La santé de nos enfants sera affectée par notre consommation excessive d’alcool

Les jeunes abusant de l’alcool seraient plus susceptibles d’avoir des enfants obèses, diabétiques et dépressifs et ce, même des années après leurs déboires.

On connaît tous cette personne, adepte du « binge drinking », phénomène anglo-saxon consistant à consommer une dose excessive d’alcool en une courte durée, à qui l’on doit sans cesse tenir compagnie pour éviter la catastrophe. Désormais, pour la freiner dans son élan excessif, dites-lui simplement qu’avec cette hygiène de vie, ses enfants risquent davantage d’être obèses, diabétiques, dépressifs, et ce, même des années après sa jeunesse arrosée

C’est en tout cas ce que révèle une étude menée par l’Université Loyola de Chicago. Une expérience a été réalisée sur des rats, mâles et femelles, d’un âge équivalent à celui de l’adolescence chez l’Homme. Les rongeurs ont ingurgité une quantité d’alcool correspondant à six soirées de forte consommation, puis ont attendu d’être sobre pour se reproduire. Les chercheurs ont observé les dommages génétiques causées dans l’hypothalamus, une région du cerveau impliquée notamment dans la reproduction, le stress et les cycles de sommeil. A l’issu de l’expérience ce n’est pas moins de 159 gènes modifiés qui ont été retrouvés dans la progéniture des femelles ayant consommé de l’alcool, 93 pour celle des hommes et 244 pour celle dont les deux parents ont participé à la beuverie.

La chercheuse en neurosciences, Toni Pak, explique que « les résultats ne s’appliquent pas forcément chez l’Homme», mais qu’il y a de « fortes similitudes » entre le modèle animal et celui de l’être humain.

Fait le 15/11/16

 

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