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La Candelaria

L’escale mexicaine ouverte en 2011 au cœur du haut Marais par deux Américains et une Colombienne fait figure de pionnière de la tendance des spots clandestins parisiens.

La Candelaria

Le bar à cocktails se planque derrière la microtaqueria en antichambre. On y accède par la porte du fond, après avoir traversé le petit lieu tout en long. Dans une déco chaleureuse de pierres apparentes, coussins colorés et fausses peaux de bêtes, on déguste des breuvages épicés, à l’image de leur indémodable classique, la «Guêpe Verte» (tequila Ocho Blanco infusée au piment, concombre, coriandre, agave, citron vert).

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L’endroit parfait pour un grignotage mexicano rapido, dans une ambiance « bouiboui de luxe ». Quand le temps manque pour un cocktail miraculeux au speakeasy, on peut toujours s’approvisionner en guacamole éclatant de fraîcheur ou en tacos dodus. Gorgées de poulet mariné, de bœuf pimenté ou de cactus, les galettes sont largement à la hauteur de leurs promesses. La clientèle est très hétéroclite, on entend de l’espagnol, de l’anglais, du japonais, du portugais. Un spot où règne authenticité, détente et saveurs.

La Candelaria, 52 rue de Saintonge 75003
Métro : Filles du Calvaire, République

RM

Zoom sur l’exposition René Magritte, La Trahison des images

Zoom sur l’exposition René Magritte  qui se clôture aujourd’hui au Centre Pompidou.

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Quelques mots sur l’artiste René Magritte pour mieux comprendre ses œuvres. Ça fait 50 ans que l’artiste nous a quitté et pourtant, son œuvre reste extrêmement actuelle. Une pipe qui n’en est pas une, une locomotive qui sort d’une cheminée, une colombe qui s’envole d’un visage au chapeau melon.

Toute l’œuvre de Magritte est traversée par des symboles récurrents : le chapeau melon, la pipe, le costume cravate ou le parapluie… Des attributs de tous les jours qui dessinent la personnalité d’un artiste pas comme les autres, sans doute le seul de l’histoire dont le portrait se devine avec ces seuls 4 indices.

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René Magritte. La trahison des images

Le titre de l’exposition est une allusion directe à son œuvre phare « Ceci n’est pas une pipe », dont « la trahison des images » est le vrai nom. Même si sa pipe est remarquablement bien réalisée (techniquement), elle n’en reste pas moins une peinture, rien qu’une peinture, sur une toile. Une démonstration imparable qu’une pipe peinte n’est pas une pipe réelle. On verra dans l’exposition deux versions de sa célèbre pipe, aux côtés de portraits des plus perturbants…

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Ses œuvres sont des ouvrages philosophiques à elles toutes seules. Elles pourraient chacune être un sujet de dissertation à part entière. Magritte ne peint pas des sujets. Il ne peint pas la réalité. Il peint des « problèmes » comme il aimait à les appeler. Des problèmes, ou des œuvres, qui peuvent sembler indéchiffrables mais qui ne refusent aucune tentative de résolution.

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Dans cette exposition d’envergure, très attendue puisque ça faisait plus de 40 ans que le Centre Pompidou n’avait pas accueilli le maître Belge, on découvrira donc une centaine de « problèmes »…

L’exposition « Magritte. La trahison des images » s’est terminée aujourd’hui au Centre Pompidou. A quand la prochaine ?

RM