Archives de catégorie : Parents magazine

Les aliments industriels aussi bons pour la santé de bébé que le fait maison

Une étude publiée dans Archives of Disease in Childhood démontre que les aliments pour bébés préparés industriellement seraient aussi bons, voire meilleurs, que ceux faits à la maison, bien qu’ils soient plus chers et moins diversifiés.

Des chercheurs de l’université d’Aberdeen au Royaume-Uni ont comparé la nourriture pour bébé fabriquée de manière industrielle à celle préparée à la maison. Ils ont analysé un panel de 278 plats préparés disponibles en pharmacie et au supermarché, dont 174 bios, et 408 recettes de plats faits maison sélectionnées dans des livres de cuisine pour enfants. Etonnant : ce sont les produits industriels qui dépassent leurs équivalents faits maison sur plusieurs critères. Deux tiers des produits industriels correspondent aux besoins énergétiques d’un bébé, soit deux fois plus que les plats faits maison. La nourriture préparée à la maison apporte 44 % de protéines et de graisses en plus dont il ne faut pas abuser. Au niveau de la composition nutritionnelle, la diversité est plus grande chez le produit industriel : il comporte en moyenne trois légumes différents contre deux pour le fait maison. Cette étude rassurera les mamans pressées qui, par manque de temps, ont recours régulièrement aux petits pots industriels. Même si le coût de ces produits industriels est plus onéreux.

R.G.

Quelle est la tranche d’âge la plus compliquée a gérer ?

La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) dévoile les résultats d’une enquête sur les attentes et les besoins des parents d’enfants âgés de 0 à 17 ans. L’enquête révèle la relative difficulté qu’ils éprouvent à exercer leur rôle.

La Cnaf a souhaité donner la parole aux parents à travers une étude visant à mieux connaître la manière dont ils vivent leur rôle au quotidien. L’enquête a été conduite auprès de 6 222 parents ayant un ou plusieurs enfants de 0 à 17 ans. Le graphique numéro 1 porte sur la « difficulté à exercer le rôle de parent selon l’âge du ou des enfants ». Les parents d’enfants de 0 à 2 ans sont ceux qui signalent le moins de difficultés à assumer leur rôle. En revanche, la courbe atteint son niveau maximal chez les parents d’enfants de 11 à 14 ans et plus (50 %). Les parents de 6 à 10 ans atteignent à peine les 40 %, ce qui démontre que c’est l’une des périodes les moins compliquées à gérer. Quand on interroge les parents sur les deux tranches d’âge qui leur posent le plus de difficultés, ils répondent majoritairement celles des 11-14 ans (55 %) et des 15-17 ans (57 %), loin devant celle des 3-5 ans (17 %). Un infime pourcentage de parents (6 %) juge qu’aucune tranche d’âge n’est compliquée. La suite de l’étude (graphique n°2) s’est intéressée aux préoccupations que les parents ressentent vis-à-vis de leur rôle : 64 % des parents se soucient en premier lieu d’offrir de bonnes conditions de vie à leurs enfants, juste devant « faire en sorte d’être proches des enfants » (57 %). Les parents de jeunes enfants (0 à 5 ans) expriment plus de préoccupations concernant leurs rôles, alors que, comme l’illustre le graphique 1, ce ne sont pas ceux qui rencontrent le plus de difficultés : plus les enfants grandissent, plus les préoccupations vis-à-vis de leur rôle diminuent.

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R.G.

Infographie : les bons réflexes en cas de canicule

La chaleur expose les enfants et les nourrissons au risque de la déshydratation rapide, car ils ne peuvent s’hydrater eux-mêmes et sont plus sensibles à ce risque du fait de leur jeune âge. Voici quelques conseils simples, mais qu’il faut respecter afin de passer de bonnes vacances avec bébé.

Premier conseil de bon sens : pour prévenir une déshydratation rapide chez un enfant, il est important de le faire boire régulièrement. Alors, que ce soit à la plage, au parc d’attractions, au zoo, il faut toujours se munir d’une bouteille d’eau pour le petit, et la remplir aux différents points d’eau autant que possible. Il fait souvent très chaud dans sa maison de vacances, il est donc primordial de garder une ambiance fraîche à l’intérieur : fermer les volets permet de faire baisser la température, penser à installer un ventilateur dans la chambre de bébé. De plus, ne pas hésiter à laisser son bébé en simple couche, surtout pendant le sommeil.  Sinon, penser à mouiller ses vêtements et à lui mettre régulièrement un peu d’eau sur le visage. Il est dangereux de laisser l’enfant seul dans un endroit suffocant, comme à l’arrière d’une voiture. Alors, même s’il s’est endormi, on ne le laisse pas dedans ! Il est aussi préférable de ne pas sortir aux heures chaudes, après le déjeuner. C’est l’heure parfaite pour une sieste ! Enfin, en cas de fièvre, aller directement consulter un médecin.

