Les jeunes américains quittent de plus en plus tard le nid familial

Près d’un tiers des 18-34 ans américains vivent encore chez leurs parents. Du jamais vu depuis les premières estimations en 1880.

On n’est jamais mieux servi que par sa mère. 32% des millennials américains vivent encore chez leurs parents selon une étude du Pew Research Center. Une tendance déjà en hausse avant la crise économique de 2008, et qui augmente davantage aujourd’hui.

Selon Kim Parker, directrice du centre d’études sociales au Pew Research Center, le mariage tardif serait la cause principale. Dans les années 1960, les jeunes adultes se mariaient autour de 22 ans et à cette époque 62% des 18-34 ans vivait avec son conjoint. Aujourd’hui la tendance s’est inversée, l’âge moyen du premier mariage se situe autour de 30 ans et seulement 30% des millennials vivent avec leur partenaire.

L’obtention d’un diplôme favorise le départ du nid familial

Le salaire moyen et l’emploi sont aussi en lien avec le phénomène. Bien que le taux de chômage ait baissé aux Etats-Unis (4,9%), la difficulté à trouver du travail, notamment chez les jeunes, reste un rempart pour se loger.

Kim pointe enfin le facteur éducationnel. Seulement 19% des jeunes diplômés vivent encore chez leurs parents tandis que 36% des jeunes sans diplômes, n’ont pas quitté le nid familial.

Ces chiffres peuvent paraître peu surprenant, mais jamais autant de jeunes ne vivaient encore chez leurs parents depuis 1880, lorsque paraissaient pour la première fois des statistiques sur ce sujet. Comme pour beaucoup de tendances sociales qui reviennent au goût du jour, ce qui est vieux se réactualise.

Fait le 28/11/16

Thank God It’s Friday – Music

 

Album surprise de Nekfeu, Childish Gambino au sommet…Tour d’horizon et coups de cœurs des nouvelles sorties Spotify.

 En plein concert hier soir à l’Accor Hotel Arena, Nekfeu annonce à ses fans la mise en ligne d’un nouvel album. Cyborg, son deuxième opus est plus mélancolique et plus engagé. Le Fennek dénonce l’attitude de certains hommes politiques, celle des jeunes sur les réseaux sociaux, et confie ses relations complexes avec ses proches.

De son côté, le rappeur américain Childish Gambino dévoile une œuvre aussi surprenante qu’envoûtante. « Awaken, My Love ! » contient des sonorités jazz, funk et parfois même gospel. Entre Boogieman, Baby Love et Stand Tall, le rappeur varie les tonalités, toujours avec élégance.

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Pochette du nouvel album de Childish Gambino

En concert ce soir à la Flèche d’or ce soir, le groupe de rock alternatif français Pærish a sorti ce matin son premier album Semi Finalists. Le disque paraît sortir tout droit des années 1990, mêlant des influences de blink-182 (notamment sur Then People Forget), et des Pixes.

Le dixième album de Jul, L’ovni sorti ce matin, ne se différencie pas vraiment des précédents et c’est dommage. Quant à Shay, la rappeuse belge de 26 ans, son premier album Joli Garce comporte des morceaux plus ou moins similaires.

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Pochette du dixième album de Jul

Les morceaux à ne pas manquer :

Ils vous apaiseront :

  • Reasons – Khalid
  • Stand Tall – Childish Gambino
  • Sailplane – Pærish
  • Shooting – Laura Marling

 Ils sont touchants :

  • Nekketsu – Nekfeu
  • Baby Love – Childish Gambino
  • How Can I Blame You – John Legend

Rock it ! :

  • Hate To See You Go – The Rolling Stone
  • 7-57 – Pærish

Entre potes :

  • Ton sauveur – MZ
  • Vinyle – Nekfeu

Fait le 02/12/16

 

 

Une intelligence artificielle pour combattre les agressions sexuelles

À l’Université de Cambridge, un robot empreint d’empathie incite les étudiants victimes d’agressions sexuelles à se livrer davantage.

