Mon enquête

« Choc toxique : j’ai perdu une jambe à cause d’un tampon  » titrait le web magazine Vice en juin dernier. Cette maladie, le mannequin Lauren Wasser en a fait une force. Trois ans après l’incident elle fait parler d’elle et raconte son combat.

Cette histoire m’a interpellé. Perdre une jambe à cause d’un tampon ? C’est plutôt surprenant ! Je n’y croyais pas vraiment et pensais que le tampon n’en était pas la seule cause. Même si le syndrome du choc toxique n’est pas directement lié au tampon mais plutôt à une mauvaise utilisation de celui ci, comment se fait-il que les composants ne soient pas mentionnés sur les boîtes ? Certes, la législation européenne n’oblige pas les fabricants à les mentionner. Mais de nombreuses femmes – notamment à travers une pétition qui circule sur internet – ont demandé à ce que ce soit le cas mais les industriels restent muets.

Une femme porte environ 11 500 tampons dans sa vie, chacune d’entre elle est donc dans le droit de savoir de quoi ils sont constitués.

J’ai mené mon enquête afin de savoir de quoi les tampons sont constitués.