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R.G.

Nice : deux belles histoires dans la nuit de l’attentat

L’attentat de Nice a entraîné une multitude de réactions sur les réseaux sociaux : un bébé retrouvé grâce à Facebook et un enfant a été sauvé dans la foule…

L’attentat de Nice a tué 84 personnes. Il a, une nouvelle fois, suscité l’effroi dans tout le pays, mais a aussi provoqué une vague de solidarité, notamment sur les réseaux sociaux. Des groupes Facebook ont été crées, tels que « Solidarité Nice », où des photos de rescapés étaient publiées, permettant à de nombreuses personnes de retrouver leur proche. On vous raconte deux belles histoires qui se sont déroulées pendant cette nuit tragique.

Solidarité

Quelques instants après l’attaque, la famille d’un bébé de 8 mois, a lancé un appel sur Facebook. Il était dans sa poussette lorsque le mouvement de foule l’a séparé de ses parents. La famille, horrifiée, a posté un message de recherche qui a été partagé plus de 22 000 fois en seulement quelques heures : « Nous avons perdu notre bébé 8 mois. Amis niçois si vous l’avez vu, si vous y étiez, si vous l’avez recueilli, svp contactez-moi. » Grâce à la solidarité des internautes, une heure après que le message ait été publié, l’enfant a été retrouvé. La famille du bébé a alors posté un long message de remerciement auprès du « sauveur » de l’enfant ainsi qu’à tous les internautes ayant envoyé des messages de soutien.

Un acte héroïque

Loïc était en train d’assister au feu d’artifice du 14 juillet sur la promenade des Anglais avec son fils de 7 ans. Le camion blanc du tueur a alors foncé dans leur direction. Le père, paniqué, n’a pas eu le réflexe de pousser son petit garçon. C’est un autre homme, Thierry, qui a tiré vers lui le petit bonhomme et l’a mis hors de danger. « C’est une médaille qu’il mérite, confie Loïc, il a fait comme si c’était son enfant (…) Toute ma vie, je lui serai redevable ! », raconte Loïc sur Facebook. Il a d’ailleurs lancé un appel sur le réseau social, afin de retrouver le sauveur de son enfant.

L’enquête, pour comprendre cet acte abominable, se poursuit, alors qu’un deuil national de trois jours, décrété samedi, culminera ce lundi 18 juillet 2016, avec une minute de silence.

R.G.

Un Doudou fait le tour du monde !

Un enfant a perdu son doudou… Mais ses parents ont eu la formidable idée de lui faire croire que son éléphant en peluche était juste parti en voyage. 

Le doudou est le meilleur ami de bébé. Il a souvent son préféré, avec qui il s’endort, il joue, il rigole. Alors quand il le perd, c’est souvent la fin du monde… Sauf pour ses parents ! Pour remonter le moral du petit, ils ont décidé de lui raconter une incroyable histoire: le doudou serait juste parti en vacances afin de découvrir de nouvelles cultures. Une requête a été publié sur le site reddit: « le fils d’un ami a perdu son jouet préféré, ses parents lui ont dit que l’éléphant faisait le tour du monde. Ils aimeraient partager des images du voyage avec leur enfant ». Des internautes ont alors aidé les parents à monter cette histoire en créant des photos où l’on voit l’éléphant gris aux 4 coins du monde: en Inde, aux USA, en Afrique et même… sur la Lune ! Les clichés, touchants, resteront gravés dans la mémoire du petit et, cerise sur le gâteau, un des graphistes a l’origine d’un des montages affirmé avoir chez lui le même doudou et qu’il serait d’accord pou le lui envoyer. Le petit garçon n’a donc plus qu’à attendre que son éléphant revienne de son incroyable voyage… Pour a nouveau le serrer dans ses bras.

R.G.

