S’intégrer « Comme à la maison »

L’obtention du statut de réfugié est le premier pas dans l’intégration. Pourtant, nombreux sont ceux qui n’ont aucun lieu où dormir, ne parlent pas français, et n’ont pas d’emploi. L’association Singa et son projet Calm (comme à la maison), leur donne la possibilité de s’intégrer.

Début septembre, François Hollande annonçait l’accueil de 24.000 réfugiés d’ici à deux ans. La crise des migrants a entraîné un élan de solidarité, et les associations se mobilisent pour faciliter l’intégration.

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L’association Singa, avec son projet Calm (Comme à la maison) propose à des résidents d’héberger un réfugié chez lui.

« On met en relation des personnes dans le besoin pour un bail allant de 15 jours à 6 mois, mais nous ne sommes pas une association d’hébergement d’urgence » déclare Guillaume Cappelle, directeur et co-fondateur de Singa. Créer des liens entre propriétaires et bénéficiaires est primordiale. Pour ce faire des formations « pour bien accueillir » sont prévues, afin que les futurs colocataires apprennent à se connaître et se « choisissent ». Soit par affinité, intérêt communs ou simplement par habitudes alimentaires.

  • La barrière de la langue peut-être un frein. Et comment « s’intégrer correctement », ne serait-ce que socialement, « si l’on ne parle pas français », s’interroge Guillaume Cappelle. Alors, lorsque les réfugiés viennent habiter chez des français, ils apprennent facilement. Ils s’habituent à un mode de vie, souvent différent du leur. En apprenant la langue et la culture du pays d’accueil, l’intégration se veut moins difficile. Les migrants ne sont pas laissés au dépourvu, le co-fondateur insiste sur ce point.

Il poursuit, « [l’association] souhaite enlever cette étiquette de réfugié, d’étranger, et enfin les considérer avec leur histoire ».

Les réfugiés sont sous-estimés

  1. Créer des liens sociaux et professionnels sur le long terme. Mettre en relation chercheurs d’emploi et employeurs. « Souvent ils sont sous estimés, alors qu’ils ont des spécialités ». L’organisation essaie de trouver des contacts au plus proches de la fonction qu’ils occupaient avant d’arriver en France. « On tient compte de leur formation et on les traite comme n’importe quel chercheur d’emploi, on les guide ». Le directeur prend pour exemple un Syrien qui est arrivé en voulant poursuivre sa carrière musicale, il a été mis en relation avec des musiciens pour qu’il poursuivre sa passion ici.

Depuis le lancement du projet, il y a quelques semaines, 7.000 personnes se sont inscrites. « Les profils sont très variés, c’est surprenant ! » s’étonne-t-il. L’inscription se fait en ligne, avec différentes sections pour les bénéficiaires et les volontaires. Chacun expose ses disponibilités, la capacité d’accueil, les contraintes (enfants, fumeur ou non fumeur…), et son environnement professionnel. « Tout est mis en œuvre pour que l’hébergement se fasse dans les meilleures conditions » affirme le directeur.

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