On était à la finale de la coupe de France de futsal.

Plutôt habitué aux exploits de son équipe de basket, le palais des sports Maurice Thorez de Nanterre (Hauts-de-seine) à accueilli ce samedi la finale de la coupe de France de futsal ce samedi. Une finale qui, comme pour le football traditionnel, à opposé le plus gros budget du championnat (Le Kremlin-Bicetre) à une équipe de troisième division (Mont d’or).
« On est chez nous ! », si ce supporter du Kremlin Bicetre United exulte après la victoire de son équipe (6-4 Après prolongations), ce match n’a pas été de tout repos pour les actuels leaders du championnat de France. Malgré une domination intense des Kremilinois en début de match, dont plusieurs de leurs frappes ont demandé des arrêts de grande classe du gardien adverse, ce sont les joueurs de Mont D’or qui ouvrent le score (1-0) à la douzième minute sur un coup franc à la suite d’une mauvaise sortie du gardien du Kremlin Bicetre, cette ouverture du score surprise à fait chavirer la cinquantaine de supporters Rhodaniens ayant fait les presque cinq heures de déplacement. Mais l’euphorie de cette ouverture du score se sera très vite dissipée avec l’égalisation une minute plus tard de l’international Francais Adrien Gasni (1-1), avant que trois buts coup sur coup des Franciliens à la 16ème, 18ème et 20ème minute donnent un avantage considérable pour KB United à la mi-temps (4-1).
« Franchement ils ne déméritent pas, ce sont des amateurs contre des quasi-professionnels, mais je pense que les trois buts en cinq minutes les ont probablement tués », déclare Melvin, supporter du Kremlin-Bicetre à la mi-temps, ce dernier n’a absolument pas anticipé le scénario surprise de la seconde mi-temps. Car au retour des vestiaires le coach de Mont d’Or fait un changement de tactique assez peu conventionnel mais qui se révéla extrêmement payant, il a en effet décidé de sortir son gardien pour le remplacer par un joueur de champ quand l’équipe a le ballon pour pouvoir créer le surnombre en attaque. Ce surnombre a permis à l’équipe de réduire l’écart à deux reprises par l’intermédiaire de Jérémy Picard à la 23ème minute (4-2) et de Felipe Neves à la 26ème minute (4-3). Après plusieurs tentatives stériles de l’attaque francilienne ce sont les joueurs de Mont D’Or qui finalement arrachent l’égalisation à six minutes de la fin de la rencontre, à la suite d’une relance catastrophique du gardien du Kremlin-Bicetre qui atterrit dans les pied d’un joueur Saônois qui n’a plus qu’à marquer d’un tir croisé. Les supporters du Kremlin-Bicetre, venus en masse pour supporter leur équipe, n’en reviennent pas de cette « remontada » des joueurs de Mont d’Or qui ont fait preuve d’une capacité mentale rarement vue par une équipe de division inférieure. « Ils auraient pu totalement lâcher après cette série de buts en fin de première mi-temps, mais franchement ils nous fait plaisir à voir, ils se font dominer mais ils sont arrivés à revenir, pourquoi pas la victoire même je ne la sens pas » témoignera Didier, supporter de Mont D’or, venu avec son fils Lucas, âgé de huit ans assister au match.
Malheureusement les prolongations ont été fatales pour les joueurs de régionale 1 qui finiront par accumuler les fautes et ils finiront par se prendre un cinquième but sur penalty (5-4) (Au futsal quand on fait cinq fautes par mi-temps un penalty est accordé à chaque faute, comme au basket). Une grosse occasion manquée ainsi qu’une mauvaise passe en retrait du milieu de Mont d’Or pour le gardien finiront de définitivement valider la victoire des joueurs de première division (6-4). Les supporters du Kremlin Bicetre, présents pour leur équipe tout le match, profitent de la fin de match pour « charrier » les supporters de l’équipe vaincue avec des « Elle est pour nous » lancés à la tribune visiteurs située à la hauteur du gymnase. Mont D’Or, dont le gardien, auteur d’une superbe prestation, était inconsolable après avoir échoué si près du but. Ils tenteront en cette fin de saison d’aller chercher leur montée en deuxième division, ce qui permettrait une augmentation de leur exposition dans un fustal français largement dominé par des équipes franciliennes. Kremlin Bicetre, après cette victoire en coupe, tentera de réaliser le doublé coupe-championnat en participant aux play-offs de D1 Futsal (Les quatre meilleurs équipes du championnat à l’issue de la saison régulière participent aux demi-finales), ils affronteront le Sporting Club de Paris en demi-finale le 26 Mai prochain dans leur antre du gymnase Ducasse.