Baignade : les règles à adopter pour un été en toute sécurité

Le site de la mpedia a publié une étude ayant pour but d’aider les parents à gérer les premières baignades des petits

Les vacances ont commencé ! Ah comme il fait bon se reposer au soleil, déguster les glaces à l’italienne en bord de mer, lire un bouquin ou encore entendre le reposant bruit des vagues… et puis on entend : « Maman j’ai envie de me baigner ! » Pour un peu, on serait tenté de laisser les petits s’amuser seuls dans l’eau. Surtout pas !  La baignade comporte de nombreux risques pour les enfants : il faut impérativement les accompagner, afin de pouvoir les protéger en cas de problème. Une étude de mpédia fournit de nombreux conseils aux parents : privilégier les zones de baignade « surveillées », et éviter toute baignade en cas de vagues ou de courant trop élevés. Il est important de toujours rester près d’un enfant qui joue dans l’eau ou au bord de l’eau, et de se baigner en même temps que lui. Afin d’assurer une meilleure protection, il est conseillé de désigner un adulte responsable par enfant. Pour les équipements, il faut éviter les bouées et préférer des brassards adaptés à la taille, au poids et à l’âge du petit, puis s’assurer que les brassards portent bien le marquage CE et la norme NF 13838-1. Le maillot-flotteur, qui couvre l’ensemble du thorax, ou le “puddle jumper” constitué de deux brassards réunis par une bouée ventrale, sont les deux solutions les plus fiables : la matière qui assure leur flottaison ne peut pas se dégonfler. En outre, restez proche de vos enfants durant la baignade, et profitez-en pour vous amuser avec lui !

R.G.

« Lumine », un jeux vidéo « sérieux » qui accompagne les enfants atteints de cancer

Le CHU de Toulouse et la clinique Pasteur ont eu la merveilleuse idée de développer un “serious game” qui permet aux petits atteints de cancer de bien préparer les différentes étapes de la maladie, en répondant à de nombreuses questions. 

En France, il y a chaque année plus de 2 500 enfants diagnostiqués d’un cancer. Une annonce qui plonge souvent les familles dans le désarroi, les laissant souvent sans réponses avec leurs questions. Le jeu « Lumine » a été créé dans le but d’aider ces parents et leurs enfants. « Lumine, une petit luciole, vient trouver parents et enfants pour les sortir de leur solitude et leur redonner espoir en les éclairant sur leurs nombreuses interrogations. Elle les aide à trouver des réponses, dans un monde au départ sombre et mystérieux, qu’elle illumine petit à petit, à chaque fois que les visiteurs en apprennent plus sur le cancer et ses soins », explique sur son site la société qui développe le jeu, la CCCP. Le joueur a le choix entre incarner une petite fille ou un petit garçon, puis il progresse à travers des niveaux et des thématiques comme « Moi et les autres » ou « Moi et ma maladie ». Dans un paysage d’abord brumeux, puis de plus en plus féerique, l’enfant trouve au fur et à mesure des réponses à ses questions : « Lumine, je me sens seul quand même… J’ai peur de ne plus pouvoir voir mes amis maintenant que je suis malade. » Une deuxième partie s’adresse aux parents, leur livrant fiches thématiques, conseils et informations. Le concept du « serious game », un jeux vidéo qui s’écarte du seul divertissement pour combiner intentions pédagogiques et jeu, tend à se développer en France. Touchant, « Lumine » apporte une aide rassurante à des familles qui en ont grandement besoin.

R.G.

#MomHair : Jeune Maman, faites ce que vous voulez de vos cheveux !

 

La blogueuse Ashlee Glad a poussé un vrai coup de gueule contre un article américain incitant les jeunes mamans à ne pas se couper les cheveux avant d’avoir perdu tous leurs kilos de grossesse. 

