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iDalgo : l’expert de la digitalisation de l’information sportive

Fondé en 2005 par 3 associés dont deux anciens journalistes de Canal +, Fernando Conde et Alvaro Lopez, iDalgo est spécialisé dans la digitalisation du sport. Cette agence de presse a pour objectif d’offrir des solutions clé en main à des médias dépassés par la bulle internet.

Présentation d’iDalgo sous forme d’enquête

iDalgo est une entreprise franco-espagnole dirigée par Fernando Conde et Alvaro Lopez.  Pour renforcer l’agence et son comité de direction, les fondateurs ont intégrés Anne-Marie Conde et Sophie Bertheaume, qui sont arrivés respectivement en 2011 et 2012. iDalgo compte une dizaine de membres permanents au bureau ainsi que 50 journalistes et pigistes présent partout en France et à l’étranger, notamment en Espagne et au Venezuela.

Spécialisé dans la digitalisation du sport, iDalgo produit du contenu sportif sur plus de 300 compétitions et 30 sports confondus. Il accompagne la création de chaines sportives et la conception d’application diffusant l’information sportive en live. Les contenus sportifs réalisés par iDalgo sont vendus à des sociétés sportives à travers le monde comme Reuters, France Télévisions, RTBF, Le Point, Canal +…

iDalgo ne s’adresse pas seulement aux médias  mais propose aussi ses services aux marques, aux clubs (ASM Clermont Auvergne, Union Bordeaux-Bègles, Girondins de Bordeaux), aux fédérations ou aux ligues sportives (FFF, LFP, FFR, LNR,…). Depuis peu, iDalgo accompagne aussi des sociétés de pari sportif comme Scorecast. C’est une plateforme de pronostics multi compétitions dédiée aux médias, marques et entreprises.

iDalgo veut devenir le leader dans la digitalisation du contenu sportif. Pour réaliser cet objectif, l’entreprise étend son influence partout dans le monde et attire de nouveaux clients. En 2014, la société obtient 15% de nouveaux clients et 40% de son activité est destinée à des clients étrangers. Ce qui fait la force d’iDalgo, c’est son indépendance. A l’inverse, la quasi-totalité de ses concurrents ont été rachetés. iDalgo n’a donc pas beaucoup de concurrents, seulement pour ce qui concerne  les offres data, éditoriales et mobiles clé en main.

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Les locaux d’iDalgo sont dans le 11ème arrondissement, à Paris.
Description des missions

Affecté au pôle « production » sous les ordres d’Anthony De Arriba, j’ai eu beaucoup de travail sur des formats et des sports très variés.

1. Live text vidéo et résumé vidéo pour Bein Sport

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Voici la plate-forme sur laquelle nous travaillons pour Be in Sport.

iDalgo a été choisi par Bein Sport et Wildmoka (fournisseur du back office de travail) afin de mettre en place une équipe de journaliste pouvant assurer le suivi et l’enrichissement de l’application Bein Ligue 1. En compagnie de 7 autres journalistes, nous étions affectés chaque week-end aux 10 matchs de Ligue 1. Notre travail consistait à réaliser un live text vidéo en quasi-direct avec toutes les actions clés (buts, occasions, cartons,…). Dès le coup de sifflet final, nous réalisions ensuite le résumé vidéo du match (d’une durée de 3 minutes environ).

2. La rédaction de news

Les news écrites par iDalgo sont diffusées dans la section « Sport » de Reuters France. iDalgo est chargé de publier environ 70 news par semaine. Un planning sur Google Drive est créé plusieurs semaines à l’avance pour définir les événements sportifs à traiter et attribuer les news à chacun d’entre nous. Pour écrire ces news, nous avons aussi été formés à l’outil dans le logiciel interne d’iDalgo.

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Voici sur quoi nous écrivions les news.

En complément de la news, nous devions y intégrer une photo correspondant au sujet ou au sportif traité. Pour cela, nous prenions les clichés de Reuters avec 2 sites : Reuters Pictures (images d’archives) et Reuters Média Express (photos plus récentes).

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Voici à quoi ressemble une news publiée sur Reuters Sport.