Interview du Youtuber la Frenchy Sports News, l’image de la NFL en France.

Samy Benbrahim tient depuis plus de deux ans la chaîne YouTube la Frenchy Sports News, où il publie régulièrement des vidéos sur l’actualité de la NFL et de la NBA. Ce fan inconditionnel des Eagles de Philadelphie à bien souhaité répondre à nos questions sur le Football Américain, son image auprès du grand public ainsi que sa popularité dans l’hexagone ?

 

Comment es-tu venu au foot us sachant que ce sport est peu populaire en France ?

Le film l’enfer du dimanche, puis le jeu vidéo Madden

Comment améliorer la popularité du foot us en France ?

Faire découvrir, essayer à travers nos propres moyens : Vidéos/écrit/événements


Comment briser la réputation du foot us qui a l’image d’un sport violent ?

C’est un sport violent, la violence est un trait important de ce sport

Quel est son principal défaut par rapport a la NBA, qui est elle assez répandue dans l’hexagone ?

Dans les années 2000, la NBA a fait des grands efforts pour s’exporter et la NFL n’a pas montré grand intérêt. Aujourd’hui la NBA est bien plus populaire en Europe que la NFL. Mais je pense que la ligue s’en fiche quand même, leurs revenus sont toujours bien bien plus hauts que ceux de la NBA.

Si tu devais convaincre quelqu’un de regarder un match de foot us, tu lui dirais quoi ?

A une personne peu éduquée sur le sport, je lui montre des belles actions. Ensuite si la personne est plus intéressée, je rentre dans les détails, la stratégie du jeu, la structure d’un match, les styles de coaching pour montrer la profondeur du jeu et passer outre le spectacle et la violence.

Rui Hachimura : Un japonais en NBA ?

Si tous les yeux des fans français de NBA jetteront un œil particulier sur Sekou Doumbouya, Jaylen Hoard ou encore Kilian Tillie lors de la draft 2019, un coéquipier de ce dernier à la fac de Gonzaga pourrait bien ouvrir un marché que la NBA rêve de conquérir.

Gonzaga, université du nord ouest des Etats-Unis, s’est fait ces dernières années une réputation de rêve pour les jeunes étrangers souhaitant jouer en NCAA pour mieux se faire remarquer dans la grande ligue. Ronny Turiaf et autres Domantas Sabonis ont fait le passé des bulldogs notamment, mais c’est ailleurs que sur le vieux continent que la nouvelle pépite de la fac à touché ses premières balles oranges. Rui Hachimura, né au Japon d’une maman japonaise et d’un papa béninois, est en train de se faire une jolie réputation auprès des scouts grâce a sa bonne deuxième saison universitaire. En effet le combo forward à compilé lors de la saison 2017-2018 11,6 points et 4,7 rebonds par match à 56,8% au tirs, on a plutôt affaire à un ailier slasheur (qui préfère pénétrer et finir au cercle) plutôt que shooteur au large en témoigne son faible pourcentage derrière l’arc (19,2%). Cependant sa nationalité pourrait faire de lui un joueur beaucoup plus important que d’autres joueurs cette future draft.

 

Un vrai marché à conquérir

 

Si la Russie, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie, La Chine, le Brésil ou encore l’Allemagne à eu au moins un all-star NBA ou un joueur référencé dans ses rangs, le pays du soleil levant n’a jamais eu ce privilège. En effet le seul Japonais à avoir joué en NBA est Yuta Tabuse, qui a joué quatre matchs avec les Phoenix Suns en 2004. Sans vouloir être méprisant avec ce joueur, on a clairement l’impression qu’il s’agit plus d’un coup de com de la franchise de l’Arizona qu’une réelle volonté sportive. Car si le baseball est extrêmement populaire au Japon, la balle orange à toutes les peines du monde pour y trouver sa place et un ambassadeur comme à pu l’être un Tony Parker en France ou un Dirk Nowitzki en Allemagne ferait le plus grand bien au basket nippon, ça et potentiellement des exploits de la sélection aux futurs JO de 2020 à Tokyo.

