, je ne souhaite pas envoyer de numéros gratuits.

Comment faites- vous pour lutter contre cette diminution ?

Pour lutter contre cette diminution, nous essayons d’être le plus proche possible du lecteur, plus de 70% des ventes se font au sud de l’Essonne. Il faut savoir que nous sommes face à une clientèle qui est relativement âgée et cette clientèle préfère avoir un journal entre les mains plutôt qu’une tablette, un smartphone ou un ordinateur. Mais il est vrai que cette clientèle vieillie, et quand elle arrive à un certain âge, elle ne peut plus lire ou disparait. Il faut donc séduire un nouveau public. J’ai donc fais le choix d’engager des jeunes journalistes afin développer le service numérique internet, Facebook et Twitter afin d’attirer une clientèle plus jeune qui est plus à l’aise avec ce nouveau type de diffusion de l’information.

« Nous ne sommes pas à 100% de notre potentiel. »

 

Quelles sont les priorités du média pour l’année 2017 ?

La principale priorité est de ne pas perdre d’abonnés. Ensuite nous avons pour objectif 2017 de développer le service internet afin d’être plus présent et rapide au niveau information. L’hebdomadaire est contraignant, un évènement parut un jeudi ne sera dans le journal seulement le jeudi d’après. De plus, je souhaiterais faire plus de terrain et développer un peu la vidéo.

« Le journaliste d’aujourd’hui doit être plurimédia. »

 

Malgré son fidèle public, le local subit aussi une crise du print. L’objectif 2017 pour le Républicain : le numérique. Mais l’hebdomadaire ne s’arrêtera pas qu’à cela…

Camille Carrara & Jessica Mohammedi

Valls : un discours conciliant et des soutiens inflexibles !

 Lundi 5 décembre le premier ministre Manuel Valls était attendu à dix-huit heures trente dans sa ville de cœur. Celle de sa famille, celle de ses enfants là où il s’est marié : Evry.  Après avoir été député Maire de l’Essonne pendants presque onze ans, c’est ici qu’il a décider d’y annoncer sa candidature à la présidentielle 2017.

« Faire gagner tout ce qui nous rassemble », voici le slogan, les mots d’ordre de Valls derrière lesquels il a choisi de se ranger. L’ex premier ministre remplacé par Bernard Cazeneuve dès ce matin, a annoncé promptement sa candidature à la présidence de la République. « J’ai cette force en moi, cette volonté de servir mon pays » a affirmé Valls qui souhaite tout donner pour la France.

Affilier au médiocre bilan de François Hollande. Valls à toute de même tenue à remercier le chef de l’Etat « je veux lui dire ma très grande fierté d’avoir assumé à ses côtés ces responsabilités immenses ». Celui qui souhaite donner cinq ans de plus à la gauche « veut une France indépendante et inflexible sur ses valeurs ».

Après une mise en garde contre l’extrême droite, qu’il qualifie de « recule » pour la France. Valls fait son mea culpa face aux différentes controverses qu’à afficher la gauche ses derniers mois. Il invite les Français à se rassembler, à travailler et à faire des efforts ensemble pour la France. Les Français sont donc conviés à se rassembler, pour voter en janvier prochains lors des primaires de la gauche. Valls affrontera sept autres candidats tel qu’Arnaud Montebourg et Benoit Hamon.

Déjà candidat à la primaire de 2011, Valls n’avait pas eu la côte de popularité puisqu’il était arrivé avec un score de 5,6%. Cinq ans après le candidat à t-il encore toutes ses chances ? Les quelques pro Valls invité en sont certains. « Il a toujours assuré ses engagements jusqu’à maintenant. Je crois en lui et je compte sur lui » assure Geneviève 48 ans. Soulai 43 ans, anciens militant de Valls avant son arriver au gouvernement, pense que Valls peut gagner. « Regardez Trump et Fillon ont bien réussie ! Tout est possible. » atteste-il.

Interview à venir…


Article : Camille Carrara