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Elections régionales : A quoi faut-il s’attendre ?

Elections régionales obligent, les Français sont invités à se présenter aux urnes les 6 et 13 décembre prochains. Un rendez-vous aux enjeux cruciaux, tant sur le plan politique que géographique.

Rarement les élections régionales n’auront attisé à ce point la curiosité des spécialistes. Et pour cause, dans un contexte particulier où se mêlent les enjeux d’une redéfinition des frontières régionales et la menace du Front National (qui pourrait remporter ses premières régions), les différents partis politiques peuvent s’attendre au meilleur…comme au pire.

  • Le Front National se positionne

Voilà un phénomène qui deviendrait presque une habitude.  Une fois de plus, le Front National pourrait sortir du lot à l’issue de ces élections qui se déroulent au scrutin proportionnel. La dynastie Le Pen entend encore gagner du terrain avec la tante Marine, tête de liste annoncée à 35% (environ 43 sièges sur 170) dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la nièce Marion à 37% (environ 31 sièges sur 123)* dans la région PACA. Inquiétant pour quiconque aurait pris connaissance du climat actuel. Tout le monde en l’occurence.

Crédit : lefigaro
Marine Le Pen et Marion Maréchal Le Pen pourraient offrir ses deux premières régions au Front National.

D’autant que le clan Le Pen semble, encore et toujours, bénéficier d’intentions de votes exprimant plutôt une défaveur à l’encontre de la politique menée par le président et le gouvernement Valls, qu’une adhésion réelle au programme du Front National.

Du côté de la majorité, l’inquiétude est de mise. Désormais, François Hollande monte au front et n’hésite plus à s’attaquer directement à son ennemie de l’extrême droite. Pas sûr pour autant que cela suffise à conserver l’ensemble des régions de France métropolitaine (sauf l’Alsace) jusqu’alors dirigées par le Parti Socialiste qui devrait, sauf surprise, subir une lourde défaite.

Au-délà de la fameuse « vague bleu Marine » qui pourrait déferler sur deux régions, ce sont les Républicains qui devraient sortir grands vainqueurs de ces élections avec 30% des intentions de votes au premier tour, contre 26 pour le Front National et 23 pour le Parti Socialiste.

  • Les nouvelles régions au coeur du débat
Crédit : europe1
Les nouvelles foncières des 13 régions de France métropolitaine seront officielles le 1er janvier 2016

L’information ne vous aura probablement pas échappé. A partir du 1er janvier 2016, l’Hexagone ne comptera plus que 13 régions, contre 22 actuellement.  De quoi penser que les élections de décembre pourront bousculer les lignes et l’équilibre politique de certaines régions historiquement encrées à gauche. Sont fortemment pressenties dans la catégorie « basculement »: la Normandie, la Bourgogne-Franche-Comté, l’Auvergne-Rhône-Alpes, le Pays de la Loire, le Centre Val-de-Loire, la Provence-Alpes-Côte-d’Azur et le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Soit 7 régions sur 13.

Par ailleurs, la loi NOTRe adoptée en juillet dernier donnera, dès janvier, de nouvelles compétences aux régions, et donc davantage de pouvoir. En plus de la gestion du développement économique, des lycées ou encore de l’aménagement du territoire, leurs rôles seront désormais élargis aux transports et aux ports.

Si le traçage des frontières est défini, l’incertitude demeure toujours sur le choix de deux capitales régionales : Caen ou Rouen pour la Normandie (fusion de la Haute et Basse-Normandie), Toulouse ou Montpellier pour celle qui devrait s’appeler l’Occitanie (fusion des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées).  Nul doute que l’inexorable chauvinisme régional souvent perceptible chez les Français devrait rendre les discussions houleuses.

*Le mode de scrutin s’effectue comme suit : la liste en tête au second tour gagne un quart des sièges à pourvoir.

Début prometteur pour le SM Caen

Après sa victoire 1-0 face au Stade de Reims, le Stade Malherbe de Caen confirme et s’installe à la troisième place du classement de la Ligue 1. A l’image d’Andy Delort et de Julien Ferret, les rouge et bleu ont une fois de plus affiché un jeu dynamique et porté vers l’avant.

Avec 7 victoires et 3 défaites, le club bas-normand compte 21 points. De quoi être confiant en vu de remplir l’objectif principal : le maintien parmi l’élite. Face à l’euphorie susceptible de gagner les joueurs, l’entraineur du Stade Malherbe s’est montré prudent :

« On ne change pas de statut, on est toujours le Stade Malherbe de Caen avec nos 27 millions d’euros de budget. Je n’emploie pas le mot maintien comme objectif, parce que ça nivelle par le bas, mais on ne se raconte rien parce qu’on est à 5 points du PSG. »

Julien Feret est l'auteur du seul but du match
Julien Feret est l’auteur du seul but du match
  • La composition d’équipe du SM Caen : Vercoutre, Leborgne, Al.Yahia, D.Da Silva, Appiah, Seube, Adéoti, Féret (cap), Bessat, Rodelin, Delort
    Remplaçants: Reulet (g), Raineau, Ben Youssef, Alhadhur, Ntibazonkiza, Louis, Bazile.                                               Entraîneur : P.Garande
  • La composition d’équipe du Stade de Reims : Placide, Mfulu, Tacalfred (cap), Moh.Fofana, Signorino, Devaux, Oniangué, Fortes, De Préville, Bulot, Kyei
    Remplaçants: Agassa (g), Peuget, H.Rodriguez, Charbonnier, Ngog, Diego, Siebatcheu
    Entraîneur : O.Guégan

Le résumé vidéo du match ici.

Les supporters caennais s’étaient déplacé en nombre au stade Auguste-Delaune:

Le podium de la Ligue 1 : 

  1. Paris Saint-Germain : 26 points
  2. SCO Angers : 21 points
  3. SM Caen : 21 points