Rui Hachimura : Un japonais en NBA ?

Si tous les yeux des fans français de NBA jetteront un œil particulier sur Sekou Doumbouya, Jaylen Hoard ou encore Kilian Tillie lors de la draft 2019, un coéquipier de ce dernier à la fac de Gonzaga pourrait bien ouvrir un marché que la NBA rêve de conquérir.

Gonzaga, université du nord ouest des Etats-Unis, s’est fait ces dernières années une réputation de rêve pour les jeunes étrangers souhaitant jouer en NCAA pour mieux se faire remarquer dans la grande ligue. Ronny Turiaf et autres Domantas Sabonis ont fait le passé des bulldogs notamment, mais c’est ailleurs que sur le vieux continent que la nouvelle pépite de la fac à touché ses premières balles oranges. Rui Hachimura, né au Japon d’une maman japonaise et d’un papa béninois, est en train de se faire une jolie réputation auprès des scouts grâce a sa bonne deuxième saison universitaire. En effet le combo forward à compilé lors de la saison 2017-2018 11,6 points et 4,7 rebonds par match à 56,8% au tirs, on a plutôt affaire à un ailier slasheur (qui préfère pénétrer et finir au cercle) plutôt que shooteur au large en témoigne son faible pourcentage derrière l’arc (19,2%). Cependant sa nationalité pourrait faire de lui un joueur beaucoup plus important que d’autres joueurs cette future draft.

 

Un vrai marché à conquérir

 

Si la Russie, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie, La Chine, le Brésil ou encore l’Allemagne à eu au moins un all-star NBA ou un joueur référencé dans ses rangs, le pays du soleil levant n’a jamais eu ce privilège. En effet le seul Japonais à avoir joué en NBA est Yuta Tabuse, qui a joué quatre matchs avec les Phoenix Suns en 2004. Sans vouloir être méprisant avec ce joueur, on a clairement l’impression qu’il s’agit plus d’un coup de com de la franchise de l’Arizona qu’une réelle volonté sportive. Car si le baseball est extrêmement populaire au Japon, la balle orange à toutes les peines du monde pour y trouver sa place et un ambassadeur comme à pu l’être un Tony Parker en France ou un Dirk Nowitzki en Allemagne ferait le plus grand bien au basket nippon, ça et potentiellement des exploits de la sélection aux futurs JO de 2020 à Tokyo.

 

Rui Hachimura a dépassé à peine la vingtaine mais porte les espoirs de tout un pays sur ses épaules, à lui d’assurer lors de la saison à venir et ne pas devenir un Jan Vesely, intérieur Tchéque drafté très haut en 2011 et qui ne s’est jamais imposé en NBA (même si aujourd’hui il domine en EuroLeague avec le Fenerbahce).

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