3. La production data

Je n’ai pas beaucoup fait de production data durant mon stage. Cela m’arrivait surtout en semaine lorsqu’il n’y avait pas beaucoup de matchs en direct à commenter. Mon travail consistait souvent à gérer les transferts ou bien créer les effectifs et des nouveaux joueurs qui n’étaient pas encore dans notre base de données.

Avec les autres membres du pôle « production » d’iDalgo, nous avons mis en place  le planning data des épreuves des Jeux Olympiques de Pyeonchang pour le site web de France Télévisions Sport.

4. Direct commenté/Live Blog

iDalgo fait des directs commentés de football, rugby, tennis, handball… destinés aux médias (France tv, RTBF, Le Point), aux clubs (ASM Clermont-Auvergne, Union Bordeaux-Bègles, Girondins de Bordeaux). L’entreprise fait environ 5000 directs commentés par an. J’ai dû commenter une cinquantaine de matchs en particulier de football (Ligue des Champions, Ligue 1, Premier League) mais aussi de rugby (6 Nations, Top 14).

iDalgo fait également des live blogs. Cela consiste à commenter l’événement que l’on couvre en y ajoutant des tweets, des vidéos, des photos. Ces live blogs sont principalement à destination de France Tv qui est l’un de ses plus fidèles client. J’ai eu la chance notamment de faire des live blogs au mois de janvier pour l’Open d’Australie de tennis. Mais également pour les matchs de l’Equipe de France de Handball pour le Championnat d’Europe ou bien pour la Formule 1.

5. La gestion du compte Facebook

Par manque de temps et de personnel, iDalgo ne publie que rarement du contenu sur les réseaux sociaux et en particulier sur Facebook. Conscient que ce réseau social pouvait être une vitrine pour iDalgo, Alvaro Lopez (directeur des contenus) m’a confié le compte pour y publier un post tous les jours. En lien avec l’actualité, je devais partager des vidéos et des photos originales et y apporter ma valeur ajoutée en intégrant du texte.

 Présentation d’une situation particulière

Live text vidéo et résumé des matchs de Ligue 1 pour l’appli Be In Ligue 1 :

Je me connectais sur la plateforme Wildmoka 30 minutes avant le début de la rencontre qui m’a été assignée par iDalgo. J’avais ainsi accès au live du match par Bein Sport où je pouvais commencer mon avant-match en intégrant des vidéos de l’échauffement, des compositions d’équipes, des supporters… Pour le match, j’enrichissais le live text vidéo par les buts, les occasions, les cartons, interviews, statistiques, etc. Pendant le match, j’ai la possibilité en direct de tagger mes actions par des étoiles afin de pouvoir les réutiliser en fin de match pour le résumé du match. Un clip ne doit pas dépasser 1 minute et 30 secondes et le temps total de vidéo doit être entre 40 et 45 minutes. Une fois le match terminé, je faisais le résumé vidéo (d’une durée de trois minutes environ) en reprenant mes vidéos préparés pendant mon live text. Enfin, il faut toujours vérifier sur l’application que le résumé soit visible après l’avoir publié.

Quand je suis responsable du dernier match de la journée (généralement le dimanche soir à 21H), je dois réaliser 4 autres clips de fin de journée : le résumé de la journée, tous les buts, le top 5 des plus beaux buts et le top 5 des plus beaux arrêts.

C’est un vrai travail de journaliste sportif qui allie à la fois le commentaire de match et le montage vidéo. C’est aussi très reconnaissant de travailler pour Be in Sport.

Interview

Interview d’Alvaro Lopez, co-fondateur et directeur des contenus d’iDalgo :

Comment iDalgo est t-il né ?

En 2005, la bulle internet éclate et les 3 associés d’iDalgo, qui appartenaient au groupe Canal + et avait été absorbé par le groupe Vivendi à la suite de plans sociaux, décident de créer iDalgo. Avec une idée simple et pédagogique : distribuer les résultats, les statistiques sport aux médias. Il n’y avait qu’une entreprise qui faisait cela (AFP). Puis notre influence s’est étendue au fil des années grâce à la mise en place de nouveaux contenus (live blogs, directs commentés) et au changement de technologie (on est passé du flash à l’html).

