Un stage polyvalent

Mes missions :

J’ai commencé mon stage à William à Midi le 7 janvier 2019. Au début, nous étions deux stagiaires journalistes puis la semaine suivante une troisième nous a rejoint.

À peine arrivée nous avions déjà du travail. Notre tutrice Delphine De Groulard, souhaitait que l’on réalise des « fiches propals », c’est-à-dire des pitchs pour expliquer à William les sujets que nous souhaitions aborder dans l’émission. Faire les fiches propals était l’une de mes tâches principales du stage puisque nous devions en refaire toutes les deux semaines. Un exercice plutôt rébarbatif mais qui m’a permis d’apprendre à avoir un esprit de synthèse et à travailler ma rédaction ainsi que mon orthographe !

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Puis j’ai commencé à écrire des chroniques : animaux, conso, famille mais aussi maison. En amont, je devais réaliser une revue de presse pour ne louper aucun élément de mon sujet. Ensuite, je devais faire une interview par téléphone pour confirmer les informations que j’avais pu trouver sur internet. Une fois ces étapes terminées, il fallait rédiger la chronique. Je n’en avais jamais écrit auparavant. C’était donc assez complexe pour moi. Finalement, j’ai progressé même si aujourd’hui je dois encore faire des progrès en écriture.

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En complément d’une chronique il m’était parfois demandé de caler un reportage. Généralement, pour chaque sujet, il est important d’avoir à la fois un témoin et à la fois un expert. J’étais donc chargée de les trouver. Par exemple, pour mon premier sujet je devais trouver une personne susceptible de vouloir tester 3 modes d’épilation pour tester leur efficacité. Un sujet assez délicat… Récemment, j’ai réalisé un sujet sur les hottes de cuisine. Je devais donc trouver un témoin qui venait d’en acheter une. Ce n’était vraiment pas facile mais j’ai réussi grâce à Twitter. Une autre fois, il m’était demandé de trouver une personne qui venait d’installer une douche à l’italienne chez elle. Coup de chance, j’ai pu caler un sujet avec un architecte d’intérieur qui venait d’en installer une. Une fois les deux reportages programmés, il fallait les tourner. Cette étape pour moi était principalement de l’observation. C’est un des points négatifs de ce stage.

Hottes de cuisine : à chacun son modèle

Douche à l’italienne : À quel prix ?

En rentrant à la rédaction c’est l’heure du dérushage. Sans doute la partie la moins amusante du reportage. Je devais scripter l’interview que nous venions de faire. Une fois fini, nous arrivons à la dernière phase, le montage. Lors de cette étape, le journaliste doit poser sa voix sur le sujet et le monter avec l’aide d’un monteur. C’était très intéressant d’assister au montage. Cela m’a permis d’apprendre à faire un sujet même si j’en avais déjà réalisé lors de mon stage à BFM Paris.

Jusqu’ici, je vous ai parlé de mes tâches journalistiques mais il ne m’était pas demandé que cela. Je devais aussi aider la production pour l’émission et il m’est aussi arrivé de remplacer le community manager car il n’était pas là pendant une semaine. Je devais donc gérer le Twitter et le Facebook de William à Midi. 

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Mon bilan :

Ce stage de 6 mois au sein de William à Midi à conforté mon rêve, celui de devenir reporter. Le métier de journaliste me passionne toujours autant. Il m’a vraiment permis de me perfectionner dans le domaine de la télévision. Si je devais changer une seule chose dans ce stage, cela serait de rédiger encore plus de chroniques.

Ma plus grande réussite est d’avoir pu avoir des sujets à mon nom. J’ai également beaucoup aimé rédiger des chroniques. Dommage que nos noms ne soient pas cités à l’antenne… Une autre de mes très grandes réussites est d’avoir réussi certains calages de sujet qui n’étaient absolument pas faciles à trouver. 

Je suis aujourd’hui encore plus autonome et de plus en plus apte à travailler par moi même.