Rapporter un abus sexuel à un robot, c’est l’idée de Ludwig Bull, étudiant en droit à l’Université de Cambridge. Quiconque témoin ou victime d’une agression sexuelle peut converser dans l’anonymat et gratuitement avec le robot « LawBot ». Il recense toutes les plaintes déposées mais donne également des conseils sur les procédures juridiques à suivre. Le langage employé par le programme, conçu pour avoir de l’empathie envers la victime, a été déterminé par des thérapeutes et des psychologues.

« Deux tiers des aggressions ne donnent pas suite à une plainte »

L’idée de créer cette intelligence artificielle est venue à Ludwig en constatant que deux tiers des agressions ne donnent pas suite à une plainte, d’après l’organisation américaine anti-agression sexuelle RAINN. Fabriquée avec trois amis en seulement un mois et demi, la machine devrait être mise à disposition la semaine prochaine à Cambridge. Les étudiants pourront juger de son efficacité et permettre au phénomène de s’exporter, notamment vers des universités allemandes, déjà intéressées par le projet.

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Ludwig à gauche, en compagnie de ses trois partenaires de travail

Fait le 11/11/16

La santé de nos enfants sera affectée par notre consommation excessive d’alcool

Les jeunes abusant de l’alcool seraient plus susceptibles d’avoir des enfants obèses, diabétiques et dépressifs et ce, même des années après leurs déboires.

On connaît tous cette personne, adepte du « binge drinking », phénomène anglo-saxon consistant à consommer une dose excessive d’alcool en une courte durée, à qui l’on doit sans cesse tenir compagnie pour éviter la catastrophe. Désormais, pour la freiner dans son élan excessif, dites-lui simplement qu’avec cette hygiène de vie, ses enfants risquent davantage d’être obèses, diabétiques, dépressifs, et ce, même des années après sa jeunesse arrosée

C’est en tout cas ce que révèle une étude menée par l’Université Loyola de Chicago. Une expérience a été réalisée sur des rats, mâles et femelles, d’un âge équivalent à celui de l’adolescence chez l’Homme. Les rongeurs ont ingurgité une quantité d’alcool correspondant à six soirées de forte consommation, puis ont attendu d’être sobre pour se reproduire. Les chercheurs ont observé les dommages génétiques causées dans l’hypothalamus, une région du cerveau impliquée notamment dans la reproduction, le stress et les cycles de sommeil. A l’issu de l’expérience ce n’est pas moins de 159 gènes modifiés qui ont été retrouvés dans la progéniture des femelles ayant consommé de l’alcool, 93 pour celle des hommes et 244 pour celle dont les deux parents ont participé à la beuverie.

La chercheuse en neurosciences, Toni Pak, explique que « les résultats ne s’appliquent pas forcément chez l’Homme», mais qu’il y a de « fortes similitudes » entre le modèle animal et celui de l’être humain.

Fait le 15/11/16

 

Los Angeles : les jeunes anges quittent la cité

En 10 ans, la population de Los Angeles a augmenté. Mais les « millennials » fuient de plus en plus la ville, l’un des pires bilans du pays.

 Los Angeles, n’est plus si attirante pour la génération Y. Le taux des résidents âgés de 18 à 35 ans a chuté de 7,4% ces 10 derniers années, selon une enquête publiée mercredi sur le site du magazine « LA Weekly ». Avec une perte de 780 000 « millennials », la cité des anges constitue le troisième pire bilan du pays, alors que la croissance démographique de la ville est en hausse. Les résultats, recueillis par le site de location « Apartment List », révèlent que la tendance s’est particulièrement accentuée en 2007 avec la crise des subprimes. Le phénomène s’est stabilisé deux ans plus tard, au terme de la récession économique, mais s’est peu à peu aggravé à nouveau, les années suivantes.

