Archives de catégorie : Culture

Johnny Hallyday : la star du rock’n roll décède brutalement

La nouvelle est tombée ce matin, Johnny Hallyday a succombé à son cancer.

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© L’Express

Celui qui a allumé le feu pendant plus d’un demi-siècle, s’est éteint dans la nuit. Il laisse derrière lui sa femme, Laëtitia Hallyday ainsi que ses quatre enfants David, Laura, Jade et Joy. Les centaines de milliers de fans de la star ont appris la terrible nouvelle.

 

Une icône du patrimoine musical français.

 

De son véritable nom Jean-Philippe Léo Smet était Agé de seulement 74 ans. Du haut de ses 55 ans de carrière et 50 albums, la star française du rock’n roll fait partie entière du patrimoine musical français. Rappelons-le, il est le célèbre interprète de la musique « Marie » vendu à 1 400 000 exemplaires ou encore « Allumer le feu ».

Une carrière variée

Précurseur du rock en France Johnny sillonne les routes à seulement 10 ans. Elevé par sa tante il a l’occasion d’interpréter un numéro dans le spectacle familial. Quelques années plus tard, il choisit d’accompagner sa cousine Desta et son mari Lee Halliday durant leurs spectacles, c’est lors de ces moments qu’il prend goût à la scène. Il prend alors le nom de « Hallyday » comme nom de scène en référence à Lee Halliday qu’il considère comme un père.

Connu à travers trois générations, le chanteur vend plus de 100 millions de disques en France durant sa carrière.

Le rockeur préféré des français n’est pas seulement chanteur il a aussi joué dans plusieurs films. Il donne la réplique à son ami Eddy Mitchell dans Salaud on t’aime et on le voit apparaître dans le film Vengeance ou encore La Panthère rose 2.

 

Une santé qui n’a cessé de n’effriter

 Alors qu’à ce jour il luttait toujours contre son cancer, on se souvient en mars 2017, le chanteur annonçait sa maladie provoquant la tristesse des fans. Après avoir fait face à de nombreux traitements, on pensait le chanteur plus fort que jamais.

Il le disait lui-même, pour lui, rien n’enlèvera la musique à Johnny pas même la maladie. Il continuait de travailler en parallèle des traitements de son cancer. Il travaillait sur l’enregistrement de son prochain album et d’une tournée pour 2018 mais son cancer a eu raison de lui.

 

Pourtant, c’est un Johnny requinqué que l’on pensait avoir retrouvé à la rentrée.

Pendant 1 mois il était aux côtés de ses amis Eddy Mitchell et Jacques Dutronc pour la tournée des Vieilles Canailles

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Jacques Dutronc et Eddy Mitchell aux côtés de Johnny Hallyday pour la tournée des Vieilles Canailles.

 

Une famille qui le soutenait

 

Il a témoigné le combat de sa maladie durant tout cet été avec la mention « fuck cancer » dans certains de ses post Twitter et Instagram tout comme sa femme, Leticia Hallyday avec laquelle il a deux enfants qui a été d’un énorme soutient pour le chanteur.

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© Photo provenant du compte Instagram de Laeticia Hallyday

Jean-Claude Camus, ancien producteur de Johnny Hallyday se confie à RTL et montre son admiration pour Laeticia :

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© Jean-Claude Camus et Johnny Hallyday

« C’est une louve. Elle se bat véritablement. Je peux dire qu’elle aime vraiment Johnny […]. »

Rappelons que c’était à grâce à la Laeticia, la dernière femme de Johnny que ce dernier s’est réconcilié avec Jean-Claude Camus.

 

« Johnny, c’était le sésame pour tout », Jean-Claude Camus.

Johnny et ses proches sont toujours restés très discret sur son état de santé. Lors de son passage à France Info, son fils David affirmait qu’il ne déclarerait rien sur l’état de son père il affirmait cependant « ça fait chaud au cœur de voir tant de gens qui me posent des questions ».

 

Un penchant pour la gente féminine

 

Johnny ne cessait de clamer que Laeticia avec qui il adopté deux petites filles (Jade et Joy) était la femme de sa vie. Pourtant, avant de la rencontrer, le rockeur a enchaîné les relations.

Sylvie Vartan, Elisabeth Etienne, Adelie Blondieau puis Laëtitia Hallyday : autant dire que la star du yéyé a enchainé les relations. Peut-être un lien avec l’abandon de sa mère ? Rappelons que le chanteur a été élevé par sa tante, il n’a repris contact avec sa mère seulement après son mariage avec Laeticia en 1996 soit lorsque Johnny était âgé de 53 ans.

