Le 28 septembre, L’association américaine de défense des libertés ACLU a présenté un recours afin d’éviter que la Maison-Blanche ne récupère des milliers de données privées.
Jeudi dernier, les données privées de milliers d’utilisateurs de Facebook auraient pu être récupérées par le gouvernement américain sans l’intervention de l’ACLU. Depuis l’élection de Donald Trump, les pages de certaines personnes considérées comme des activistes de l’opposition sont ciblés par la Maison-Blanche.
If you love @Facebook, and love your #privacy & #freespeech rights as much as we do, you’ll want to watch this: pic.twitter.com/jlU3vientQ
— ACLU of DC (@ACLU_DC) 28 septembre 2017
Face aux demandes de l’administration, L’American Civil Liberties Union a déposé devant un tribunal de Washington une requête visant à annuler ces demandes ou les restreindre, arguant de leur caractère « excessif » et assurant qu’elles violaient le quatrième amendement de la Constitution interdisant les perquisitions abusives.
Les données réclamées remonteraient au 1er novembre 2016, soit une semaine avant l’élection présidentielle, et s’étaleraient jusqu’au 9 février 2017, selon la requête.
En plus des données des trois utilisateurs, le gouvernement aurait également récupéré celles de personnes extérieures : messages, opinions…