Près de 780 000 millennials ont quitté la ville 

Mais alors quelles sont les raisons de ces départs massifs ? La ville a pourtant essayé de favoriser la jeunesse dans sa politique de réaménagement urbain. Abondance de pistes cyclables, extension du réseau des transports en commun, rien n’y a fait. Selon Andrew Woo directeur d’« Apartment List »  « Le coût élevé de la vie associé à des revenus stagnants font de Los Angeles une ville difficilement abordable pour les locataires. »

D’autres villes, réputées « moins attirantes » que Los Angeles ont pourtant vu leur population de 18-35 ans augmentée sur les 10 dernières années. C’est le cas notamment de Charlotte (30.7%), Houston (17.4%) ou encore Austin (16.4%), dans le Texas.

Fait le 17/11/16

 

 

 

Ce jeune britannique s’offre le meilleur job du monde

Un étudiant britannique âgé de 19 ans est payé 10 000 £ pour sillonner le Royaume-Uni pendant un an et partager son expérience dans un Vlog.

Pendant que ses amis sont barmans, coursiers ou hôtes d’accueil Charlie Hainsworth 19 ans, s’est dégoté l’un des meilleurs jobs du monde. Voyager à travers le Royaume-Uni pendant une année entière.

Cet étudiant britannique sera payé 10 000 £ pour promouvoir le pass Railcard, qui permet aux 16-25 ans de sillonner le Royaume-Uni en train, pendant un ou trois ans. Londres, Edimbourgh, Brighton, le parc national du Lake District… , la liste est aussi longue qu’enviable. Chargé de réaliser un Vlog de son expérience, sa mission sera avant tout d’inciter les jeunes britanniques à découvrir toutes les richesses qu’offrent les paysages et grandes villes du Royaume-Uni.   

Le vlog qui lui a permit de remporter le concours

« Je savais depuis longtemps que je voulais faire de la vidéo mon travail, alors quand ma copine m’a parlé du concours j’y ai vu une énorme opportunité de faire ce que j’aime, gagner de l’expérience et éventuellement lancer ma carrière » déclare Charlie au Huffington Post UK. Les candidats étaient invités à partager une vidéo de leur dernier voyage. Le jury a été séduit par celle de Charlie, amusante et habilement montée sur une journée classique d’un touriste à Londres.

À seulement 30£ l’année, le pass n’est malheureusement réservé qu’aux étudiants britanniques, assidus et certifiés « matures » par leur établissement. Voilà un beau projet à défendre chez nous.

Fait le 21/11/16

« Les règles, parlons-en »

Nadya Okamoto est la fondatrice de l’association Camions of care, qui distribue gratuitement des produits hygiéniques pour les menstruations. Portrait d’une fille engagée à briser un tabou.  

« Le 26 décembre 2010, juste avant de partir pour l’aéroport avec ma famille, je ressentis une envie soudaine de faire pipi. J’arrive aux toilettes, enlève ma culotte, m’assieds et aperçois du sang. J’avais eu mal au ventre toute la semaine, alors je me suis mise à pleurer et je courus voir ma mère pour lui dire à quel point je l’aimais, à quel point j’étais désolé de partir si jeune. » C’est par cette anecdote surprenante à propos de ses premières menstruations, que Nadya Okamoto, entame sa conférence pour TEDx Talks en mai dernier.

Du haut de ses 18 ans, Nadya s’exprime avec aisance et maturité sur scène. Elle y développe l’initiative de son association à but non lucratif Camions of care, qui fournit aux jeunes filles et aux femmes des produits hygiéniques pour leurs menstruations. Mais son parcours pour en arriver là n’a pas été si facile.