 

L’année dernière, une rumeur sur la mort du chanteur avait couru provoquant sa colère. Nous rappelons à tous les fans du chanteur que la mort de Johnny Hallyday a bel et bien été confirmée aujourd’hui.

On peut d’ores et déjà y voir des messages de tristesse sur les réseaux sociaux et des rassemblements pour y déposer fleurs et autres cadeaux.

 

 

L’Organisation internationale de la francophonie relance une commission cinéma et finance six nouveaux projets

Article réalisé dans le cadre de mon stage de 1ère année au sein de ParisMontréal.

Le 19 mai, le film La belle et la meute de Kahouter Ben Hania secoue le Festival de Cannes et est retenu dans la catégorie « un certain regard ». La réalisatrice doit beaucoup à l’OIF qui l’a aidé au financement de son film dans le cadre de la commission cinéma en mai 2015. Un autre film financé par l’OIF est également présent au festival de Cannes : Maki’la de Machérie Ekwa dans la table ronde « Jeune Talent ». L’OIF détecteur de talents ? Selon quels critères les films sont choisis ? Explications. 

© Adibmb

Lors de la dernière commission cinéma au début du mois de mai, le Fonds d’aide de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) décide de soutenir 6 films de fiction d’Afrique et d’Océanie. Avec une enveloppe annuelle de près d’un million d’euros, les critères pour être retenu sont certainement complexes. Tout comme le choix des films.

L’OIF en quelques mots

«On essaie de soutenir des projets novateurs pour faire un peu progresser les standards de la production. Au-delà de ce que les pays eux-mêmes peuvent faire.» Pierre Barrot, responsable de projet de coopération

La commission cinéma de l’OIF, auparavant Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud, existe depuis presque 30 ans. La commission cinéma est un vieux projet de l’OIF, au début des années 1990 qui correspond à la période de la fin des partis uniques, la démocratisation, le développement des télévisions d’Afrique francophone et la libéralisation de l’audiovisuel. L’OIF aide les sociétés de production ; ce Fonds est international et fonctionne avec des commissions professionnelles de trois ou quatre continents qui se réunissent deux fois par an. L’OIF aide des émissions d’actualité et des programmes de « stock », c’est-à-dire des documentaires et de la fiction. L’organisation apporte une aide complémentaire, qui permet aux projets de circuler sur plusieurs continents, notamment avec un programme portant sur le doublage de fictions africaines.

Les critères de sélection

«Les émissions où l’image est mal éclairée, avec des sauts d’image, des plans qui ont été mal montés, des sons saturés : cela ne passe pas avec une diffusion de ce type.»

Pierre Barrot, responsable de projet de coopération

Avec un million d’euros de budget (la moitié pour l’audiovisuel et l’autre partie pour le cinéma), l’OIF ne doit pas se tromper lors du choix des projets.   Les qualités techniques et artistiques sont les éléments les plus important lors de la sélection. Il faut que la qualité de l’image, du son et du signal envoyé soient très bons. La qualité artistique, l’originalité, l’esthétique et la qualité de l’histoire sont aussi des éléments à prendre en compte.

La répartition du budget

«Certains producteurs peuvent être très gourmands alors qu’ils peuvent faire leur production avec moins d’argent.»

Pierre Barrot, responsable de projet de coopération

Chaque producteur a un plan de financement. Afin de couvrir ses frais, il va en demander une partie à l’OIF. C’est rare qu’un producteur arrive à réunir la totalité du budget qu’il espère mais en général, l’organisation fait en sorte de donner un montant qui est proportionnel voire plus élevé aux productions coûteuses, et essaye d’estimer si la production du producteur est réaliste ou pas.

Une nouvelle stratégie

«L’objectif est de donner plus d’argent à des projets de très bonne qualité qu’on estime très intéressants, originaux, audacieux, auxquels on peut vraiment donner un coup de pouce.»

Pierre Barrot, responsable de projet de coopération

L’OIF adopte une nouvelle stratégie. L’organisation choisit d’aider dix à 12 projets contre 25 habituellement, soit presque deux fois moins, mais elle a augmenté son budget global de financement.

Un projet touchant

«Il y a un réel talent à développer et là un coup de pouce est donné pour un film qui a été fait sans rien.»

Pierre Barrot, responsable de projet de coopération

Certains projets sont particuliers, comme celui de Machérie Ekwa Bahango. Jeune femme de 23 ans, qui rêvait de cinéma, elle commence à tourner un film sur un enfant de la rue avec très peu de moyens. Elle est repérée par un distributeur de programme de télévision et, de contacts en contacts, l’OIF a reçu une demande pour financer le montage. Les les membres de la commission sans exception sont tout de suite séduits par les images. De plus, ils sont touchés par la jeune productrice autodidacte, qui a tout appris par elle-même sur internet et dans des livres.