C’est l’hymne de nos campagnes…

Le 21 avril dernier, deux jours avant le premier tour de l’élection présidentielle se tenait quai Grenelle, un débat organisé par le groupe EDH. Invité d’honneur David Pujadas et Jean michel Apathie, animé par Christine Kelly. Ils nous ont fait part de leur bilan d’une campagne atypique et répondu aux questions des étudiants en journalisme et communication.

 

Ils ont fait débat et ont été très critiqué pour les élections américaines, les sondages. Les médias français eux ont préféré rester prudent. Bien que beaucoup dénonce leur influence sur les Français comme Aphatie. Il rejoint malgré tout l’idée du présentateur du 20h. Les Français sont capables de prendre de la distance avec les sondages. Les deux invités insistes sur le fait qu’« il faut faire confiance en la population, en sa capaciter à se forger sa propre opinion et à développer son sens critique. »

 

Les deux invités tenaient particulièrement à mettre en lumière, les différents aspects des sondages. Premièrement, le fait que ce soit principalement les grandes entreprises privées ou les parties politique eux-même qui commandent les sondages. En effet, les politiques s’en servent afin de comprendre les dynamiques actuelles et améliorer là où leurs communications ou action pèche. Les médias comme le Parisien ne font que de les republier dans le but de marquer le coup à un moment précis. Par exemple, Fillon qui descend dans les sondages pendant le Pénélope Gate. Fillon a réussi à en faire un élément fort de sa campagne afin de faire parler de lui. Il y a donc pour les rédacteurs un équilibre à trouver entre parler des affaires et/ou des programmes. Les deux journalistes pensent que pour des questions d’exemplarité il faut tout de même parler des scandales politiques pour des questions d’exemplarité et de droit à l’information. A défaut de passer pour une presse people, cela est simplement un choix éditorial et journalistique.

 

 

C’est aussi au journaliste d’y émettre une critique afin de ne pas percevoir de démarche politique de la part d’un médias. Pour Aphatie ce n’est pas une étude d’opinion qui risque de réorienter les motivations d’un vote profond. Celui qui assure l’interview politique du matin sur FranceInfo, n’a cessé d’affirmer que ces nouvelles technologies ont été créée pour être utilisé. Les supprimer ou les contraindre serait douter de leur capacité et en quelques sortes porter atteinte à la démocratie.

 

De manière générale les invités s’accordent sur le fait que c’était une campagne de bon niveau malgré les scandales. Que les femmes ont été assez représentée, malgré « un manque des segments de la population dans la représentation des 11 candidats ». Pour Aphatie, il y avait trop de candidat ce qui peut favoriser l’abstention où le vote blanc. Reste maintenant à voir si dimanche, se déplacera aux urnes pour une élection historique.

 

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