Est-ce qu’iDalgo connaît une forte concurrence ? Si oui, qui sont-ils ?

iDalgo connaît en effet une forte concurrence depuis quelques années maintenant, de la part de très grosses sociétés tels que Opta, Stats ou bien Gracenote qui sont déjà bien implantés dans le secteur du sport et reconnus dans le domaine de la statistique sportives.

Etes-vous satisfait de vos résultats chaque année ?

Nous sommes une structure à taille humaine avec une équipe de 9 à 10 salariés. Nous beaucoup de journalistes et d’opérateurs de saisies qui nous permettent de suivre les événements sportifs. On espère être dans les tendances qui vont venir et pouvoir améliorer tous les chiffres que l’on fait. Etant une société de technologie, il nous faut réaliser des bénéfices pour pouvoir investir et ainsi générer les produits de demain.

Quels sont les projets ou ambitions d’Idalgo ?

De part notre petite taille, nous ambitionnons toujours de résister et d’être présent pour l’année suivant. Nos ambitions sont assez claires : c’est d’être à l’écoute de toutes les grandes nouveautés technologiques qui sont en cours d’apparition pour répondre au mieux aux besoins des consommateurs de contenus sportifs.

Que prévoyez-vous de faire pour la Coupe du Monde ?

On va rester dans le classique où l’on va offrir la possibilité à nos partenaires de suivre cette compétition en direct sur tous leurs supports (données statistiques, directs commentés). On va surtout essayer d’apporter d’autres services à nos journalistes pour générer d’autres contenus et ainsi dialoguer davantage avec leur audience. On va commencer à distribuer une solution qui va permettre au journaliste et son audience de créer sa liste des 23 et de noter les joueurs après chaque rencontre. On va aussi mettre en place des chat bots où des robots conversationnels pourront dialoguer avec les audiences.

Annexe

Durant mes 4 mois de stage, j’ai pu écrire environ 500 articles pour Reuters Sport et une cinquantaine de directs commentés et live blogs. Voici quelques exemples de mes travaux réalisés.

  • Les news :

https://fr.reuters.com/article/sportsNews/idFRMT1IDAT0000CJK-OFRSP

https://fr.reuters.com/article/sportsNews/idFRMT1IDAT0000CJI-OFRSP

https://fr.reuters.com/article/sportsNews/idFRMT1IDAT0000CJE-OFRSP

  • Les directs commentés :

Football : https://sport.francetvinfo.fr/football/coupe-de-france-14-de-finale-suivez-psg-marseille-en-direct

https://sport.francetvinfo.fr/ligue-europa-marseille-athletic-bilbao-en-direct

https://www.rtbf.be/sport/direct/football/premier-league/rencontre/361385/crystal-palace-manchester-united

https://www.rtbf.be/sport/direct/football/ligue-des-champions/1-8-de-finale/rencontre/367060/fc-seville-manchester-united/direct

Rugby : http://www.sudouest.fr/idalgo/sport/cache/page/rugby_rencontre_direct.php?txtCompetition=vi-nations&refMatch=24724&txtMatch=pays-de-galles-france

http://www.asm-rugby.com/live_match/24992

http://www.ubbrugby.com/match/tous-les-matchs/live-comp-top-14-ref-24936-txt-la-rochelle-bordeaux-begles.html

  • Les live blogs :

Formule 1 : https://sport.francetvinfo.fr/auto-moto/f1/formule-1-suivez-en-direct-le-grand-prix-daustralie

Tennis : https://sport.francetvinfo.fr/tennis/open-daustralie/open-daustralie-suivez-en-direct-la-6e-journee

Handball : https://sport.francetvinfo.fr/handball/championnat-deurope/euro-de-handball-la-demi-finale-france-espagne-en-direct

 

Décryptage de la campagne présidentielle avec Pujadas et Apathie

A l’aube de la Présidentielle, deux journalistes politiques, David Pujadas et Jean-Michel Apathie étaient invités à débattre et à répondre aux questions des élèves de l’EFJ et de l’EFAP. Animé par Christine Kelly, ex-membre du CSA, ce débat s’articulait autour des médias et de la politique.