L’année de ses 15 ans elle voit sa mère perdre son travail et ne plus être en mesure de financer leur maison. S’en suit alors plusieurs mois durant lesquelles Nadya et sa famille déménagent beaucoup, hébergent chez des amis et dans des centres pour sans abris. Loin de ses repères et de son école, la jeune fille fait de nombreuses rencontres. Elle discute notamment avec des femmes en situation bien plus précaire que la sienne et cherche à savoir quel est leur besoin primaire. Avec surprise, elle apprend que beaucoup de ces femmes manquent cruellement de produits hygiéniques pour leurs menstruations.

Nadya ne comprend pas pourquoi le sujet est si tabou. Elle dénonce ce cercle sans fin qu’elle voit se former partout dans le monde, entre l’absence d’associations fournissant des besoins aux femmes démunies et le malaise des ces dernières pour être disposée à en parler.

« Aux Etats-Unis, pas moins de 40 États imposent une taxe sur les tampons hygiéniques »

« Selon FEM-international, les menstruations sont la première raison pour laquelle les filles ne vont pas à l’école dans les pays en développement » souligne-t-elle durant sa conférence. Et ce n’est qu’un fait parmi tant d’autres.

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Aux Etats-Unis, pas moins de 40 États imposent une taxe sur les tampons hygiéniques. Le président Barack Obama, qui était invité à éclairer ce problème lors d’une interview en début d’année, affirme n’avoir jamais été averti de la situation et ne comprend pas l’obstination de ces États.

Alors comment peut-on être autant ignorant et silencieux sur un sujet qui concerne plus de 3,5 milliards d’êtres humains, sur près de 40 ans de leur vie ?

Pour son dévouement, Nadya reçu ce mois-ci le prix Woman of Worth Honoree par L’Oréal Paris. Elle continue de diriger Camions of care tout en poursuivant ses études à l’Université d’Harvard.

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Fait le 29/11/16

La musique adoucit les mœurs

Une association britannique appelle artistes et simples fans à reprendre leur morceau favori pour combattre la dépression.

Inviter mélomanes et artistes célèbres à partager le morceau qui leur a permit de surmonter une période douloureuse, c’est l’idée de l’organisation britannique « Campaign against living miserably » (CALM) qui a entame la campagne des « Torch songs ».

Lancée à l’occasion de la journée internationale de l’homme, le 19 novembre dernier, la campagne a très vite rencontré un succès sur Twitter avec le hastag #whatsyourtorchsong. Plusieurs groupes et artistes ont également répondu à l’appel.

Sam McTrusty, chanteur et guitariste de Twin Atlantic, groupe de rock alternatif originaire de Glasgow, a choisi d’interpréter The Rising de Bruce Springsteen. Il déclare au sujet du morceau : « Il me tient vraiment à cœur depuis mon adolescence. Je pense que ce sont mes plus beaux souvenirs dans la vie, être en voiture avec mon père dans les « Highlands » d’Ecosse, à écouter une musique édifiante aux paroles si inspirantes. Lorsque je traverse une période un peu sombre, je me plonge dans ce morceau pour me sortir de la dépression. »  

Justin Young, chanteur et guitariste des Vaccines, groupe de rock indépendant londonien, s’est également plié à l’exercice en interprétant Hope des Descendants. Après avoir justifié son choix, il ajoute : « De toute évidence, beaucoup d’hommes ont de grandes difficultés à s’ouvrir pour parler de leurs combats et de leurs sentiments. Moi-même, j’ai des amis qui m’ont demandé de la fermer quand j’essayais de m’ouvrir. Je pense que c’est un vrai problème que nous avons là. Mon rapport avec de telles chansons m’a incroyablement aidé à travers les années pour traverser des périodes difficiles et, parfois, je me demande ce que je ferais sans elles. »

À travers les témoignages des autres groupes, le choix des morceaux est très souvent porté sur le rock, mais touche des époques et des styles différents : Strong de Robbie Williams, Month Of May d’Arcade Fire, Solsbury Hill de Peter Gabriel…

CALM lutte depuis 1997 contre la dépression et le suicide masculin, première cause de mortalité chez l’homme de moins de 45 ans au Royaume-Uni. Selon l’association, 42% des britanniques âgés de 18 à 45 ans ont déjà eu des idéations suicidaires.