 

Rui Hachimura a dépassé à peine la vingtaine mais porte les espoirs de tout un pays sur ses épaules, à lui d’assurer lors de la saison à venir et ne pas devenir un Jan Vesely, intérieur Tchéque drafté très haut en 2011 et qui ne s’est jamais imposé en NBA (même si aujourd’hui il domine en EuroLeague avec le Fenerbahce).

La JeepElite : Le problème du basket français

Arrêtons les préjugés immédiatement : Non la JeepElite n’est pas si immonde que les gens veulent l’entendre, si le championnat de France de basket n’est pas encore au niveau des cadors européens comme le championnat Espagnol ou Turc des signes encourageants sont à voir.
La France est un pays particulier dans sa manière de voir le basket, c’est l’un des rares pays en Europe où la NBA, la ligue nord-américaine, est plus populaire que le championnat local. Cela s’explique parfaitement par la communication dont fait preuve la NBA pour diffuser sa ligue comme le marketing autour des stars, le spectacle proposé au delà des matchs de basket de par ses actions spectaculaires (les top 10 dès le lendemain matin des matchs aidant beaucoup.) et par ses salaires mirobolants, car si 2 millions de dollars de salaires annuel est un salaire énorme pour un basketteur évoluant eu Europe, il s’agit du salaire minimum vétéran de  l’autre côté de l’atlantique. Ceci est évident que les plus gros potentiels décident de partir dès que possible en NBA, surtout avec le soft power que disposent les Etats-Unis en Europe de part donc la NBA, mais également ses entreprises comme McDonald’s où encore ses productions cinématographiques.
Plusieurs problèmes majeurs
La JeepElite souffre surtout d’un problème de communication qui est la conséquence de plusieurs facteurs, pour commencer les plus grands clubs de basket en France (à l’exception de Strasbourg) ne se situent pas dans de grandes villes. Par exemple il n’y a aucun club de basket évoluant en JeepElite à Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, etc. Il se situent pour la plupart soit dans des villes de taille moyennes comme Chalon-sur-Saône, Limoges, Cholet, Le Mans,etc. Ou de périphéries de grandes villes comme Villeurbanne, Nanterre, Levallois ou encore Fos-sur-Mer. Autre problème qui touche certes beaucoup de clubs de basket en Europe mais plus particulièrement en France, c’est le fait que les effectifs sont renouvelés dans leur quasi totalité d’une année sur l’autre. Si dans le football même des petits clubs arrivent à garder des joueurs pendant beaucoup d’années comme Nicolas Seube à Caen ou Benjamin Nivet à Troyes. Le basket arrive clairement moins à maintenir des joueurs plusieurs années dans une même équipe ce qui empêche la création de capital sympathie pour des joueurs et par conséquent les clubs.
Des motifs d’espoir
Des projets sont cependant intéressants comme Villeurbanne qui s’est fait racheter en 2014 par Tony Parker et Nicolas Batum est également rentré dans le capital du club la même année. Monaco s’est également fait racheter en 2013 par l’homme d’affaires ukrainien Sergei Dyadechko lorsque le club évoluait en National 1 (Troisième division) et qui depuis sa montée en Pro A en 2015 truste les sommets du championnat de France. Tremblay-en-France construit également une salle nommée « le Colisée », et la ville veut accueillir une équipe d’EuroLeague (plus grande compétition de basket en Europe.)
Car si les clubs Français ont toutes les peines du monde à s’imposer dans les compétitions européennes, les joueurs Français réussissent à briller en NBA comme en témoigne l’immense carrière de Tony Parker et des joueurs plus jeunes destines à prendre le leadership des bleus à l’avenir (Evan Fournier, Rudy Gobert, Frank Ntilikina,…). Les joueurs français présents en Euroleague ne sont pas non plus à négliger comme Nando de Colo, ultra dominant avec le CSKA Moscou ou encore Vincent Poirier qui a réalisé une superbe saison avec les espagnols de Baskonia.
Le basket français à vraiment fait des efforts ces dernières années pour se rendre plus attrayant au yeux du public, s’inspirant de la NBA dans sa communication. Mais le niveau de jeu trop bas ainsi que l’absence d’un diffuseur télé sur une longue période est un frein à son développement.