A deux jours du premier tour des présidentielles, les questions des étudiants étaient centrés sur le rôle des médias et des sondages dans l’opinion publique et plus globalement dans la politique. Véritable outil d’opinion, les sondages sont très présents en période d’élections. Cependant, son rôle est souvent critiqué par certains. En effet, il influencerait les votes et son interdiction à un mois de la fin des élections a été suggérée. Mais pour Jean Michel Apathie, « interdire les sondages, c’est se méfier de la modernité « . Selon lui,  » nous ne vivrions pas mieux sans les sondages « . David Pujadas complète la vision de son homologue en défendant l’importance des sondages.  » L’opinion est autonome, le vote échappe aux sondages et aux médias. Les sondages ne sont donc qu’une photographie de l’opinion public  » répond le journaliste politique de France 2. Par ailleurs, les sondages sont souvent décrits par certains détracteurs comme un moyen de manipuler les foules. Cependant, David Pujadas estime que  » la multitude des instituts de sondages empêchent ces manipulations « . Et pour cette élection présidentielle de 2017, tous les instituts de sondages révélaient à quelques différences près les mêmes résultats. Avec un groupe de 4 devant qui se détachait (Macron, Le Pen, Fillon et Mélenchon) et Hamon juste derrière.

Par ailleurs, la question du rôle des médias dans l’opinion publique revient aussi en période d’élections. Pour les deux journalistes politiques présents à ce débat, l’objectivité n’existe pas. Mais il faut savoir rester le plus neutre possible lorsque nous couvrons des élections. Animant les débats présidentiels et les émissions politiques, David Pujadas est au cœur de cette couverture médiatique.  » Il ne faut pas faire de différence de traitement entre les candidats  » estime David Pujadas. Il continue en affirmant  «  qu’il y a un équilibre à trouver entre traiter les programmes de chacun et les affaires concernant certains candidats (Le Pen et Fillon) « . Quant à Jean Michel Apathie, il nous a révélé qu’il votait blanc à chaque élection depuis 1988. Selon lui, un journaliste politique comme il est, ne doit pas interviewer un candidat pour qui il a voté ou qu’il n’a pas voté. Toutefois, cette présidentielle de 2017 a été très suivie par les français. Mais pour David Pujadas,  » les affaires n’attirent pas forcément plus d’audience, elles ont faits auprès des français un effet de sidération « . Il conclut cette interrogation en affirmant que « cette présidentielle a été d’un bon niveau « . Un avis que Jean Michel Apathie ne partage pas.

Pour conclure ce débat, les deux journalistes ont conseillés aux étudiants présents à ce débat de penser par soi-même et d’aiguiser sa curiosité.  En effet, David Pujadas estime que « le problème du journalisme aujourd’hui, c’est le conformisme et le suivisme « .

 

Dons : les français entre altruisme et avantage fiscal

Lors d’un micro-trottoir, nous avons demandé l’avis de trois français d’horizons et d’âges différents sur le don aux associations. Certains y voient un avantage à payer moins d’impôts alors que la France est en crise, d’autres un réel effort de générosité.

Le journal La Croix a publié une enquête du baromètre Recherches et Solidarités le lundi 21 novembre. Cette enquête montre une hausse des dons de 4% en 2015 soit 4,4 MD €. Le don moyen s’élève à 463€. Cette augmentation serait due entre autres à la « digitalisation croissante ». Les jeunes donnent moins. En 2015, ils sont 32% contre 36% en 2014, à verser de l’argent à des associations. Les dons à certaines associations d’utilité publique donnent souvent lieu à une réduction d’impôt sur le revenu jusqu’à 66%. De quoi en pousser plus d’un à devenir généreux.

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Gaetan, 18 ans, étudiant en école d’art

« J’ai l’âme généreuse »

« Cela ne m’est jamais arrivé de faire des dons. Dès que j’en aurais l’occasion, je donnerais aux associations en rapport avec la santé. Actuellement en école d’art, j’ai mes études à payer. 5 ou 10€ minimum est la somme que je verserais quand j’en aurais les moyens puisque j’ai l’âme généreuse. Mais les dons aux associations ne sont pas le plus important. J’ai été témoin de l’attentat du Stade de France et de Charlie Hebdo. C’est de l’écoute dont j’avais besoin. Malgré cela, je ne comprends pas le rapport établis par La Croix entre les attentats et la baisse de dons des jeunes. C’est absurde. »

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Charlène, 33 ans, ingénieur

« Je donne d’abord pour aider mais aussi pour les réductions d’impôts »