« Mom hair » est un concept qui fait débat aux États-Unis. Ce serait la coupe de cheveux des mamans débordées qui, après avoir laissé leurs cheveux à l’abandon pendant leur grossesse, décident de s’offrir une nouvelle coupe. La polémique a commencé dans un article pour le New York Times : un coiffeur conseille aux femmes qui viennent d’avoir un enfant de ne pas se couper les cheveux avant d’avoir perdu tous leurs kilos. Le styliste capillaire justifie ses propos en disant que plus les cheveux des mamans sont courts, plus leur corps est exposé. « On voit cette coupe dans les centres commerciaux de banlieue : un carré, avec un peu plus de longueur derrière, court devant, qui devrait avoir l’air classe mais fait juste négligé », déclare le styliste Juan Carlos Maciques, interrogé dans l’article. Les propos choquants du styliste ont suscité énormément de réactions négatives : Ashlee Glad, blogueuse et maman de 2 enfants, a répondu que « la beauté et la personnalité ne sont pas et ne seront jamais définies par une coupe de cheveux stupide. (…) Vous me pardonnerez si je néglige votre avis et que je choisis une coiffure qui me donne confiance en moi. » Un hashtag #momhair a été créé, pour s’insurger contre la pression constante sur le physique des femmes, qu’elles soient mamans ou non. « Coupez vos cheveux courts, portez-les longs, attachez-les, faites des dreadlocks ou une frange, ajoutez des extensions, lavez-les ou pas : bref, faites ce que vous voulez ! », conclut Ashlee Glad.

Le hashtag « Momhair » a provoqué beaucoup de réactions sur Twitter :

Le hashtag « Momhair » a provoqué beaucoup de réactions sur Twitter :

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R.G.

Les parents « encourageants » offrent un meilleur avenir à leurs enfants

Les parents ne doivent pas être trop stricts, ni trop sévères, ou cette éducation aura de mauvaises répercussions sur leurs enfants. 

Ce n’est pas en étant trop sévère ni trop indulgent avec votre enfant que vous l’aiderez à bien grandir. C’est en tout cas ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’université de Kobe (Japon), l’une des plus prestigieuses universités du pays. Ils ont interrogé 5 000 adultes sur la façon dont ils ont été éduqués, en se basant sur 4 critères : l’indépendance, la confiance, l’intérêt qui leur a été accordé et la quantité de temps passé ensemble. Le groupe de recherche, mené par un professeur d’économie et de sciences sociales, a utilisé ses critères pour différencier 6 types de parents : les encourageants, les stricts, les indulgents, les négligents, les sévères et les modérés. Une fois le type de parents identifié, les 5 000 personnes ont été interrogées sur leur salaire moyen, leur mentalité positive, leur réussite universitaire et leur sentiments de sécurité. Les résultats de cette étude sont visibles sur deux diagrammes :

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On voit que ceux qui ont reçu une éducation “encourageante” (supporting) arrivent en tête dans tous les domaines à l’âge adulte (niveau de salaire, de diplôme et de bien-être). A l’inverse, ceux qui ont eu des parents sévères (harsh) ont les plus faibles résultats.

R.G.

Vacances en tribu : l’éducation des enfants est un grand sujet de dispute

D’après une étude de Belambra sur les séjours “en tribu”, 73 % des Français apprécient de partir en vacances à plusieurs. Mais 35% d’entre eux estiment que l’éducation des enfants est un sujet de discorde.

Aujourd’hui, trois quarts des français aiment partir en vacances en « tribu », leurs principales motivations étant l’ambiance et la convivialité. Le chiffre monte même jusqu’à 84% d’entre eux lorsqu’ils ont plus de 3 enfants ! Mais il existe deux types de parents en vacances, ceux qui sont flexibles, et ceux à la discipline de fer. Alors forcément, quand deux de ces couples partent en vacances ensemble, c’est le drame. « Est-ce que les enfants mangent à table avec les adultes ? À quelle heure doit-on les coucher ? Ont-ils le droit de jouer aux jeux vidéo ? » Les accrochages peuvent être nombreux au niveau de l’éducation. Pour que tout se passe bien, il faut que les parents se mettent d’accord avant de partir en vacances. « L’éducation des enfants est un sujet sensible. L’avis exprimé sur l’enfant des autres est “touchy”, et les enfants des autres qu’on est supposé “aimer”, “apprécier”, cristallise parfois les conflits, les désaccords sur des valeurs soi-disant “morales” souvent non négociables. D’où les crispations. Si bien que la tribu, qui a parfois été créée sur une logique d’empilage ou de grappe plus que de choix raisonné et attentif, peut sur le sujet des enfants, devenir une greffe qui ne prend pas », décrypte le sociologue Ronan Chastellier pour l’étude de Belambra. Mais rassurez-vous : bien que la progéniture pose parfois problème, l’étude démontre que l’année suivante, 14 % des Français repartent en vacances avec la même bande… car leurs enfants l’exigent !

R.G.