Présentation de Paris-Normandie Le Havre

Depuis que je suis enfant je vois des exemplaires de Paris-Normandie chez moi ou quand je vais chez des personnes de mon entourage. Mes études ont fait que je me retrouve en stage ici, voici quelques informations sur cet incontournable de la presse Haute-Normande

Paris-Normandie est la plus grande Presse Quotidienne Régionale de la région Haute-Normandie, fondé à Rouen en 1944, le siège social se situe désormais au 113 boulevard de Strasbourg au Havre. Paris-Normandie possède onze agences, trois dans l’Eure à Evreux,Vernon et Bernay, et huit en Seine Maritime, respectivement à Rouen, Dieppe, Lillebonne, Fécamp, Yvetot, Neufchatel-en-Bray, Louviers et au Havre. Dans cette dernière une vingtaine de journalistes y travaille quotidiennement dans le but de fournir chaque matin un journal d’en moyenne 45 pages qui parle de l’actualité du Havre et de la région pour 1,20€ le journal papier. En plus de l’édition Papier, le journal dispose également d’un site web avec différentes offres d’abonnement. Les différentes agences (à l’exception de celle d’Evreux) sont présents sur la majorité des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram,etc…), que ce soit avec leur compte officiel ou les comptes personnels des différents journalistes.

Paris Normandie : comment ça marche ?

Paris-Normandie Le Havre commence toujours par parler de l’actualité de la ville du Havre, puis celle du Grand Havre, puis du Caux Vallée de Seine pour terminer sur la région dans sa globalité. Paris-Normandie est constitué de trois journaux, Le Paris-Normandie d’origine qui s’occupe de la région Rouennaise, celui qui s’appelait à l’origine Le progrès de Fécamp qui s’occupe de l’actualité du pays de caux et Le Havre Paris-Normandie qui était jusqu’en 2016 Le Havre Presse et Havre Libre, deux journaux à la base différents de par leur ligne éditoriale (Havre Libre représentait la presse de gauche du Havre et Le Havre Presse représentait la presse de droite) jusqu’à leur rachat en 2008 par le groupe Hersant. Comme dans toutes les PQR, le public visé est très majoritairement dans la région Havraise et dans la Haute-Normandie

Le propriétaire du groupe est Xavier Ellie, journaliste de formation depuis Juillet 2012 et seul propriétaire depuis le 1er Septembre 2014, il en est également le directeur de la publication depuis ce jour. Le rédacteur en Chef s’appelle Thierry Rabiller et ce dernier occupe cette fonction depuis 2012. Paris Normandie est le principal titre du groupe de presse SNIC (Société normande d’Information et de communication ) et son capital s’élève à 180 000 euros.

Un aspect du Paris-Normandie : les conférences de rédaction

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Le bureau ou se situe les conférences de rédaction

Parmi toutes les étapes du processus de production d’un journal, la conférence de réadaction est de loin la plus importante de toutes. Zoom sur cette partie immergée de l’iceberg avec l’exemple d’une des onze agences du Paris-Normandie, située au Havre.

Les conférences de rédaction de l’agence Havraise du Paris-Normandie se tiennent une fois par semaine, le Mardi matin entre 10 heures et 11 heures. Ces dernières constituent première étape obligatoire dans la création d’un journal papier, encore plus dans le cas d’une PQR (Presse Quotidienne Régionale). Le directeur de l’agence, Christophe Préteux, convoque les différents journalistes de la rédaction locale pour voir les sujets qui seront abordés dans les différents canards de la semaine. Les chemins de fer (ligne directrice du journal.ndlr) et le nombre de colonnes par sujet sont toujours définies et ne changeront jamais sauf en cas d’information importante qui tombe dans la semaine. Ces cinq journalistes proposent à tour de rôle leurs idées selon l’actualité et selon leurs différents domaines de prédilection comme par exemple la politique avec les élections législatives ou la présentation des architectures crées dans le cadre des 500 ans du Havre dans le cas du local. Les journalistes se voient confier par la suite les sujets jugés les plus pertinents ainsi que les angles les plus pertinents par le rédacteur en chef. Il est important que préciser que la rédaction des sports ne participe pas aux conférences de rédaction, cette dernière dépend du service des sports de Rouen et possède même sa rédaction à part entière dans l’agence. Les différents stagiaires assistent également aux conférences, ils peuvent proposer des sujets et accompagnent quelques fois les journalistes en cas de reportage en extérieur.