« Ca m’arrive de faire des dons entre 100 et 200 euros à des associations caritatives pour la faim dans le monde et de soutien aux maladies. Je donne d’abord pour aider et aussi pour les réductions d’impôts. Les réductions d’impôts dépendent des associations, elles sont entre 50 et 66%. J’ai une démarche généreuse mais aussi par intérêt. Les gens ont plus envie de donner après les attentats. Et moi, après l’attentat de Nice j’ai plus envie de donner »

Desbina, 65 ans, retraitée

« La générosité est la base du don »

« J’ai une retraite qui me permet de vivre assez aisément. C’est pourquoi, j’effectue régulièrement des versements à hauteur de 50€. Je fais des dons à quatre associations : la Croix Rouge, Solidarités Internationale, Médecins Sans Frontières et Action pour la Faim. Je donne pour aider les personnes qui en ont besoin mais je bénéficie, par ailleurs d’une réduction d’impôts. L’un n’empêche pas l’autre. Personne ne doit oublier que la générosité est la base du don et non pas l’intérêt pour quelconque avantage fiscal. »

Prestaliss entre dans le monde digital avec Zeens


La dixième édition du salon de la presse au futur a ouvert ses portes le 23 et 24 novembre 2016. Des médias dédiés à la presse et des instances professionnelles étaient présents pour évoquer l’essor du numérique. La start-up Prestaliss Zeens dispose d’un stand au salon pour faire découvrir leurs nouvelles façons de distribuer la presse papier grâce au digital.

Afficher l'image d'origine« Le business de Prestaliss diminue de 5% par an ». C’est ce que nous confiez Nicolas Occhiminuti , employé à Prestaliss. Pour relancer la presse écrite , le leader français de la distribution et de la logistics de la presse, a crée la filiale digitale Zeens.  C’est une application sur mobile et tablette permettant de trouver le meilleur de la presse. Cette start up explore de nouvelles façons de distribuer la presse grâce au digital, tout en restant en lien avec le papier et le réseau de presse physique. Zeens se veut en complémentarité avec la presse écrite et non en concurrence.

Zeens, le « AlloCiné » de la presse ? L’application permet aux lecteurs d’explorer leurs quotidiens et leurs magazines favoris et leurs disponibilité dans les points de ventes. Presstaliss utilise ainsi Zeens comme un outil, un support pour faire revenir les français chez les marchands de presse. Zeens veut rendre attractif les kiosques.

 

Zeens n’est pas seulement une application pour les lecteurs mais aussi pour les éditeurs grâce à Zeens publishing. Cette offre propose aux éditeurs de gérer leur magazine grâce au digital. Ceci permet aux éditeurs d’avoir une présence sur les stores Apple et Google pour augmenter l’audience sous forme numérique. Plus de 150 titres ont décidés d’adopter la solution de Zeens Publishing. En réponse aux attentes des lecteurs qui consomment de plus en plus la presse digitale.

La révolution numérique a ainsi conduit la presse à évoluer. Zeens est le parfait exemple de cette évolution centré sur le numérique. Une application où la presse « print » et le web sont complémentaires pour s’adapter aux besoins des lecteurs.

 

 

A Orléans, une cité en plein renouveau

Longtemps délaissé par la ville,  une cité orléanaise va enfin connaître une rénovation de son quartier. Cet accord se produit après plusieurs semaines de négociations entre la municipalité et une société de HLM. Cela n’aurait pu être permis sans la pétition des habitants adressé au maire de la ville.

La cité de l’Argonne, construit en 1970 est un quartier vétuste d’Orléans (Loiret) où aucuns travaux de réhabilitation n’avaient eu lieu avant aujourd’hui.  En effet, pour satisfaire au mieux le bien être des résidents, la municipalité a indiqué que ce quartier allait être rénové. La cité est un site de 3 hectares comprenant 4 bâtiments et 250 logements, idéalement situé près de la gare et de la ligne B du tram. Une partie du quartier est classée zone urbaine sensible (ZUS) où la mixité sociale est bien présente.  Ainsi, le maire d’Orléans Serge Grouard (Les Républicains) a ainsi conclu un accord avec une société de HLM pour la réhabilitation de la cité. Au programme : rénovation des logements, réaménagement des espaces extérieurs : création d’une zone piétonne, plantations, création d’aires de jeux, agrandissement des zones de stationnement. La durée des travaux est d’environ 18 mois.  La municipalité estime cette restauration à 10 millions d’euros.