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The Vaccines, un des groupes ayant participé au projet

Fait le 24/11/16

Une bière originale au cadre dépaysant

A l’inverse des bars traditionnels, la chaîne de bar-restaurant The Frog propose des bières faites maison en plus des boissons classiques. L’un des plus grands d’entre eux dans le 12ème arrondissement de Paris se détache par son cadre chaleureux.

Qui ne s’est jamais lassé des choix peu variés et souvent similaires de bières qu’offrent les bars parisiens ? The Frog at Bercy Village, à Paris, suscite cette frustration, tout en proposant un panel de bières faites maison, aux noms loufoques et originaux (« Dark de triomphe », « Tha…Wack ! »…), rigoureusement détaillés sur le menu. Plus ou moins fruité, amer, au taux d’alcool variable, il y a l’embarras du choix et des serveurs non hésitants à éclaircir les doutes d’une bière inconnue.

Egalement un restaurant, The Frog exhale l’odeur particulière, du mariage originaire d’outre-Atlantique, de la bière et du hamburger.

Fauteuils et sofas en cuirs, musique dynamique et rendez-vous sportifs retransmis, le cadre comme l’atmosphère parvient à allier les principes des pubs irlandais et des restaurants typiques américains. Etendu sur trois niveaux, le lieu bénéficie tout de même d’une acoustique avantageuse qui lui permet de préserver de l’intimité à chaque table.

Souvent plein, il faut dire que l’emplacement est idéal, au cœur de cour Saint Émilion. Ce quartier animé et atypique du 12ème arrondissement de Paris, bat tous les soirs au rythme des bars, restaurants et du cinéma UGC. The Frog reste ainsi ouvert jusqu’à 2h du matin en semaine et 3h le vendredi et samedi. « Le pire, c’est les soirs de grands matchs de foot » insiste Bastien, serveur qui semble ennuyé à l’idée de travailler pour ce type d’évènement. Un écran de projection retransmis la rencontre et attire même des supporters non consommateurs mais ravis d’être accepté malgré ça.

 

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La décoration des murs, symbole d’un modèle artisanal

Samuel Oberman

 

L’autre facette du rêve américain

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A l’automne 1929, la bourse de New York chute et paralyse l’économie du pays. L’exposition « The age of anxiety » actuellement au musée de l’Orangerie regroupe des œuvres de l’Amérique affectée des années 1930.

Rares sont les expositions qui se concentrent sur le revers de la médaille des Etats-Unis. Pour représenter la morosité quotidienne, engendrée par la crise des années 1930, les peintres de la scène américaine ont produit certaines de leurs œuvres les plus emblématiques qui dépeignent l’Amérique précaire. Famille, travail, activités culturelles, l’exposition « The age of anxiety », au musée de l’Orangerie, s’articule autour de ces valeurs traditionnelles et rassemble des œuvres de célèbres peintres tels qu’Edward Hopper ou Paul Cadmus, mais également d’artistes moins réputés, tout aussi important dans l’histoire de ce mouvement.

Hormis une poignée de peintures abstraites, notamment une de Jackson Pollock qui clôture l’exposition, une attention particulière est portée à la vraisemblance des personnages et des paysages, ce qui donne aux œuvres, une dimension plus franche et spontanée. American Gothic de Grant Wood, sur l’affiche de l’exposition, peinture devenue emblème de la Grande Dépression, symbolise toute l’idée du mouvement. La représentation réaliste d’une famille puritaine au visage affecté, accablée par le labeur.

Si le contexte historique de l’entre-deux-guerres peut sembler n’être qu’un lointain souvenir, chaque événement majeur des années 30 est judicieusement rappelé à l’entrée de la première des six petites salles. Il s’avère finalement essentiel pour situer chaque œuvre et se rendre compte de leur résonance actuelle.

Samuel Oberman.