Toutefois, il y a encore quelques mois, la société de HLM prévoyait la démolition de toute la cité. Pour lutter contre le tout-bulldozer, les habitants ont ainsi décidés d’alerter le maire de la ville avec une pétition pour réclamer des travaux de rénovation de la cité et non une destruction. La pétition aura permis à la ville de nouer un dialogue avec  la direction de la société de HLM et de conclure sur l’accord de réhabilitation de la cité. La ville devait pourtant faire des économies mais la pression des résidents du quartier a obligé le maire à agir.

Sur place, le sentiment qui règne après cet accord est le soulagement de toute une cité qui s’impatientés  d’une lourde rénovation.  « Cela fait bientôt 10 ans que j’habite ici et il est bien temps que notre quartier soit rénové puisque c’est l’un des quartiers les plus vieux d’Orléans. On avait le sentiment d’être abandonné par la ville», s’exclame Alain, retraité de 63 ans. La décision de la ville est ainsi légitime et était attendu par tout le quartier. L’impatience est de mise chez les résidents qui ont hâte de voir le résultat. Pour cela, il faudra attendre presque 2 ans.

L’inquiétant programme économique de Trump

L’élection de Donald Trump à la tête des Etats Unis marque un tournent fondamental dans l’organisation politique du pays et notamment dans le domaine économique.  Un programme économique ultra-libéral, isolationniste et protectionniste aura à coup sûr d’immenses conséquences économiques pour le pays et le monde entier…

« Nous allons doubler notre croissance et avoir l’économie la plus forte du monde ». Voici les promesses du 45ème président des Etats Unis lors de son discours de victoire, prononcé mercredi 9 novembre.  En effet, Donald Trump promet 3,5 % à 4% de croissance par an. Cependant, son  programme économique empli de contradictions inquiète les experts.

Alors, comment Donald Trump compte- il relancer l’économie du pays ? Tout d’abord, le républicain centre sa stratégie sur l’Amérique afin de se concentrer sur ses propres intérêts. Par ailleurs, il souhaite réduire le taux d’impôts des plus riches, passant de 39 à 33%.  Pour les ménages les plus pauvres, il compte augmenter le salaire minimum à 10 dollars contre 7.25 aujourd’hui.  Dans son programme, Trump voulait abolir le plus vite possible la loi sur l’assurance maladie Obamacare mais après son élection, il est revenu sur sa décision et ne veut que la réformer. Son programme électoral s’appuie aussi sur la réduction des dépenses publiques de 750 milliards de dollars et sur la déréglementation afin de réduire les taxes sur les entreprises. Ces mesures permettront selon lui de créer 25 millions d’emplois sur 10 ans et d’améliorer la compétitivité des entreprises américaines.

Sur le plan commercial,  Donald Trump prône la suprématie de son économie, dans les échanges internationaux. En effet, le président républicain est profondément isolationniste.  Il compte remettre en cause des traités dans lesquels les Etats Unis jouent un grand rôle comme l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou le Fond Monétaire International (FMI). Les  traités commerciaux avec les pays d’Asie-Pacifique, le Trans-Pacific-Partnership (TPP) et avec l’Europe, le traité de libre-échange transatlantique (Tafta) actuellement en négociations risquent de ne pas aboutir. De plus, il compte renégocier le traité de libre-échange nord-américain (Nafta).  Par ailleurs, pour Donald Trump, la Chine est responsable de près de la moitié du déficit commercial américain. Ainsi,  des droits de douanes de 45% pour les produits chinois et de 35 % pour les produits mexicains entreront en vigueur.

Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis, avance que le programme économique de Donald Trump permettra « une hausse significative des importations ». Ainsi, même si les importations viennent à augmenter, la baisse des exportations conduira à une diminution de la balance commerciale des Etats Unis. Il n’exclut pas non plus une « récession globale » dans le monde suite à son élection.

Toutes ces propositions semblent difficiles à instaurer pour Donald Trump. En effet,  les contradictions de ce programme économique et les promesses du nouveau président laissent perplexes les experts.